Faire le deuil d’une personne toxique

Y a t-il une personne toxique dans votre vie?

Une personne toxique fait du mal, blesse et fait souffrir une autre personne. Elle ne reconnaît jamais ses torts, ni n’éprouve aucun regret des gestes qu’elle pose.

Une personne toxique fait du chantage affectif et est insensible à sa victime.

Pour arriver à ses fins, elle peut mépriser, jalouser, rabaisser, juger, faire du harcèlement ou manipuler de toutes sortes de façon sa victime. Elle fait en sorte que tranquillement sa victime perde l’estime de soi et devienne son bouche-trou, afin de garder l’emprise sur elle.

La plus grande peur d’une personne toxique est de perdre le pouvoir qu’elle exerce sur sa victime. Elle ne souhaite aucunement la voir s’épanouir et réussir sa vie. Alors, elle sabote les efforts que cette dernière fait pour mener une vie heureuse et productive.

On peut avoir une relation toxique avec un parent, un ami, un collègue de travail, un conjoint (conjointe) ou même nos propres enfants.

C’est difficile de croire que ce sont les gens qui vous sont les plus chers, qui abusent de vous.

Le début d’une relation toxique

Une relation toxique a presque toujours comme base une famille dysfonctionnelle qui mène à une dépendance affective. Pendant votre enfance, on vous a appris qu’il fallait plaire pour être aimé. Qu’il fallait vous oublier et faire ce que vos parents vous disaient, sans écouter vos propres besoins. Très vite, vous avez compris en tant qu’enfant que si vous voulez de l’amour, de l’attention ou simplement être vu de vos parents (ou d’un parent), vous devez être à la hauteur de leurs attentes. Cela devient avec le temps du chantage affectif de la part des parents. C’est comme s’ils vous disaient, je vais t’aimer, si tu agis ou tu fais ce que je te dis de faire.

Avec le temps, vous grandissez et ce lien de dépendance devient de plus en plus fort et toxique.

Vous quittez le nid familial pour vous marier et vous vous rendez compte après quelques années que la femme ou l’homme que vous avez marié fait exactement le même chantage affectif que votre père ou votre mère. C’est-à-dire, vous fait croire que pour avoir de l’amour, il vous faut accepter de vous oublier et de vous laisser dénigrer.

Pourquoi je reste dans cette relation?

Il y a de fortes chances que si vous restez dans une relation toxique, vous vivez un ou plusieurs de ces états d’être:

  • Vous avez peur d’être seul
  • Peur de vous sentir abandonné.
  • Peur de prendre votre place
  • Vous manquez d’estime de vous
  • Vous vous sentez vulnérable
  • Vous vous sentez coupable

Pourquoi est-ce si difficile de sortir d’une relation toxique?

Tout simplement parce que vous êtes dans l’attente.

Vous espérez que peut-être un jour cette personne va vous donner un peu de reconnaissance, de bonheur ou de l’amour. Exactement comme lorsque vous étiez enfant et que vous attendiez désespérément que papa ou maman vous voit vous reconnaisse et vous aime. C’est pour cette raison que c’est si dur de sortir d’une relation toxique. C’est votre enfant intérieur qui est encore en attente.

Pour sortir de ce genre de relation, il faut faire le deuil de vos attentes, de tout ce que vous aurez aimé recevoir de cette personne. Il faut accepter que jamais vous n’ayez ce que vous attendez de cette personne. C’est d’accepter aussi que vous ne puissiez jamais changer cette personne.

Lorsque vous étiez enfant, vous aviez besoin de vos parents pour combler vos besoins affectifs. C’est normal qu’un enfant s’attende à recevoir de l’amour de ces parents. Mais en tant qu’adulte, il faut prendre conscience que ce n’est pas le rôle de l’autre de combler vos besoins. Vous pouvez les combler par vous même et ainsi, devenir responsable de votre bonheur.

Comment s’en sortir?

Rien ne changera si vous ne faites rien. Dans ce cas-ci, c’est faux de dire que le temps arrange les choses.

Il faut prendre le temps de vous retrouver. De retrouver votre identité, votre essence et de vous faire confiance.

Ce n’est pas toujours nécessaire de quitter définitivement la personne toxique, surtout si c’est une personne à laquelle vous tenez vraiment (ex.: un enfant, un parent). Quelques fois de s’en éloigner quelques semaines ou mois ou même des années, peut être bénéfique. Le temps de reprendre des forces, de réfléchir et de se retrouver soi-même.
Si plus tard, vous voulez rebâtir quelque chose avec cette personne, vous serez plus en état de le faire.

Si pour vous, la meilleure décision est de couper les ponts définitivement, alors faites-le et sachez que ce n’est pas d’être égoïste que de penser à soi.

Votre entourage (qui n’est pas au courant de ce que vous vivez pour la plupart du temps) vous dira sans doute:

Tu as juste une mère, un fils, etc. Tu devrais faire des efforts.

Ces gens-là ne savent pas à quel point vous souffrez en dedans. La décision de couper les ponts n’est jamais facile. Mais à partir du moment où vous êtes bien dans votre décision, ce qu’en pensent les autres n’est pas vraiment important.

Aucune relation ne vaut le coup de continuer à coup de chantage affectif, par peur de l’abandon.
Sortir d’une relation toxique, ce n’est pas faire du mal à l’autre. C’est d‘ouvrir les yeux, d’ouvrir son cœur et de s’aimer assez pour ne plus accepter de vivre dans cette relation.

Une personne qui vous aime vraiment vous laissera libre d’être vous-même.

Aimer ce n’est pas SE donner et s’oublier, c’est de donner et partager.


Veuillez, s’il-vous-plaît, prendre note de ceci : 

Cet article « Faire le deuil d’une personne toxique » a suscité un important achalandage de commentaires, d’échanges et de partages, dont je tiens à vous remercier. Conséquemment il a généré de nombreuses réponses de ma part.

Par souci de vous éviter une lecture redondante des situations vécues semblables qui reviennent de plus en plus et qui génèrent des réponses similaires, j’ai décidé de ne plus ajouter de commentaires pour cet article.

