Faire le deuil d’une personne toxique

Y a t-il une personne toxique dans votre vie?

Une personne toxique fait du mal, blesse et fait souffrir une autre personne. Elle ne reconnaît jamais ses torts, ni n’éprouve aucun regret des gestes qu’elle pose.

Une personne toxique fait du chantage affectif et est insensible à sa victime.

Pour arriver à ses fins, elle peut mépriser, jalouser, rabaisser, juger, faire du harcèlement ou manipuler de toutes sortes de façon sa victime. Elle fait en sorte que tranquillement sa victime perde l’estime de soi et devienne son bouche-trou, afin de garder l’emprise sur elle.

La plus grande peur d’une personne toxique est de perdre le pouvoir qu’elle exerce sur sa victime. Elle ne souhaite aucunement la voir s’épanouir et réussir sa vie. Alors, elle sabote les efforts que cette dernière fait pour mener une vie heureuse et productive.

On peut avoir une relation toxique avec un parent, un ami, un collègue de travail, un conjoint (conjointe) ou même nos propres enfants.

C’est difficile de croire que ce sont les gens qui vous sont les plus chers, qui abusent de vous.

Le début d’une relation toxique

Une relation toxique a presque toujours comme base une famille dysfonctionnelle qui mène à une dépendance affective. Pendant votre enfance, on vous a appris qu’il fallait plaire pour être aimé. Qu’il fallait vous oublier et faire ce que vos parents vous disaient, sans écouter vos propres besoins. Très vite, vous avez compris en tant qu’enfant que si vous voulez de l’amour, de l’attention ou simplement être vu de vos parents (ou d’un parent), vous devez être à la hauteur de leurs attentes. Cela devient avec le temps du chantage affectif de la part des parents. C’est comme s’ils vous disaient, je vais t’aimer, si tu agis ou tu fais ce que je te dis de faire.

Avec le temps, vous grandissez et ce lien de dépendance devient de plus en plus fort et toxique.

Vous quittez le nid familial pour vous marier et vous vous rendez compte après quelques années que la femme ou l’homme que vous avez marié fait exactement le même chantage affectif que votre père ou votre mère. C’est-à-dire, vous fait croire que pour avoir de l’amour, il vous faut accepter de vous oublier et de vous laisser dénigrer.

Pourquoi je reste dans cette relation?

Il y a de fortes chances que si vous restez dans une relation toxique, vous vivez un ou plusieurs de ces états d’être:

  • Vous avez peur d’être seul
  • Peur de vous sentir abandonné.
  • Peur de prendre votre place
  • Vous manquez d’estime de vous
  • Vous vous sentez vulnérable
  • Vous vous sentez coupable

Pourquoi est-ce si difficile de sortir d’une relation toxique?

Tout simplement parce que vous êtes dans l’attente.

Vous espérez que peut-être un jour cette personne va vous donner un peu de reconnaissance, de bonheur ou de l’amour. Exactement comme lorsque vous étiez enfant et que vous attendiez désespérément que papa ou maman vous voit vous reconnaisse et vous aime. C’est pour cette raison que c’est si dur de sortir d’une relation toxique. C’est votre enfant intérieur qui est encore en attente.

Pour sortir de ce genre de relation, il faut faire le deuil de vos attentes, de tout ce que vous aurez aimé recevoir de cette personne. Il faut accepter que jamais vous n’ayez ce que vous attendez de cette personne. C’est d’accepter aussi que vous ne puissiez jamais changer cette personne.

Lorsque vous étiez enfant, vous aviez besoin de vos parents pour combler vos besoins affectifs. C’est normal qu’un enfant s’attende à recevoir de l’amour de ces parents. Mais en tant qu’adulte, il faut prendre conscience que ce n’est pas le rôle de l’autre de combler vos besoins. Vous pouvez les combler par vous même et ainsi, devenir responsable de votre bonheur.

Comment s’en sortir?

Rien ne changera si vous ne faites rien. Dans ce cas-ci, c’est faux de dire que le temps arrange les choses.

Il faut prendre le temps de vous retrouver. De retrouver votre identité, votre essence et de vous faire confiance.

Ce n’est pas toujours nécessaire de quitter définitivement la personne toxique, surtout si c’est une personne à laquelle vous tenez vraiment (ex.: un enfant, un parent). Quelques fois de s’en éloigner quelques semaines ou mois ou même des années, peut être bénéfique. Le temps de reprendre des forces, de réfléchir et de se retrouver soi-même.
Si plus tard, vous voulez rebâtir quelque chose avec cette personne, vous serez plus en état de le faire.

