Faire le deuil d’une personne toxique

Y a t-il une personne toxique dans votre vie?

Une personne toxique fait du mal, blesse et fait souffrir une autre personne. Elle ne reconnaît jamais ses torts, ni n’éprouve aucun regret des gestes qu’elle pose.

Une personne toxique fait du chantage affectif et est insensible à sa victime.

Pour arriver à ses fins, elle peut mépriser, jalouser, rabaisser, juger, faire du harcèlement ou manipuler de toutes sortes de façon sa victime. Elle fait en sorte que tranquillement sa victime perde l’estime de soi et devienne son bouche-trou, afin de garder l’emprise sur elle.

La plus grande peur d’une personne toxique est de perdre le pouvoir qu’elle exerce sur sa victime. Elle ne souhaite aucunement la voir s’épanouir et réussir sa vie. Alors, elle sabote les efforts que cette dernière fait pour mener une vie heureuse et productive.

On peut avoir une relation toxique avec un parent, un ami, un collègue de travail, un conjoint (conjointe) ou même nos propres enfants.

C’est difficile de croire que ce sont les gens qui vous sont les plus chers, qui abusent de vous.

Le début d’une relation toxique

Une relation toxique a presque toujours comme base une famille dysfonctionnelle qui mène à une dépendance affective. Pendant votre enfance, on vous a appris qu’il fallait plaire pour être aimé. Qu’il fallait vous oublier et faire ce que vos parents vous disaient, sans écouter vos propres besoins. Très vite, vous avez compris en tant qu’enfant que si vous voulez de l’amour, de l’attention ou simplement être vu de vos parents (ou d’un parent), vous devez être à la hauteur de leurs attentes. Cela devient avec le temps du chantage affectif de la part des parents. C’est comme s’ils vous disaient, je vais t’aimer, si tu agis ou tu fais ce que je te dis de faire.

Avec le temps, vous grandissez et ce lien de dépendance devient de plus en plus fort et toxique.

Vous quittez le nid familial pour vous marier et vous vous rendez compte après quelques années que la femme ou l’homme que vous avez marié fait exactement le même chantage affectif que votre père ou votre mère. C’est-à-dire, vous fait croire que pour avoir de l’amour, il vous faut accepter de vous oublier et de vous laisser dénigrer.

Pourquoi je reste dans cette relation?

Il y a de fortes chances que si vous restez dans une relation toxique, vous vivez un ou plusieurs de ces états d’être:

  • Vous avez peur d’être seul
  • Peur de vous sentir abandonné.
  • Peur de prendre votre place
  • Vous manquez d’estime de vous
  • Vous vous sentez vulnérable
  • Vous vous sentez coupable

Pourquoi est-ce si difficile de sortir d’une relation toxique?

Tout simplement parce que vous êtes dans l’attente.

Vous espérez que peut-être un jour cette personne va vous donner un peu de reconnaissance, de bonheur ou de l’amour. Exactement comme lorsque vous étiez enfant et que vous attendiez désespérément que papa ou maman vous voit vous reconnaisse et vous aime. C’est pour cette raison que c’est si dur de sortir d’une relation toxique. C’est votre enfant intérieur qui est encore en attente.

Pour sortir de ce genre de relation, il faut faire le deuil de vos attentes, de tout ce que vous aurez aimé recevoir de cette personne. Il faut accepter que jamais vous n’ayez ce que vous attendez de cette personne. C’est d’accepter aussi que vous ne puissiez jamais changer cette personne.

Lorsque vous étiez enfant, vous aviez besoin de vos parents pour combler vos besoins affectifs. C’est normal qu’un enfant s’attende à recevoir de l’amour de ces parents. Mais en tant qu’adulte, il faut prendre conscience que ce n’est pas le rôle de l’autre de combler vos besoins. Vous pouvez les combler par vous même et ainsi, devenir responsable de votre bonheur.

Comment s’en sortir?

Rien ne changera si vous ne faites rien. Dans ce cas-ci, c’est faux de dire que le temps arrange les choses.

Il faut prendre le temps de vous retrouver. De retrouver votre identité, votre essence et de vous faire confiance.