Entre autres, les propos étant de plus en plus volumineux et personnel, je n’avais plus le temps de tout lire et de répondre à tous comme je l’aurai voulu.
Je vous invite à lire les nombreux messages et les témoignages, auxquelles j’ai répondu, et dans lesquels il est fort à parier vous trouverez une réponse à la situation qui vous préoccupe. Je vous invite à émettre vos commentaires sur les autres articles de mon site.
Merci, chers lecteurs et lectrices, de votre compréhension et de votre gentillesse ainsi que pour votre intérêt pour mon site.

233 réflexions sur « Faire le deuil d’une personne toxique »

  1. rio martine

    j ai vécu une relation toxique avec une amie et collègue de travaille tout ce que je disais était nul elle m a fait pleurer de nombreuses foi je mettais cela sur le compte de la jalousie je ne la comprenais pas on sait fâcher définitivement je me sans mieux mais pas guéri je n avais jamais entendu parle de relation toxique vous dites quelle ne le sais pas pourquoi je sais quelle continu avec d autres collègues moi je suis parti en retraite ouf

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    1. Madeleine Lamarre Auteur de l’article

      Partir, est une solution temporaire Martine. Vous devez comprendre pourquoi cette personne était capable de vous atteindre de cette façon. Elle n’est pas passée sur votre route pour rien.
      La vie est bien fait pour ça, si vous ne cheminez pas avec la personne qui est sur votre route, une autre personne arrivera tôt ou tard avec le même mandat.
      Je vous suggère de consulter un thérapeute qui pourra vous aider à comprendre.
      Bonne chance.

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  2. laure

    Je regarde tous les 2-3 jours si quelqu’un a répondu ou commenté mon message du 7 décembre qui est toujours « en attente de validation ». Serait-il invisible ou pas politiquement correct? En tout cas, je suis sidérée de voir toutes ces personnes traiter leur mère ou leur belle-mère de toxique ou s’autoflageller en se reconnaissant comme toxiques elles-mêmes. Et Mme Lamarre de les encourager dans cette voie qui ne me paraît pas être celle de la sagesse.

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    1. Madeleine Lamarre Auteur de l’article

      Bonjour Laure, je suis désolée du délai de réponse. J’ai recherché votre premier message et je ne sais pas pourquoi, mais il était dans les messages indésirables.

      Pour répondre à votre message, mon rôle n’est pas de dire aux gens de laisser tomber les personnes toxiques sans réfléchir. Mon rôle est de leur faire prendre conscience, que si elles sont entourées de personnes toxiques, c’est qu’il y a une raison. Elles doivent comprendre pourquoi, sinon elles retourneront dans le même schéma continuellement.

      Bien que vous ayez droit à votre opinion et je la respecte, moi je considère que c’est d’être sage de se poser des questions avant de passer à l’action.
      Mais peut-être que nous n’avons pas la même perception de la sagesse.
      Quelle serait la voie de la sagesse selon vous?

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      1. laure

        Bonjour Madeleine,
        Je ne suis pas sûre que nous soyons comprises! Je pense qu’il faut se poser des questions avant de taxer ses parents etc. de toxiques et de décider de larguer toute la famille. A mon avis, tous les parents aiment leurs enfants et font au mieux, avec les moyens à leur disposition, pour les préparer à affronter la vie et ses aléas. Et pour leur donner aussi des régles de base de bon comportement car la vie en société veut que l’on respecte l’autre et que l’on s’entr’aide.

        Aujourd’hui malheureusement, dans nos sociétés occidentales surtout, chacun revendique des droits, évite ses responsabilités, se veut victime quand quelque chose va de travers et choisit de préférence ses parents comme bouc émissaire pour ses prétendus malheurs ou difficultés. et surtout pour éviter de se regarder dans le miroir. Et les psy paraissent les soutenir dans cette démarche, au lieu de voir dans la famille le fondement essentiel de la vie et de l’amour. On n’a que voir les sites et les écrits consacrés aux parents toxiques, alors qu’on ne trouve rien sur les enfants toxiques!

        Nous, parents et grandsparents ,n’avons jamais eu l’idée de blâmer nos parents qui auraient, apparemment, pu faire de même pour les leurs. Autant blâmer le Créateur. On ne peut pas toujours tout prendre de ses parents comme un dû et ne rien rendre en retour.

        A vrai dire, je crois qu’un enfant n’a pas à « juger » ses parents mais doit chercher à comprendre pourquoi ces derniers pensent et agissent différemment. C’est cela que je pense que vous devriez conseiller et non pas « rompre avec les personnes toxiques » car souvent il est trop tard quand les enfants finissent par « mûrir » et réaliser le mal qu’ils ont fait.

        Bonnes salutations, Laure, qui a bientôt 80 ans.

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        1. Madeleine Lamarre Auteur de l’article

          Effectivement, j’ai mal interprété votre commentaire Laure.

          Je suis tout à fait d’accord avec vous Laure que tous les parents font de leur mieux avec les moyens qu’ils ont.
          Je suis aussi d’accord qu’on ne devrait pas larguer toute la famille sans se poser des questions. Nous devons comprendre pourquoi cela nous arrive.

          À une certaine époque, il aurait été très mal vu, de répliquer ou de contredire ses parents. Cependant, pour moi, il y a une différence entre larguer ses parents sans préavis et prendre conscience que ses parents sont manipulateurs et pas sains et vouloir s’en éloigner.
          Malheureusement, ça existe des parents qui sont toxiques.

          Les femmes ont appris à se taire, à s’oublier pour ne pas déplaire, à supporter et accepter des choses insupportables.
          Je suis de celles qui croient que l’on doit respecter ses parents et les accepter avec leurs forces et leurs faiblesses. Cependant, lorsque ces parents ne jouent plus leur rôle de parents, mais qu’ils font plus de mal que de bien, je ne suis pas d’accord que l’on doive rester et continuer à supporter ça.