Si pour vous, la meilleure décision est de couper les ponts définitivement, alors faites-le et sachez que ce n’est pas d’être égoïste que de penser à soi.

Votre entourage (qui n’est pas au courant de ce que vous vivez pour la plupart du temps) vous dira sans doute:

Tu as juste une mère, un fils, etc. Tu devrais faire des efforts.

Ces gens-là ne savent pas à quel point vous souffrez en dedans. La décision de couper les ponts n’est jamais facile. Mais à partir du moment où vous êtes bien dans votre décision, ce qu’en pensent les autres n’est pas vraiment important.

Aucune relation ne vaut le coup de continuer à coup de chantage affectif, par peur de l’abandon.
Sortir d’une relation toxique, ce n’est pas faire du mal à l’autre. C’est d‘ouvrir les yeux, d’ouvrir son cœur et de s’aimer assez pour ne plus accepter de vivre dans cette relation.

Une personne qui vous aime vraiment vous laissera libre d’être vous-même.

Aimer ce n’est pas SE donner et s’oublier, c’est de donner et partager.


Veuillez, s’il-vous-plaît, prendre note de ceci : 

Cet article « Faire le deuil d’une personne toxique » a suscité un important achalandage de commentaires, d’échanges et de partages, dont je tiens à vous remercier. Conséquemment il a généré de nombreuses réponses de ma part.

Par souci de vous éviter une lecture redondante des situations vécues semblables qui reviennent de plus en plus et qui génèrent des réponses similaires, j’ai décidé de ne plus ajouter de commentaires pour cet article.

Entre autres, les propos étant de plus en plus volumineux et personnel, je n’avais plus le temps de tout lire et de répondre à tous comme je l’aurai voulu.
Je vous invite à lire les nombreux messages et les témoignages, auxquelles j’ai répondu, et dans lesquels il est fort à parier vous trouverez une réponse à la situation qui vous préoccupe. Je vous invite à émettre vos commentaires sur les autres articles de mon site.
Merci, chers lecteurs et lectrices, de votre compréhension et de votre gentillesse ainsi que pour votre intérêt pour mon site.

233 réflexions sur « Faire le deuil d’une personne toxique »

  1. Maro

    Je me reconnais tellement dans ce que vous écrivez… j’ai vécu cela, et auprès de plusieurs personnes finalement (famille, « amies », « copains »)

    Pour moi la meilleure des solutions a été de couper les ponts.. mais ça m’a pris des années et certaines ont réussi à presque me détruire.
    Parfois, en revanche, couper les ponts n’est pas possible… surtout quand il s’agit de votre propre famille. Alors tant pis, donnons moins de nouvelles, arrêtons de s’obliger à leur rendre visite, et limitons ces rendez-vous forcés à une ou 2 fois par an !

    Après, il faut savoir se remettre en question et ne pas fuir les personnes qui nous veulent du bien… aujourd’hui j’ai énormément de chance d’avoir un fiancé qui m’aime et me respecte, des amis sur qui je peux compter. Mais il en a fallu du temps et des larmes avant de les trouver !

    Ne laissez jamais quelqu’un vous rabaisser, vous maintenir en son pouvoir, vous faire peur… PERSONNE n’a le droit d’exercer une emprise sur personne. Il n’y a pas d’emprise bénéfique…

    Bon courage à tous, et merci pour cet article très bien écrit

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    1. coco

      Malheureusement cela fait des années que je m’en suis aperçu, mais j’ai compris avec le temps que des personnes toxiques il n y’a pas moyen de leurs faire entendre raison que le mieux est de les ignorer.

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      1. Phil

        A toi de te redonner la vie maintenant. Tu as le droit de vivre et d’être heureuse. Il tr suffit de le vouloir et d’accepter que ta mère n’ai pas su t’aimer comme il fallait. Bonne route!