Ce n’est pas toujours nécessaire de quitter définitivement la personne toxique, surtout si c’est une personne à laquelle vous tenez vraiment (ex.: un enfant, un parent). Quelques fois de s’en éloigner quelques semaines ou mois ou même des années, peut être bénéfique. Le temps de reprendre des forces, de réfléchir et de se retrouver soi-même.
Si plus tard, vous voulez rebâtir quelque chose avec cette personne, vous serez plus en état de le faire.

Si pour vous, la meilleure décision est de couper les ponts définitivement, alors faites-le et sachez que ce n’est pas d’être égoïste que de penser à soi.

Votre entourage (qui n’est pas au courant de ce que vous vivez pour la plupart du temps) vous dira sans doute:

Tu as juste une mère, un fils, etc. Tu devrais faire des efforts.

Ces gens-là ne savent pas à quel point vous souffrez en dedans. La décision de couper les ponts n’est jamais facile. Mais à partir du moment où vous êtes bien dans votre décision, ce qu’en pensent les autres n’est pas vraiment important.

Aucune relation ne vaut le coup de continuer à coup de chantage affectif, par peur de l’abandon.
Sortir d’une relation toxique, ce n’est pas faire du mal à l’autre. C’est d‘ouvrir les yeux, d’ouvrir son cœur et de s’aimer assez pour ne plus accepter de vivre dans cette relation.

Une personne qui vous aime vraiment vous laissera libre d’être vous-même.

Aimer ce n’est pas SE donner et s’oublier, c’est de donner et partager.


Veuillez, s’il-vous-plaît, prendre note de ceci : 

Cet article « Faire le deuil d’une personne toxique » a suscité un important achalandage de commentaires, d’échanges et de partages, dont je tiens à vous remercier. Conséquemment il a généré de nombreuses réponses de ma part.

Par souci de vous éviter une lecture redondante des situations vécues semblables qui reviennent de plus en plus et qui génèrent des réponses similaires, j’ai décidé de ne plus ajouter de commentaires pour cet article.

Entre autres, les propos étant de plus en plus volumineux et personnel, je n’avais plus le temps de tout lire et de répondre à tous comme je l’aurai voulu.
Je vous invite à lire les nombreux messages et les témoignages, auxquelles j’ai répondu, et dans lesquels il est fort à parier vous trouverez une réponse à la situation qui vous préoccupe. Je vous invite à émettre vos commentaires sur les autres articles de mon site.
Merci, chers lecteurs et lectrices, de votre compréhension et de votre gentillesse ainsi que pour votre intérêt pour mon site.

233 réflexions sur « Faire le deuil d’une personne toxique »

  1. bulle

    suis-je toxique ?
    mon mari m’a quitté après 22 ans ensemble dont 15 ans de mariage. D’après lui, je l’ai toujours humilié. Pourtant, j’ai toujours cru bien faire, je me suis battue pour le rendre heureux (partage de ces passions, organisations de petites surprises sur ce qu’il aimait) et aujourd’hui, je suis comme il dit de « trop ». Pourtant c’est l’homme de ma vie. Il est en dépression depuis plusieurs mois déclenchée à la suite d’un gros changement à son travail (il est en arrêt longue maladie). C’est peut-être à cause de moi ? Oui, je suis quelqu’un d’exigeante mais notre vie était pourtant harmonieuse. Il me disait toujours « on est une équipe » mais maintenant il pense que c’est grâce à lui car il faisait « tampon » pour que tout se passe bien. Je suis anéantie, je me pose beaucoup de questions. J’ai 2 filles (dont 1 ado) et ne voudrais pas reproduire ce schéma involontaire avec elles. Je n’arrive pas à trouver le bon dosage entre autorité et laxisme. J’espère que je n’ai pas fait déjà trop de dégâts. Même en écrivant ces mots, je me pose encore la question à savoir si je n’essaye pas de vous manipuler vous aussi. Comment savoir si je suis vraiment toxique ? Et comment changer ?