          Ce que j’aimerais que les femmes comprennent, c’est qu’elles ne sont plus obligées d’accepter de vivre ça. Le respect, ça va dans les deux sens. Un parent doit aussi respecter son enfant.
          Je n’ai pas écrit cet article en pensant aux parents toxiques, mais aux personnes toxiques. Cela peut être un parent, mais aussi un enfant, un conjoint, un voisin, une collègue de travail.
          Vous avez raison de dire que certains enfants ne sont pas mieux et je dirais la même chose aux parents qui vivent ça. Ils ne sont pas obligés d’accepter le manque de respect à leur égard. Tout le monde à droit à une paix intérieure.

          Je vous remercie beaucoup de prendre le temps d’écrire vos commentaires. Je suis contente de savoir qu’il y a des femmes de tous âges qui visitent mon site.

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          1. choupetta

            Bonjour Mme Laure et Mme Lamarre,
            mon message s’adresse à vous deux, puisque j’arrive à comprendre les deux parties. J’ai mis fin à une relation toxique avec mon enfant.

            Un enfant manipulateur, qui savait jouer avec mes sentiments de mère poule… jusqu’à m’en rendre malade. Je l’accusais de ne pas être  »ceci », il m’accusait de ne pas être ‘cela’… une relation malsaine autant pour lui que pour moi.
            Ma conclusion à tout ceci à finalement été que quelque fois, il y a des situations d’incompatibilité à se comprendre. Ma génération ne rejoint pas la sienne et vice versa. Ma génération dit : aide toi et le ciel t’aidera ! (Va travailler et si tu es dans le besoin je t’aiderai financièrement) La sienne dit: pourquoi faire des efforts, c’est si facile de se faire vivre par ses parents!

            Un moment donné, on doit pousser les petits oiseaux du nid, pour ‘se donner le droit’ de continuer à vivre notre vie. Il nous accuse de ne pas l’aimer, de préférer son frère à lui, d’être matérialiste et selon lui, c’est à nous de lui construire une maison, c’est notre devoir de parent, il n’a pas demandé a venir au monde, c’est notre faute s’il est ici … c’est notre faute s’il vit dans la misère.

            Mes dernières paroles envers lui ont été celles-ci : On est responsable de ses propres malheurs et de son propre bonheur. C’est parce que je t’aime que je te fais du mal, un jour, tu comprendras…il a 26 ans…. combien d’années lui faudra-t-il encore avant d’arrêter de nous mettre tous ses malheurs sur nos épaules (parents) ? Je suis extrêmement blessé par ces nombreuses disputes que nous avons eu, mais j’en peux plus… je ne l’abandonne pas…. je lui fais le cadeau de prendre la chance qu’un jour, il nous pardonnera de l’avoir aimé au point de l’abandonner à lui même pour qu’il devienne un jour un homme . On l’a mis à la porte carrément!

            On dit parent un jour parent toujours… mais mon rôle de parent a atteint ses limites. J’ai besoin et le droit de vivre aussi à 50 ans.
            J’ai été égoïste?? je n’en sais rien, mais j’ai écouté ma petite voix intérieure qui me disait : assez c’est assez ! cette relation toxique me rendait malheureuse et j’y ai mis fin et je souhaite que ce message aidera d’autres parents à arrêter de se sentir ‘obligé’ à leurs enfants abuseurs … et qui jouent avec nos sentiments.

            avec tous mon amour

          2. madeleine Auteur de l’article

            Votre message me rassure Choupetta. J’aimerais y répondre en deux volets.
            1-Il faut beaucoup de courage et d’amour de soi pour faire ce que vous avez fait. Et ce n’est pas d’être égoïste ça, mais c’est de s’aimer assez pour ne plus accepter cette situation. Cela a du demander une bonne dose de courage de votre part.
            2-Concernant votre fils, il faut comprendre que ce n’est pas contre lui que vous avez fait ça, mais pour vous. Il y a une énorme différence. De dire à quelqu’un que si j’agis de cette façon ce n’est pas parce que je ne t’aime pas ou parce que je t’en veux, c’est parce que je m’aime et que je ne mérite pas d’être traiter comme ça. Il arrive un temps avec nos enfants ou on doit leur remettre leur vie et leurs responsabilités. Ce n’est pas leur rendre service que de tout faire pour eux. C’est un choix déchirant à faire en tant que parent, mais lorsque plus rien ne va, il vaut mieux se retirer.
            Vous avez droit d’être heureuse et en paix.
            Bonne chance

    2. bertolini

      Laure je me permet de vous répondre à titre personnelle sans titre autre qu’une personne qui ne comprend pas son histoire, n’arrive pas à la dompter, à gérer ses relations.. et pourtant je pense être bonne mère, des relations excellentes mon époux, avec mes enfants maintenant adultes, brillants et autonomes.

      je ne perçoit rien de malsain dans le fait de chercher à comprendre le pourquoi….

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  3. Lisette

    Oui vous avez raison. Seulement ces personnes peuvent elles vraiment changer ? J’en doute. Il me semble que le terme de pervers narcissique serait approprié.

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  4. gwen

    Bonjour,
    Je suis terriblement troublée en lisant vos messages .Effectivement ,si je me retrouve sur cette page ce n ‘est pas par hasard . Je suis complètement perdue entre des sentiments très extrêmes concernant mes rapports avec ma mère .
    Je vous explique (brièvement la situation). J’ai 37 ans , 3 enfants et mari adorable .Ma mère âgée de 16 ans de plus que moi .Depuis son divorce avec mon père pour partir avec un autre compagnon il y a 15 ans a totalement changé de caractère .Elle est devenue jalouse ,suspicieuse et narcissique. Au bout de 10 ans de vie commune avec son compagnon (pour lequel elle était dictatrice) celui-ci a mis fin a ses jours .C’était en 2011 .
    Depuis elle vit seule ,isolée , sans amis (aucun) ,sans téléphone , et je suis son unique famille . Je me sens donc obligée d’aller la voir ,c’est ma mère .Mais c’est récurrent a chaque fois : c’est manipulation , tension et chantage affectif .
    quelques exemples : je l ‘invite à sortir ,elle refuse son prétexte que des « gens » lui volent des choses durant ses absences ,mais si je ne l ‘invite pas elle me le reproche ,me faisant comprendre que je suis indigne . Me traite de mauvaise mère empêchant mes enfants de la voir (c’est eux qui ne veulent plus), offre du parfum « homme libre » a mon mari (moi rien bien sur) me disant que si elle etait plus jeune il serait sien et devant autrui nie avoir eu ses propos ou les détourne.
    Donc voilà , Je ne me sens pas capable de l »abandonner seule , certainement malade mais refus les soins ?
    de l ‘autre coté a chaque fois que je l ‘a vois : c ‘est un déchirement pour moi , une énorme souffrance souvent une grosse engueulade avec mon pauvre mari car je suis hyper agressive à l’issue de mes visites.
    Je suis preneuse pour vos conseils et avis