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      2. Justine

        Bonjour,

        J’ai 29 ans et j’ai une mère tel que vous le décrivez. Elle a eu six enfants et sur les six, il ne lui en reste qu’une à la maison. Je fais partie de la « première fournée » d’enfants qu’elle a eus avec mon père (nous sommes 3 filles) et j’ai 3 demi-sœurs et frère qu’elle a eus avec mon beau-père.
        Quand je vivais avec elle, j’ai toujours pensé que c’était nous, ses enfants qui étions méchants, qu’on n’était pas bien et qu’elle avait raison. En grandissant, on se rend compte que ce n’est pas normal de se prendre des coups de ceinture, de martinet et de bâtons parce qu’elle ne retrouvait pas quelque chose, parce qu’on ne répondait pas comme on le voulait à des questions qu’elle nous posait, parce qu’un paquet de gâteaux avait disparu…
        Les vêtements de nos placards parce qu’ils étaient mal rangés jetés dans le jardin devant la maison, à la vue de tous, devant nos voisins dont les enfants étaient nos camarades d’école.
        Le chantage exercé sur nous pour qu’elle accepte que l’on puisse voir notre père, les rares fois où il pouvait nous prendre. Le fait d’être jetées en pleine nuit, en pyjama dans le froid parce qu’on avait fait « une bêtise » ainsi que d’avoir régulièrement le ventre vide comme punition. Dire que l’on séduisait notre beau-père et ne pas pouvoir être dans la même pièce que lui. Et pleins d’autres choses, trop énormes pour pouvoir être crues…Alors bien sûr, oui je manque de confiance en moi c’est vrai mais j’ai aussi une haine immense à l’intérieur de moi et on a beau dire que c’est une maladie, je suis désolée mais on a tous une conscience qui nous permet de distinguer le bien du mal. Elle a gâché ma vie d’enfant, d’adulte et à venir, je présume et à cause d’elle, j’ai peur d’avoir des enfants et de leur faire du mal, de reproduire tout ce qu’elle a fait! Bref, je la déteste à tel point quand je repense à ces moments et pas seulement pour ce qu’elle m’a fait à moi mais à mes sœurs et à mon frère et à mon beau-père également. Je ne sais plus qui a dit qu’on n’est pas obligés d’aimer ses parents et il a totalement raison afin de ne pas se sentir culpabilisé de cet amour qui devrait être mais qui n’est pas. Je suppose que c’est commun a tout le monde mais des fois même si ma vie est bien, et que j’y pense, j’ai envie de me suicider car c’est dur de surmonter tout ça au quotidien et d’essayer d’éviter que ça ne me touche. Et d’un autre côté, ça m’énerve de repenser à ça et que ça me touche! BREF allez comprendre…

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    2. Catherine

      Exactement on ne doit jamais laisser une personne nous rabaisser ou nous humilier . La première phrase devrait nous alerter . Dans le monde professionnel c’est courant et nos moyens d’actions sont limités quand il s’agit de notre supérieur mais dans la vie de tous les jours( famille , amour, amis) on a toujours le choix !..et il est indispensable de s’imposer pour avoir l’estime de soi . On ne peut pas être bien avec soi quand l’autre vous rabaisse et vous fait culpabiliser en permanence !!!!! Bon courage

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    3. tartinia

      j’ai coupé les ponts pendant 30 ans avec ma mère toxique, oui c’était indispensable mais cela n’a pas empeché la souffrance.
      Je la revois depuis peu pour mon fils, elle n’a pas changé, a vrai dire parfois je souhaite sa mort, c’et terrible de dire ça alors que c’est ma seule famille (a part mon fils).

      Mon père, lui, que j’adorais est mort il y a 35 ans. La vie est mal faite.
      J’ai beaucoup de haine pour ma mère.
      Je la considère comme une sale connasse, je sais on a pas le droit de dire des gros mots contre sa mère, c’est mal, je le pense quand même, fourbe et tellement gentille en apparence alors que c’est un monstre capable des pires trucs pour exister.

      ELle a toujours été complexée par sa mère qui était une belle femme et cherche à se venger de sa fille (j’étais aussi une belle femme) depuis que j’ai 50 ans donc moins jolie, moin sexy qu’avant elle me tolère car j’ai perdu à ses yeux pas mal de séduction. moi ça me permet d’avoir la paix de moins ressentir sa jalousie meurtrière. C’est errible d’en arriver à préférer être moins belle, moins attirante pour ne pas subir les foudres de sa connasse de mère.

      JE suis seule, célibataire.
      Car évidemment avec un passif pareil une mère pareille, il m’est impossible d’avoir des relations amoureuse normales, c’est toujours désastreux donc mon célibat finalement me convient mieux.

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  2. Marylene

    Vous décrivez exactement ce que j’ai vécu et ce que j’ai fait. J’ai coupé les liens pendant quelques années, fait une thérapie et quand je me suis sentie assez forte pour ne pas me laisser atteindre (autant…), j’ai repris un contact plus superficiel mais qui fonctionne quand même bien. Il y a toujours des hauts et des bas, mais ça m’atteint moins maintenant et je suis capable de me dire que je fais ce qui est bon pour moi (même si la personne en question n’est pas toujours d’accord). Il faut dire que le soutien des gens autour de moi m’a aussi donné beaucoup de force. Merci pour ce bel article. Ça marche!