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  2. Karine

    Bonsoir , je suis nouvelle sur ce site et de vous lire me réconforte …..je me sents moins isolée dans cet enfer car oui nous vivons un enfer….pour moi ça a duré 46 ans…oui 46 ans à essayer de survivre à une mère toxique je passe les détails qui prendraient des pages…j’ai été rabaissée, humiliée , pas aimée enfant non désiré et j’en passe …toute mon enfance j’ai pleuré, serré les dents ou encore essayé être ce que l’on voulait que je sois. Malheureusement ce n’était jamais bien. À l’adolescence ma survie à été d’être une ado rebelle pour dire tu ne me veux pas je ne vaux rien pour toi alors je vais te montrer que j’existe et je ne serai plus docile puisque ça ne change rien…malheureusement pour moi son comportement n’a pas changé . De plus elle faisait tout derrière le dos de mon père car pour lui j’étais difficile et elle parfaite….bref ce qui m’a sauvé c’est d’avoir rencontré mon mari qui lui m’a cru et à vu clair en son jeu machiavélique…. Un homme merveilleux qui me soutien et m’a aidé à couper les ponts avec elle en ce début d’année… J’ai tout raconté à mon père qui ne me crois pas mais je m’en doutais… Maintenant je vais peut être pouvoir vivre pour ma famille et pour moi….je sais que je n’aurai jamais rien d’elle et je n’attends plus ce qu’elle est incapable de me donner..l’amour d’une mère

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  3. Lena

    Bonjour, je sors typiquement de ce genre de relation…et c’est très récent ! Il s’agissait de mon conjoint, et il faut dire que nous nous connaissions depuis longtemps puisqu’il s’agissait de mon premier amour. J’ai pu constater à quel point nous restons accroché à une image, à l’espoir. C’est fondamentalement la plus grande partie de notre attache morale. Mais ce n’est pas réaliste. Le harcèlement moral est d’une grande violence. J’ai pourtant subit des violences conjugales physiques mais ça n’a même pas été le pire. Les mots ont une portée énorme…dangereuse. Je me demande comment j’ai pu modifier à ce point ma vision de l’amour, pour arriver à penser qu’il s’agissait de ça…ça n’est pas de l’amour…c’est bien autre chose. Nous étions tous les deux des gosses à problèmes, mais un de nous deux avait du prendre le rôle de parent, et complètement tué la moindre esperance de recevoir quoi que ce soit en retour. L’ingratitude, l’impression de ne jamais en faire assez….l’ignorance, les limites qui se dépassées sans cesse comme s’il n’y avait pas de bout…malgré la sensation insoutenable que ça ne pouvait pas être pire…. Au final j’ai eu le courage de le quitter. J’en suis arrivée à un point où je ne pouvais avoir de regrets, puisque j’avais tout tenté. J’ai finalement plus eu de peine pour lui que pour moi, car dès l’instant où j’ai eu du recul je me suis dis « comment est-ce que j’ai fait pour supporter ça ? ». Je n’ai pas l’habitude d’écrire des témoignages sur internet et la trouvaille de cet article est un pure hasard. Mais je tiens à conseiller toutes les personnes dans cette situation : Ne vous mettez pas plus de pression que vous n’en avez déjà. Vous saurez quand il n’y a plus à sauver, plus rien à voir. Parce que cette personne fera tout pour réveiller en vous une force qui vous sauvera. Si ce n’est pas le cas, faites les choses plus en douceur, reprenez petit à petit une bulle personnelle : de la musique dans les oreilles, l’éveil de vos rêves d’enfant, des activités, en bref faites vous revivre petit à petit et voyez quelles conclusions votre être aura à dire ou à penser après cela…Courage. Soyez humains, n’en voulez à personne.

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  4. murielle

    Vouloir comprendre en 1989 j’ai acheté le livre de Susan Forward !! (parents toxiques ) aux éditions Stock !j’ai eu des réponses !! je l’ai toujours ! j’ai même eu un soucis de le garder dans ma bibliothèque !! je comprends les anecdotes !! on est vulnérables en les ayant vécus !