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    1. Madeleine Lamarre Auteur de l’article

      Bonjour, votre mère est un exemple typique d’une personne souffrante. Elle attaque avant d’être attaquée. Fait du mal avant qu’on lui fasse du mal.
      Cela peut vous donner l’explication de certains de ses comportements, mais elle est tout de même responsable de ses comportements.
      Je m’explique.
      Une personne peut avoir souffert beaucoup dans son enfance et arriver à l’âge adulte, retourne la colère et l’agressivité (ou autres émotions négatives) contre les personnes de sa famille.
      Malgré que ce soit l’enfant (la petite en dedans) qui est souffrante, l’adulte doit comprendre que son comportement n’est pas sain pour elle, ni pour les autres. Elle doit être responsable de ses actes.
      Lorsque l’on fait une bêtise lorsqu’on est adulte, on peut dire la première fois que ce n’est pas volontaire, après la deuxième fois on peut s’excuser encore, mais lorsque l’on fait la même erreur sans cesse, sans penser aux conséquences, je considère que, soit cette personne n’a pas conscience du mal qu’elle fait, soit qu’elle le fait en sachant qu’elle fait du mal (et là je pense plus à une personne toxique).

      Il n’y a aucun jugement de ma part ici. C’est simplement que cette personne n’a pas encore cette compréhension, cette conscience. Ça va selon l’évolution de la personne.
      Selon ce que vous écrivez, votre mère n’a peut-être pas cette conscience et il n’y a rien que vous puissiez faire pour ça. Si elle refuse de cesser de faire ce qui vous déplait ou de ne pas prendre les soins, elle a le droit. C’est sa vie et c’est à elle de décider pour sa vie.

      D’un autre côté, vous êtes aussi responsable de votre vie. C’est à vous de décider qui fait partie de votre vie. Je vous suggère de bien expliquer à votre mère ce que vous vivez, ce qui vous fait du mal et dites-lui que vous n’accepterez plus telle ou telle chose et que si elle continue, pour votre paix et celle de votre famille, vous ferez le choix de la tenir à distance.
      Ce n’est pas vous qui allez décider de la quitter, c’est elle qui choisira en ne changeant pas son comportement.
      Ce n’est pas vous qui l’abandonnez, c’est elle qui fait le choix de continuer cette vie. J’espère que vous comprenez bien ce que je vous explique.
      Autrement dit, vous lui remettez sa vie. C’est sa responsabilité et ses choix de vie.

      Le deuxième volet de ma réponse est de vous poser la question, pourquoi vous vivez ça avec votre mère? Il y a une raison derrière ça. Si elle peut vous faire vivre ça, c’est qu’il y a en vous une faille (blessure) dans laquelle votre mère entre et c’est de cette façon qu’elle vous atteint. Une personne ne peut pas manipuler une autre personne si cette deuxième n’a pas de faille.
      Si ce n’est pas assez clair, dites-le-moi.
      Bonne chance

      Répondre
  5. Isabelle

    Bonjour

    Il y a dans ma vie un homme que je vois occasionnellement comme amant et qui est source de beaucoup d’émotions négatives et de dévalorisation pour moi, mais je ne parviens pas à mettre un terme définitif à la relation. J’ai tenté à quelques reprises mais je reviens toujours vers lui… J’ai honte et je n’y comprends rien, je suis une personne mature, réfléchie et intelligente à ce qu’on dit, j’aurais dû fuir à toute jambe depuis longtemps, mais j’en suis incapable.

    On me dit souvent que je suis une belle personne, autant à l’intérieur qu’à l’extérieur, je connais rationnellement ma valeur et mes qualités, mais lui m’exprime continuellement des commentaires sournois, incisifs et dévalorisants, jamais de positif, il reporte toute la faute de notre relation malsaine sur moi. S’il agit mal envers moi et que je lui dit que je ne peux accepter une telle attitude, il me dit que ma réaction est disproportionnée et après des échanges intenses il réussit à me faire sentir coupable et c’est pratiquement moi qui m’excuse…

    Je suis totalement décontenancée de voir à quel point je m’abaisse dans cette relation, je ne suis pas fière de moi et ça me rend très déprimée. Je suis consciente que cet homme est probablement un pervers narcissique, il est totalement toxique pour moi, il ne m’apporte rien, je me demande vraiment pourquoi je suis incapable d’avoir la force de couper le contact ! Je le trouve beau et charismatique, mais il ne possède pas les qualités de sensibilité et d’empathie que je recherche habituellement chez des amis. Peut-être que j’attends inconsciemment qu’il y ait un revirement et qu’il reconnaisse finalement mes qualités et qu’il se montre gentil ? J’ai tellement honte de moi, je n’ose plus en parler à mes proches car il y a longtemps qu’ils m’ont dit d’éviter ce garçon et qu’il avait une attitude et des propos inacceptables à mon égard.

    Merci de votre écoute !