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  3. Pascal

    Je me retrouve entièrement dans cet article: ma femme n’a eu aucun respect pour moi pendant 10 ans, m’a trompée, me ment en permanence, ne me donne aucune affection et est parvenue à me manipuler en me disant que, si elle était comme ca, c’était de ma faute. De son côté, elle ne donne également aucune affection à ses enfants.

    Je lui ai tout donné, je suis quelqu’un de bien, j’ai accepté ses deux enfants, que j’ai éduqués comme les miens et nous en avons encore eu deux ensemble.

    Mais en effet, mon enfance très difficile m’a amené à redouter d’etre une nouvelle fois abandonné. Je l’ai payé très cher en acceptant ce que m’a fait subir ma femme, mais je pense, j’espère, avoir enfin compris: je l’ai obligée à quitter le domicile familial. J’espère tenir le coup et ne pas accepter qu’elle revienne.

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  4. France

    Bonjour,
    Merci pour ce bel article.
    Juste un petit mot pour vous dire que ça fait 17 ans que je me suis éloignée de tous les membres de ma famille. J’ignorais qu’ils étaient tous toxiques. C’est mon médecin qui m’a dit de m’éloigner après lui avoir dit que je souhaitais mettre un terme à ma vie parce que je rendais chacun des membres de la famille malheureux. Et après 15 ans de longues et ardues thérapies dans lesquelles j’ai pris conscience avoir vécu toutes les formes de violence. Je viens tout juste de me réapproprier ma vie. La réappropriation a eu lieu grâce à une ultime démarche à Viol Secours pour les agressions sexuelles subies dans mon enfance par mon père. Aujourd’hui, je peux dire que je me sens parfaitement bien et en harmonie avec moi-même ainsi qu’avec la décision suite à cet article de continuer à rester loin d’eux tous.
    Maintenant que ma vie m’appartient enfin et que c’est à moi seule de décider ce que j’en ferai, je sens un goût de vivre monter en moi et ça c’est merveilleux, fabuleux et extraordinaire. Je peux même affirmer que je sais ce que je veux faire dans la vie et de ma vie.

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  5. Nicole Courval

    Dernièrement j’écrivais que je devrais me libérer du pouvoir constant d’une personne qui est ma mère. Ça m’a fait du bien de lire le message d’espoir que tu nous as partager, je l’ai fait dans plusieurs domaines de ma vie sauf celui avec ma mère et il est important pour moi de me donner cette chance là pour continuer à être bien avec moi-même. Merci beaucoup

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  6. Laurence

    Bonjour, Il est vrai que cela fait du bien de se séparer de cette personne toxique. J’ai 32 ans, j’ai depuis l’enfance été victime de mon père qui ma toujours dit qu’il voulait avoir un garçon et non une fille. Ambiance de peur à la maison, il frappait ma père et elle a toujours eu peur de lui et moi aussi. Jusqu’à ce que je prenne mon indépendance, j’ai été victime de coup et de violence morale de sa part! Pas le droit d’avoir des ami(e)s, ni de sortir, ni de donner son avis, ni de porter des vêtements de jeune fille. sinon c les coups! et toujours à répéter qu’une femme à sert à obéir à son mari et qu’elle soit être soumise! toujours à être traité de nul, de zéro sans chiffre et j’en passe! il ma même dit une fois que son chien valait mieux que moi. Aujourd’hui à 32 ans j’ai eu le courage de l’affronter et lui dire combien il ma fait souffrir. Il a tout nié en bloc et ma traité de folle, que j’avais inventé tout ça et que je suis dangereuse! et ma même menacé de me déshérité si je continue à dire cela. Je lui ai dit que je ne reviendrais pas sur mes propos, c’est pour moi une délivrance du boulet que je traîne depuis 32 ans. Je préfère ne rien avoir en héritage si c’est le pris de ma liberté. En tout cas cela ma fait un bien fou d’avoir pu vider mon coeur.

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    1. madeleine Auteur de l’article

      Bonjour Laurence, je trouve votre commentaire positif et instructif, c’est pour cette raison que je le publie, malgré le nombre déjà important.
      Je vous félicite d’avoir «OSEZ», osez prendre votre place, osez dire tout haut ce qui vous faisait souffrir, osez vous respecter. Il y a plusieurs façons de se respecter, vous avez choisi cette façon pour prendre votre place et c’est correct. Personne ne mérite de se faire traiter comme ça.