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  5. rachelle

    Bonjour,
    Toute ma vie sous l’emprise d une mère qui m insultait sans arrêt, à ses yeux qu’une grosse incapablej ai vécu avec elle jusqu à 31ans jamais eu le courage de partir malgré toute cette torture psychologique et j ai déjà reçu des coups après des disputes verbales je lui disait du fait que sa vie avec mon père fut un gros échec elle se vengeait, tout les jours matin soir des insultes sur mon physique sur ma vie j ėtais célibataire à l ėpoque mais malgrė tout ça je m occupais d elle je lui offrais tout ce dont elle avait besoin. Et maintenant je me suis marier mon mari est au courant des disputes et des insultes qu elle m envoyait, il ne veut pas la rencontrer, je suis enceinte et pour me faire payer elle m a dit qu elle ne viendrait pas me voir à l hopital, j ai d autres soeurs certaines d entre elles n ont jamais considėré ma mère bin elle les traite comme des princesses c est bizarre ma mère n a jamais fait attention a moi qui voulait tant pourtant et la mes seurs sont contre moi et mon mari. J ai décidė de couper les ponts m ėloigner mais malgrė toute cette souffrance j aime mon père qui a toujours ėté spectacteur d une mère diabolique.

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  6. YRISSIA

    J’aimerai pouvoir couper court à la relation toxique que j’ai avec ma mère…mais comment faire quand cette dernière a une santé fragile ? Tous les autres membres de la famille lui ont tourné le dos à cause de ses sauts d’humeur intempestifs. Sans mes visites elle se laisse dépérir (elle a 63 ans et souffre entre autres de troubles de la personnalité, de dépression et d’une SEP) et en allant la voir je ne fais que la maintenir en vie puisque psychologiquement elle va très mal et qu’elle ne fait rien pour arranger les choses (elle est incapable de se remettre en question). Elle oscille entre les crises de larmes, les plaintes sans fin, les crises de nerfs inutiles, la méchanceté au sens pur du terme et de vagues (pseudo)instants de lucidité où elle semble s’en vouloir de nous faire tellement souffrir…je ne sais + quoi faire. J’ai 31 ans et voilà déjà la moitié de ma vie que je suis sous AD et anxiolytiques par sa faute. Si quelqu’un lit ce message et qu’il souhaite m’apporter son avis ou conseil, ce sera avec grand plaisir, encore merci.

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  7. veronique

    bonsoir, je me suis sortie d’une relation au dela du toxique ou j’ai failli mourir.je croyais etre libre enfin qd j’ai rencontré un autre homme. en 4 mois j’ai compris que j’avais changé d’homme, pas de relation. aussi toxique que l’autre. et OUI je me sens seule et OUI je redoute l’abandon. a tel point que je n’arrive toujours pas a lui dire que c’est fini meme si j’espace ls contacts…tou ce que vous avez écrit je le sais. Consciemment.
    je ne sais toujours pas pourquoi je ne coupe pas les liens..definitivement. pourquoi je me sens coupable de le laisser alors qu’il ma escroquée, trompée humiliée menti…

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  8. Catou

    Voici, Je suis aussi pris avec une famille toxique. Nous sommes 4 et je suis la cadette. Mon père est un grand narcissique et ma mère a peu voire pas d’intelligence émotionnelle. j’ai choisi un mari qui ne ressemble en rien à mon père… J’ai réussi à me défaire de patters relationnels répétitifs dysfonctionnels à la lecture d’un livre extraordinaire « Attached the new science of adult attachment ». C’est alors que j’ai pû choisir une personne qui présentait un style d’attachement sécurisé et ceci m’a aidé à continuer à me réparer et surtout à développer ma relation, puisqu’avant j’avais surtout des relations courtes et passionnées mais sans futur…