    Répondre
    1. Madeleine Lamarre Auteur de l’article

      Bonjour Isabelle, selon ce que vous écrivez, ce que vous attendez c’est que votre homme comble vos besoins.
      C’est ce qu’on appelle de la dépendance affective.
      Cet homme est capable d’atteindre une faiblesse en vous qui est sans doute celle de la reconnaissance.
      Posez-vous cette question: «Qu’est-ce que cet homme m’apporte (et je ne parle pas de matériel ou de sexe)? Qu’est-ce qu’il vient combler en vous?
      Qu’est-ce qui vous manque le plus lorsqu’il n’est pas là?
      Lorsque vous aurez trouvé ce besoin, vous comprendrez la raison pour laquelle vous n’êtes pas capable de le laisser.
      Bonne chance

      Répondre
    2. Nat

      J’ai vécu excatement la même chose que toi.. Les effets avec mon entourage et L’espoir!!! Crois- moi, tu vas te perdre! Si tu restes, tu perdras espoir envers la vie, car rien ne changera. Au contraire, les choses vont empirer car IL SAIT que tu es prête à tout encaisser et il s’en RÉJOUIT! Ton malheur fait son bonheur. J’ai essayé longtemps… Tellement que j’en suis devenu toxique pour mon entourage. J’en suis sortie définitevement depuis 5 mois, après plusieurs on and off, et aujourd’hui, je réalise que c’est la meilleure décision de ma vie!!! Je lis bcp sur le sujet, j’ai consulté, et pour la première fois depuis presque 3 ans ( début de ma relation), je peux enfin dire que je réapprends à être heureuse et je me retrouve!!! Oui je suis nostalgique, mais de son faux visage!!! Son vrai visage, aurait fini par me tuer. tout ça était poison. Il essaie parfois de me contacter… Ces gens n’acceptent pas le rejet. Il a perdu sa « marionette » et il « ne sait pas pkoi » lol… Alors c’est moi la folle et il se fait un plaisir de passer pour une victime aux yeux de son entourage. C’est gens la ne verront surement jamais ce vrai coté de lui… Peu importe, nous on l’a vécu et il faut juste partir. j’suis enfin capable de l’ignorer et de trouver son attitude ridicule. AMEN. Courage! Sors de la, travaille sur toi, changes toi les idées et lis sur le sujet. Tu apprendras à encore pluss apprécier les vraies choses dans ta vie 😉

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    3. Marie-Soleil

      Bonjour Isabelle,

      Je suis vraiment très sensible à vos propos parce que votre histoire ressemble à la mienne en plusieurs points. Je suis navrée pour vous. Cela dit, je me sens moins seule de savoir que je ne suis pas la seule « femme intelligente » dans cette situation.

      Pour ma part, cet amant est devenu mon bien-aimé pendant 5 années, au terme desquelles nous étions censés nous marier. À la suite d’une énième dispute (nous vivions cette relation comme des montagnes russes), 3 semaines avant le mariage, je réfléchis (tente de réfléchir devrais-je dire, car je suis alors dans un état de confusion tel que je peine à trouver un sens à tout ça) une semaine durant, puis, à la lumière de sa réaction quand je lui ai dit que je désirais finalement reporter le mariage, j’ai finalement décidé de rompre pour de bon. En fait, je croyais que ce serait pour de bon, car ce n’était que le début de ce qui serait, durant les 3 années suivantes, jusqu’à mars dernier (2015), une succession de cycles de ruptures et de réconciliations. Ces cycles, qu’ils soient initiés par l’un ou l’autre, sont souvent le signe d’une co-dépendance affective profonde. Ce n’est pas le fait d’une seule personne.

      La personne toxique, même si elle vous dévalorise par ses propos (ou simplement par la constance de son attitude négligente, très inconstante, contradictoire, etc.), est aussi en proie à une dépendance : celle du pouvoir. Du pouvoir affectif principalement, sur autrui. C’est une façon de « s’attacher » quelqu’un.

      J’en sors à peine. Les réflexes de vouloir y retourner sont là, même si rationnellement, je sais très bien que tout ça est et doit rester terminé. J’en suis très consciente.

      C’est pourquoi je « traite » désormais cela comme une dépendance à une substance physique. La dépendance à une personne crée des circuits neuronaux difficiles à déjouer, à la longue, de la même manière que certaines drogues ou autres comportements malsains. Pour ma part, chaque fois que je finis par retourner avec lui, je finis aussi inéluctablement par tomber très très malade, physiquement (et psychiquement, bien sûr) : virus respiratoires tenaces, vomissements, insomnie, anxiété (pas tous en même temps, mais suffisamment pour voir une différence quand je me tiens avec lui versus sans lui…) Tout finit par me consumer. Je me meurs de l’intérieur. Et évidemment, aux yeux des autres, c’est simplement sa parole contre la mienne. Et tout le monde me dit : « mais si tu en as autant marre, si tu es aussi malheureuse, tu n’as qu’à ne pas y retourner ». J’aimerais bien les voir dans mes petits souliers parfois et voir s’ils comprendraient à quel point c’est non seulement difficile, mais parfois impossible. L’emprise devient telle parfois… Il faut beaucoup d’énergie et de courage pour se prémunir d’une telle personne, mais surtout, des agissements résultant de notre propre faille. Je me sens parfois comme une petite souris de laboratoire à qui on offre un succulent morceau de fromage à la condition d’accepter de recevoir un choc électrique toujours de plus en plus puissant à chaque morceau de fromage. On appuie sur la pédale pour recevoir son fromage, mais on risque d’en mourir…

      Si je pouvais vous donner un conseil sur la base de mon humble et honnête expérience, je vous dirais : fuyez cette relation, prenez du temps pour vous – seule oui, mais aussi avec des personnes bienveillantes, même si vous les connaissez plus ou moins – et surtout, allez essayer de mieux vous connaître, en essayant de comprendre ce qui sous-tend cette propension à dépendre. Consultez, lisez. Plus tôt vous laisserez cette relation derrière vous, mieux ce sera. La dépendance réelle peut vraiment s’installer sur la durée, et bien que ce ne soit pas impossible d’en sortir (je crois du moins, je vous en reparlerai un jour si je m’y rends…), plus longtemps elle est installée, plus dur il est de s’en défaire. Le plus tôt le mieux, je vous dirais donc.

      Mais il ne faut pas non plus se leurrer, ce n’est pas de « cette » personne dont vous êtes dépendante. Je ne vous connais pas, mais vous êtes probablement plus dépendante et donc esclave d’une forte anxiété d’abandon ou d’une peur d’être seule, et non pas de lui, aussi beau et charismatique soit-il.