      Il est peut-être encore trop tôt pour le faire, puisque je comprends que vous avez parlé à votre père il n’y a pas très longtemps, mais je vous invite à faire une introspection.
      Laissez passer un peu de temps et posez-vous cette question.
      Est-ce que malgré toutes ces méchancetés de votre père, la petite Laurence n’a pas essayé toute sa vie de plaire à son père d’une façon ou d’une autre. Que ce soit en travaillant plus fort, en faisant ce que les garçons font ou en étant responsable? Autrement dit, la petite Laurence a essayé de se faire aimer par son père.

      Si la réponse est oui, alors sachez que la petite Laurence ne cessera pas pour autant de vouloir se faire aimé par son père. La grande Laurence a pris position, mais la petite, elle, veut encore probablement plaire à son père. Les liens émotionnels entre la petite et son père sont encore là.
      Je ne veux absolument vous décourager ou vous faire peur, je veux seulement que vous compreniez bien ce qui se passe. Soyez prudente, certains schémas (patterns) répétitifs pourraient s’installer dans votre vie pour remplacer l’amour de votre père.
      Autre chose, c’est normal que votre père nit tout ce qu’il vous a fait. En le confrontant de cette façon, c’est à son «ego» que vous avez parlé. La seule et unique façon de lui faire réaliser les souffrances qu’il vous a faites, c’est en touchant son cœur, mais pour pouvoir parler à son cœur, il devra y descendre, et ça, ce n’est pas facile pour un homme comme lui.

      Bonne liberté Laurence!

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      1. giginou

        bonjour, je me retrouve dans le discours de Laurence. J’ai moi aussi un père très autoritaire, bourru, rustre, violent, peu causant et j’ai un blocage avec les hommes qui me viendrait de ma petite enfance. Mon père a toujours voulu un garçon et il n’a eu que des filles:3, je suis donc la 3ième. Déjà, à l’école, nous étions les bêtes noires car tout le monde savait que nous étions malmenées…
        J’ai malgré tout eu 2 enfants avec un homme qui m’a trahit au cours de notre vie de couple. Aujourd’hui, je ne fais plus/pas confiance aux hommes(cela fait 2,5 ans que nous sommes séparés/divorcés et j’ai du mal à refaire ma vie.
        voilà, je suis suivie en psychothérapie depuis 3 ans maintenant, un grand travail a été fait sur moi, je me sens plus libre et j’ai pris conscience qu’il me fallait penser à moi et faire des choses pour moi… je vais de mieux en mieux.. merci pour votre écoute.

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    2. chevrier Michèle

      Votre Père n’est pas digne de vous, excusez-moi de vous dire cela, c’est un sale type, tous ceux qui rabaissent les autres n’ont pas de valeur, vous avez bien fait de vous éloigner de lui, vous pouvez vivre votre vie avec sérénité.

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    3. Sarah

      Laurence, vous venez de raconter mon histoire… Mon pere me rasait la tete, me jetait mon maquillage et dechirait mes vetements un peu trop flashy ou denudés ccar c’est « pour les prostituées »… Sans parler d’un tas d’autres manipulations plus horribles les unes que les autres… Il est tellement vicieux que maintenant que je suie une belle jeune femme, il ne fait rien pour me contrarier car je saurais me defendre… Pas facile de realiser que son pere est en fait un abuseur et un lache…

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  7. Marilyne

    je raconte la suite je nai jamasi le droit a un signe d’affection, et il avait des soucis de délits de fuite je lui ai avancé une somme 500 € pour faire sa carte grise et sa plaque d’immatriculation, je n’ai eu aucun merci, des insultes en rabaissement, moi je prends ma voiture toujours ma relation avec lui ressemble a la chanson MON MEC A MOI, et l’impression de passer pour la folle de service alors que j ‘ai des sentiments et qu’il n’y a aucune remise en question rien ……..

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  8. Marilyne

    Bonjour,

    J’ai du mal a me l’avouer mais je pense être dans une relation toxique je me voile encore la face, j ‘ai été même en hôpital psychiatrique, j ai fais une ts pour un homme qui a 29 ans qui vit chez ses parents, qui n’a pas d’emploi, qui a un casier, qui je pense ( il nie les faits) je pense il profite de moi,pour le confort, le sexe, je ljui fais a manger il a un endroit ou squatter, devant ses amis il me rabaisse, ja:mais un mot tendre, jamais un signe d’affection, que des belles paroles : on partira en vacances etc …. et je n’ai jamais eu le droit

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