    Je me suis mariée cet été avec un homme que biensûr ils n’appréciaient pas. Ils lui ont fait savoir de toutes sortes de façons qu’il n’était pas à leur hauteur. Alors qu’ils avaient largement contribué au mariage de mes soeurs, à moi il ne m’ont rien donné. La famille de mon mari a été plus généreuse qu’eux. De plus ils ont refusé de faire un discours, jusqu’au dernier moment puisqu’ils se rendraient compte sûrement que cela ne serait pas bon pour leur image. Ma soeur aînée est quant à elle idéalisée par mes parents. j’ai pris soin dans les préparatifs de mon mariage de ne pas l’y inclure et le jour du mariage, elle s’est présentée avec une robe rouge longue style bal masqué. Elle a aussi ridiculisé les gens qui faisaient des discours et les a trait. avec mépris, incluant moi, sa soeur. Je ne pensais jamais qu’elle irait aussi bas. Elle a tellement fait de bruit à sa table que par moment il était difficile d’entendre et même une table voisine leur a dit de se taire. Biensûr mes parents n’ont rien reconnu. À notre table était assit de la paremnté de mon mari et mes parents ne leur ont même pas dit bonjour, à part la soeur de mon mari qu’ils connaissaient. Lorsqu’ils ont quittés, ils ne m’ont pas averti ni félicité. Dans leur somptueuse maison de campagne où trône plusieurs photos sur leur buffet, et malgré que je leur ai envoyé plusieurs photos de notre mariage, aucune de celles-ci n’est exposé. La seule qui y est visible du mariage est celle de ma soeur aînée avec ses 3 enfants.
    Cela fait plusieurs années que je me suis distanciée car j’ai pris conscience du peu que ma famille me donnait (à part ma soeur Marie). Je me porte souvent beaucoup mieux lorsque que j’ai moins de contact. Mais voilà je suis allée les voir avec mon mari à Noël et l’absence de photo m’a de nouveau rappelé leur refus de reconnaître cet événement qu’ils ont tout fait pour boycotter. Lorsque je coupe il me blâme de ne pas donner de nouvelles et lorsque je donne des nouvelles, il y a presque toujours des commentaires méchants que j’ai de la peine à tolérer. En lisant les commentaires, je me dis que je doit persister et couper davantage et ce sans me sentir coupable. J’ai la chance d’avoir une belle famille qui me supporte et qui me donne ce que je n’ai jamais eu de ma famille.

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  9. annie

    Bonjour
    votre article m’a extrêmement touché.
    j’ai28 ans, adoptée à 10 ans par ma tante car mes parents sont morts
    ma tante ( mère adoptive) me stresse énormémement, elle crie pour un rien, ne cesse de me repeter qu elle a fait tel ou telle chose pour moi, ça me culpaibilise, j’ai l’impression de lui redevoir toute ma vie.
    elle m’insulte me rabaisse, sans cesse au moindre truc, je suis pas bien en sa présence, je m’entend bien avec mon père adoptif, elle est jalouse, elle me soupçonne de coucher avec mon père alors que c ‘est pas vrai. j’ai décidé de partir sans donner les nouvelles mais le problèmes c ‘est que mes freres vivent avec elles ils sont encore mineurs. je me dis de toute façon je ne peux pas couper tout lien car un jour je la croisera toujours dans un évènement familial. faut toujours essayé de s ‘adapter à son humeur sinon ça passe pas. elle veut decider qui je fréquente, elle donne les conseils mais ce sont les volontés imposées on sait qu’implicitement si on respecte pas elle se fâche. loin d ‘elle je me sens mieux mais je me culpabilise pour mes freres. sans oublier qu’elle nous repète que c ‘est à cause de nous elle n ‘a pas pu avoir d ‘enfant ..je ne sais plus quoi faire. merci pour votre attention

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  10. tartinia

    Ma mère est extrêmement toxique avec moi uniquement. Car les gens toxiques ne le sont qu’avec ceux qu’ils n’aiment pas tout simplement.
    Par contre j e ne pense pas que leur plus grande peur est de ne plus avoir le pouvoir.

    Les gens toxiques n’ont pas peur en fait. Ils n’ont pas d’empathie et pas de sentiments ni de regret,l aplupart arrive avec un applomb à se faire eux même passer pour des gens très très bien vis à vis de l’entourage. Seuls ceux qui subissent leur torture psychologique savent qu’ils le sont mais socialement souvent ils sont très bien vus

    La seule solution est lévitement. En fait finir par devenir totalement indifférents.
    Ce sont des gens qui sont avant tout très superficiels et accordent de l’importante au statut, à l’image etc. Tout ce qui est profond les emmerde profondément.

    Donc, non ils n’ont pas peur. Car ils se donnent toujours les armes pour obtenir ce qu’ils veulent, ne sont jamais dépressifs ou angoissés existentiels. Tant que l’image d’eux renvoyée leur permet de briller un minimum cela les nourrit.

    CE sont leurs victimes qui sont en dépression.