      J’ai effectué un travail thérapeutique pendant 8 ans (en fait, depuis le début de ma relation avec lui), que je poursuis toujours, et j’ai découvert des choses fascinantes à mon sujet et au sujet de mon enfance. Ma relation avec lui n’est que le corollaire de dynamiques beaucoup plus profondes et beaucoup plus déterminantes sur ma vie. Certes, il a beaucoup compté. Mais je compte davantage désormais (enfin, je crois…)

      C’est très libérateur d’aller à sa propre rencontre, cela dit, même si ce n’est pas exempt de larmes et de douleur.

      Je vous souhaite bon courage. Je ne sais pas si mon histoire aura pu vous aider, mais j’espère que vous parviendrez à y voir plus clair.

      MS

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    4. France

      Wow isabelle c’est 100% ma situation et il me trompait avec une Isabelle! Incroyable la facon dont vous l’exprimer et comportement de monsieur on jugerait c’est lui …… Je me sens pareil identique à vous ! Monsieur B…n G…y grrrrr

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      1. Blanche

        Moi aussi il est 100% identique, et effectivement, je suis dépendante affective, mais où est la limite comment on sait si on est normale et que nos besoins amoureux sont normaux, à quoi ça sert un amoureux si ce n’est pas pour nous aimer et nous combler d’amour…. je suis tout mêlée ça l’a pas d’allure. Finalement, il m’appelle pour me voir quand bon lui semble, quand il a tout finit ses choses, tout d’un coup, avoir une copine le wkend, c’est correct. Je découvre que vouloir vivre une relation enrichissante, et engageante, c’est être une dépendante affective. Finalement, c’est le chacun chez soi, sans rééelle relation, ça c’est être normal, et surtout, il ne faut pas avoir envie de l’autre, car c’est être dépendant, il faut bâtir sa vie sur soi même, ses bonheurs sur soi même, l’autre, il peut juste souper avec nous ou faire une petite activité, point final…. je suis mêlée, et moi aussi je vis cette situation où je me rabaisse à attendre qu’un jour il finisse par m’aimer 🙁

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  6. Lisette

    Madeleine,

    C’est un réel plaisir de vous lire. La notion de parent toxique m’est apparu hier après une violente dispute avec ma mère (par texto, ma mère étant incapable de discuter de vive voix avec ses enfants). En cherchant sur internet, j’ai lu un article et découvert que ce que je vivais avait un nom.

    Je suis moi-même un personne qui cherche à tout contrôler car comme vous le décrivez si bien j’ai une peur de l’abandon terrible. Je choisis effectivement de tout contrôler pour tout prévoir et éviter de vivre ces émotions. Cela est encore plus vrai depuis que je suis adulte. J’ai pourtant un mari très aimant et absolument pas toxique et entretient une très bonne relation avec mon père mais la peur de l’abandon est toujours présente.

    Je ne supporte désormais plus la moindre remarque de ma mère. Souvent négative il est vrai. Pendant longtemps j’ai pensé qu’elle le faisait exprès mais en fait je crois que c’est encore pire que ce que je pensais. Elle vit dans un univers tellement sombre qu’elle ne réalise même pas le mal qu’elle fait aux autres et souhaite toujours avoir le dernier mot afin de ne pas avoir à réfléchir à sa vie qu’elle aurait toujours souhaité différente. Finalement peut-être aurait-ce été plus simple si elle avait juste été méchante. Non je crois qu’elle est simplement perdue et je ne peux plus toujours être celle qui tente de la sauver à tout prix. (Même dans mes rêves je sauve ma mère, c’est terrible ! Elle m’apparait toujours comme un être faible et en détresse) Je me suis toujours sentie plus mère que soeur pour mes frères et soeurs du fait d’une mère qui ne savait pas donner d’amour.

    J’ai également fait une thérapie mais pour un souci différent. (Qui est en fait surement lié)

    Des conseils Madeleine pour aller de l’avant ? Je pense avoir enfin réalisé dans quelle détresse je me trouvais après des années. Le chemin de la guérison ne doit donc pas être si loin que ça.

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    1. Madeleine Lamarre Auteur de l’article

      Bonjour Lisette, certaines personnes comme votre mère sont tellement dans une énergie de basse vibration qu’elles ne se rendent pas compte le mal qu’elles font. Ces personnes sont effectivement perdues, mais ne veulent pas (où ne peuvent pas) le reconnaître. Tout comme vous, votre mère est une femme souffrante, mais cela ne lui donne pas pour autant le droit de faire du mal.
      Certaines personnes sont tellement dans des émotions négatives que leur énergie devient malsaine pour beaucoup de gens autour d’elle. À force de vivre dans ces émotions négatives, elles deviennent ces émotions.
      Je vous donne un exemple.
      Imaginez une personne qui vit beaucoup de colère. À force d’être en colère, les gens autour vont s’éloigner, ce qui la fera frustrée de plus en plus et lui fera vivre encore plus de colère. Elle va finir par en vouloir à tout le monde et sera de plus en plus insatisfaite, parce que tout le monde va finir par l’éviter, ce qui augmentera sa souffrance et cette souffrance se transformera en colère et ainsi de suite.
      Vous ne pouvez rien faire pour ces personnes malheureusement. Comme votre mère n’est pas consciente, la seule chose que vous pouvez faire est de lui dire comment vous vous sentez lorsqu’elle agit de telle ou telle façon et non pas de l’accuser de quoi que ce soit, mais bien de lui dire ce que VOUS, vous vivez lorsqu’elle a ce comportement. Vous lui dites que par respect pour vous, à l’avenir, lorsqu’elle sera négative vous ne répondrez plus à ses questions ou commentaires.
      Vous ne pouvez pas la sauver. Vous devez vivre votre vie et la laisser vivre la sienne.

      Il semble y avoir une certaine dépendance de votre part face à votre mère. La question à vous poser.
      Pourquoi voulez-vous sauver votre mère?
      Si vous ne répondez pas à ses textos, qu’est-ce qui arrivera. Vous avez peur de quoi exactement?

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      1. Lisette

        Merci Madeleine pour votre réponse. Figurez-vous que je ne réponds plus à ses messages depuis notre dispute. J’ai même bloqué son numéro, comme ça je ne peux rien recevoir d’elle. C’est une forme d’éloignement forcé.

        Je ne sais pas pourquoi je souhaite la sauver. Surement parce qu’elle a choisi de s’occuper de ses enfants et n’a pas eu la vie dont elle rêvait. Mais je sais que cette affirmation est entièrement fausse, ma mère n’ayant jamais voulu avoir un vrai travail, elle préférait s’adonner à des aspirations artistiques qui n’ont pas autant marché qu’elle le souhaitait. Aujourd’hui, nous sommes tous partis et j’ai l’impression que ça lui pèse. C’est surement pour ça que je continue de lui répondre. Mais il faut que j’arrête, je le sais.

        Et quand elle n’a plus trop de mes nouvelles, elle m’envoie des piques pour attiser ma colère et avoir l’impression d’exister à nouveau. C’est très triste. Je dois éviter à tout prix de rentrer dans son jeu.

        Le seul problème étant que je lui ai déjà dit mais elle ne veut pas écouter. Ce n’est jamais de sa faute, toujours de la mienne qui réagit mal pour rien etc etc. Et si je ne rentre pas dans son jeu (ce que je fais de moins en moins tout de même puisque j’ai réalisé son manège), elle va tenter de me relancer. Comme vous le voyez, je suis forcée de couper les liens. Ou du moins m’éloigner très largement et n’avoir que des contacts restreints pour parler de la pluie et du beau temps. (Ce que nous faisons 80% du temps) Il est impossible d’avoir des discussions sérieuses sinon elles sont négatives et malsaines pour l’esprit.

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        1. Madeleine Lamarre Auteur de l’article

          Lisette, il n’y a pas beaucoup de solutions à ce que vous vivez avec votre mère. Vous acceptez ce qu’elle vous fait, ou vous coupez les ponts pour de bon. Vous ne pouvez pas rester entre les deux. Ce n’est pas sain pour vous, ni pour les gens proches de vous.

          Actuellement vous êtes dans la fuite et vous ne réglez rien de cette façon et votre mère le sait très bien. C’est pour ça qu’elle continue.

          Osez vous choisir vraiment en disant à votre mère, à partir d’aujourd’hui, je n’accepte plus ça dans ma vie. Tu as le choix maman. Tu changes et nous pourrons avoir une belle relation, ou tu continues à être négative et je n’aurai plus de contact avec toi.

          Que venez-vous de faire en faisant ça Lisette?
          Vous lui remettez sa vie.
          C’est elle qui fera le choix.
          Si vous coupez le contact, ce sera sa décision.
          Qu’en pensez-vous?

          Répondre
  7. Lily

    Bonjour,

    Quel soulagement de voir que nous ne sommes pas seuls dans ces relations toxiques. « Il » vient de me quitter pour la 5e fois en 3 ans.. Il m a quitter en l espace de même pas 2 mois de reprise pour me dire au final qu il n y arrivait pas ? Je n’arrive pas à comprendre sa démarche puisque c’est lui qui revient et me quitte a chaque fois. Cette fois ci je suis totalement décider à franchir le cap et couper tout contact puisque de toute facon cela me ferait plus de mal qu’ autre chose. Il est important de s aimer et surtout il faut apprendre à se respecté. Je suis blessée presque aneantie de voir à quel point Je me suis oublier dans cette relation. Ps : il a osé me dire je t aime le jour où il m a encore quitter, n est ce pas un comble ? Bon courage à tous et merci de m avoir lu.

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  8. laurence

    bonjour,
    en lisant vos commentaires je me rend compte que je suis une mère toxique. J’ai 2 enfants de 21 et 15 ans et je les ai fait souffrir je m’en rend compte même si eux disent le contraire! je prenais plaisir à les rabaisser à les critiquer et toujours vouloir avoir le dernier mot!
    Je crie beaucoup et perd mon calme dès qu’ils font quelque chose contre moi !
    Je les aime et je ne comprend pas pourquoi je veux leur faire du mal gratuitement.voilà c’est tout!
    Merci de ne pas me juger car je ne comprend pas pourquoi je suis comme ça si ce n’est que mon enfance n’a pas été la plus heureuse…

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    1. Madeleine Lamarre Auteur de l’article

      Bonjour Laurence, merci pour votre commentaire. Il faut du courage pour écrire un commentaire comme celui-ci. Loin de moi l’idée de vous juger.
      La raison pour laquelle un parent s’emporte pour un rien, c’est en général à cause des blessures en dedans.

      Je suis maman de deux grandes filles et croyez-moi, elles ont été témoin de scènes assez fortes de ma part il y a quelques années. En me libérant de mes blessures avec des psychologues et psychothérapeutes, j’ai compris que mes filles n’avaient absolument rien à voir avec ma réaction disproportionné et j’ai été capable rapidement de leur expliquer ce que je vivais et pourquoi je m’emportais facilement.

      Lorsqu’on dit à un enfant en âge de comprendre que notre comportement n’a pas de lien avec lui, mais que c’est à cause de la petite en soi qui souffre, un enfant comprend très bien.
      Un enfant ne devrait jamais subir ça. De dire que cela vient de nos blessures du passé ne constitue pas une bonne raison pour le faire, mais peut au moins donner un sens à ces comportements. Il faut cependant, travailler à libérer les blessures de la petite pour mettre fin à ces réactions.

      Concernant votre besoin de contrôler, une personne qui a besoin de contrôler, c’est une personne qui vit dans la peur de … déplaire ou d’être jugée, ne pas être aimée, être rejetée, être abandonnée, etc.
      En général, cette personne choisit inconsciemment de contrôler pour tout prévoir et éviter de vivre ces émotions.
      Est-ce que ça vous éclaire Laurence?

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    2. gwen

      Ne seriez-vous pas tout simplement surmenée? Vos propos sont courts mais donnent plutôt l’impression d’avoir du caractère, certainement d’être épuisée et pas vouloir du mal a vos enfants .

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  9. bertolini

    bonjour,
    je suis la victime parfaite des relations toxiques, ma mère, ma belle-mère, m’ont pourri la vie, j’ai réussi à tenir ma mère à distance pour protéger mes enfants, par contre mon mari n’arrive pas à affronter sa mère, celle ci s’attaque à ma belle-fille maintenant, tente de l’influencer contre moi, en toute finesse, sournoise et subtile….
    je ne veux plus la voir depuis qu’elle m’a dit il y a 3 ans, lorsque j’ai appris que j’allais être grand mère « m’en fiche que ce soit toi la grand mère, moi je veux pas être l’arrière grand’mère, je veux être la grand mère! » et comme depuis 29 ans mon mari n’a rien entendu..
    elle a pourri une grande partie de ma vie en tentant de briser mes relations avec mon aîné, je me suis battue comme une lionne… maintenant elle s’attaque à mes petits enfants et ma belle fille…
    mes fils ne sont pas dupes, mais n’osent pas l’affronter, et ma belle fille fragile, est tombée dans le panneau, je tente de préserver des relation chaleureuses, respectueuses et saines, mais je vois bien qu’un mur se monte peu à peu entre elle et moi , et je sais qui est derrière tout ça.

    je me prépare enfin à voir un psy pour m’aider à mieux gérer mes peurs et mes émotions, mais je sais qu’il faut que je fasses quelque chose, que je demande à mon mari d’agir, mais jusqu’où puis-je aller, parce que malgré tout, je l’aime mon mari, et ne veux pas le quitter, mais je veux aussi arrêter de souffrir de l’omnipotence de cette belle mère…

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    1. Madeleine Lamarre Auteur de l’article

      Bonjour, c’est une très bonne idée de vous faire aider.
      Je suis du genre de personne qui croit que rien n’arrive pour rien dans la vie. Vous avez des choses à comprendre dans cette histoire.

      Qu’est-ce que votre belle-mère représente pour vous ou plutôt qui est-ce?
      La réponse est assez claire selon ce que vous écrivez. C’est votre mère.

      Lorsqu’on fuit une situation sans rien régler, c’est certain que la vie va vous envoyer une situation ou une personne sur votre route qui va vous faire vivre les mêmes émotions.
      Pourquoi?
      Tout simplement pour régler la situation que vous n’avez jamais réglée. Dans votre cas, c’est avec votre mère.
      Ma suggestion est de cesser de fuir. Demandez de l’aide voyez un thérapeute pour comprendre les choses et y faire face.
      Une personne qui se fait envahir, c’est qu’elle manque de force, de détermination et confiance en elle pour y arriver.

      J’espère que ce court résumé est assez clair.

      Bonne chance.

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      1. bertolini

        merci beaucoup pour votre réponse …

        je pense que vous avez raison, parce que moi aussi je pense que rien n’arrive pour rien dans la vie, j’arrive d’ailleurs très bien à le voir pour les autres … mais pour moi, je ne trouvais pas…maintenant le reste du chemin est à moi de le faire avec de l’aide, mais je pense que votre direction est la bonne (mon émotion lorsque je vous ai lu était très forte et sûrement révélatrice)

        encore merci

        Répondre
  10. Caro

    Bonjour,

    Je suis perdue, mes beaux-parents, que je n’ai rencontré réelement qu’à partir du moment ou j’étais enceinte de notre premier enfant, revendiquent des droits sur notre vie.
    Ils se sont installés à plusieurs centaine de KM , mais ont un pied à terre à coté de chez nous. Ils remontent donc à chaque vacances scolaires et nosu leur devons une totale disponibilité des enfants. Selon eux Ma mère elle a tout le reste de l’année. Quant à moi… Au fur et à mesure, j’ai reussi à gagner du terrain à imposer un rythme de partage des enfants. J’ai appris aussi à accepter nos différences. Sachant qu’ils sont tout mon contraire. Je l’ai fais par amour pour mon conjoint et pour mes enfants. Mais je n’ai pas réalisé que je ne faisais que mettre des pansements, qu’au fond de moi je n’adherais pas du tout à leur façon d’être. Il ya eu deux incidents recement qui m’ont fais prendre la decision de prendre des distances. Mais je souffre pour mon mari. Je sais qu’il va subir ma decision, qu’ils vont lui faire du chantage affectif, peut être même reussiront-ils à le convaincre de me faire changer d’avis. Ce sont des situations qui abiment le couple. Je l’ai menacé de le quitter si sa famille continuait. et je m’en veux d’utiliser ce type de methode. En même temps je me rassure en discutant avec les autres membres de la famille qui ont pour la plupart fais le choix de s’éloigner de leur egoisme, de leur narcissisme, de leur radinerie… Ce qui est perturbant, c’est qu’il n’y a rien de frontal tout est fais en subtilité, ça s’est même affiné au fur et à mesure des années. bref, j’ai beaucoup de remords, et en même temps je sais que je ne suis plus en mesure de continuer pour un temps au moins, à les supporter. Je n’empèche ni mon mari ni les enfants de les voir. Ils iront d’ailleurs à Noël….

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    1. Madeleine Lamarre Auteur de l’article

      Bonjour Caro, le plus important là-dedans, est de vous respecter. Si vous allez à l’encontre de vous même, vous serez malheureuse et tous le monde autour de vous le sera aussi.
      Vous avez le droit de ne pas vouloir voir vos beaux-parents.
      Selon ce que vous avez écrit, vous avez fait certains efforts. Je crois que chacun doit faire sa part, y compris votre mari.

      Si vos enfants sont en âge de comprendre, je vous suggère de leurs explique la raison pour laquelle vous n’y allez pas.
      Cela ne veut pas dire d’accuser vos beaux-parents. Seulement de parler au JE. En leur expliquant vos valeurs et que vous n’êtes pas d’accord avec ce qui se passe et que ça va à l’encontre de vos principes de vie et que par respect pour vous, vous choisissez de ne pas y aller.

      Bonne chance.

      Répondre

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