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    1. madeleine Auteur de l’article

      Bonjour Tartinia, permettez-moi de vous dire que la majorité des personnes toxiques ont de l’estime pour leur victime, elles en sont dépendantes. Elles en ont besoin pour jouer leur rôle de narcissique. Malheureusement, il y a des personnes qui s’enfoncent davantage et qui ne respectent plus du tout leur victime et comme vous dites la solution est de partir et de l’éviter.
      Lorsque je parle de peur, tout ça est inconscient. Dès qu’elles ressentent un danger, elles attaquent et ça finit par faire des personnes contrôlantes, méfiantes et même méchantes avec le temps.

      Répondre
      1. tartinia

        Merci d’avoir pris le temps de me répondre ça fait plaisir.
        A vrai dire jai 50 ans et je ne sais plus trop quoi penser des gens toxiques.
        J’ai un métier créatif, artistique et je sais que ces gens là ne sont pas créatifs mais donnent le change.
        Si je prends ma mère par exemple tout le monde la trouve absolument charmante, gentille, douce, serviable, à l’écoute. Même si elle est un peu disons, froide.
        Elle a beaucoup d’amis, une vie sociale très développée, n’ a jamais été qittée par unhomme (ses deux maris sont morts), ne sait pas ce qu’est un chagrin d’amour ou tout simplement d’avoir eu des épreuves jeune, elle a toujours été plutôt gâtée.
        J’ai croisé d’autres personnes toxiques plus « agressives » ou violentes en apparence, certe, au finalement la violence c’est la négation de l’autre.

        Dans ma famille bien sûr j’étais mal vue car artiste et « bizarre ». Forcément.
        J’ai fait des dizaines d’années de travail sur moi.

        Je pense que dès quon et rejeté par sa propre mère et qu’on est seule, on le trimballe toute sa vie, on devient un « boulet » pour les hommes aussi en amour qui profitent finalement surtout si on a été jolie et sensuelle.

        Je suis très pessimiste parce que je crois que les gens ne changent pas, que les gens authentiques sont rares et que ceux qui ont beaucoup d’amis ne sont pas toujours les plus authentiques. En bref, quand on a pas été aimé, qu’on a été rejeté jeune, on le paye toute sa vie, après, o peut s’en sortir en cultivant ses talents comme je l’ai fait, étant très battante malgré les dépressions. Ma mère ou les gens toxiques que je connais misent avant tout sur le matériel. Les possessions et souvent se plaignnt de n’avoir pas d’argent. Enfin. Vous avez raision d’une certaine manière, ma mère a toujours été jalouse de moi mais ne l’admet pas.
        Dépendante par contre j en’y crois pas trop, elle a vécu très très bien sans moi pendant 35 ans, m’ayant mis à la porte à l’âge de 17 ans (mon père venait de mourir en plus j’étais desespérée mais son mec ne m’aimait pas).

        Elle semble aimer mon fils mais toujours en faire valoir me semble-t-il.
        Bref je ne sais pa ssi c’est l’approche de Noêl mais je ne suis pas hyper positive ce soir. Je trouve que c’est surtout les gens comme moi qui ont été abandonnés ou rejetés car « différents » ou « spontanés », qui sont dépendants affectifs mais dans le fond vous avez peut-être raison. Merci encore en tous les cas, je suis touchée.

        Répondre
        1. tartinia

          Merci d’avoir pris le temps de me répondre ça fait plaisir.
          A vrai dire jai 50 ans et je ne sais plus trop quoi penser des gens toxiques.
          J’ai un métier créatif, artistique et je sais que ces gens là ne sont pas créatifs mais donnent le change.
          Si je prends ma mère par exemple tout le monde la trouve absolument charmante, gentille, douce, serviable, à l’écoute. Même si elle est un peu disons, froide.
          Elle a beaucoup d’amis, une vie sociale très développée, n’ a jamais été qittée par unhomme (ses deux maris sont morts), ne sait pas ce qu’est un chagrin d’amour ou tout simplement d’avoir eu des épreuves jeune, elle a toujours été plutôt gâtée.
          J’ai croisé d’autres personnes toxiques plus « agressives » ou violentes en apparence, certe, au finalement la violence c’est la négation de l’autre.

          Dans ma famille bien sûr j’étais mal vue car artiste et « bizarre ». Forcément.
          J’ai fait des dizaines d’années de travail sur moi.

          Je pense que dès quon et rejeté par sa propre mère et qu’on est seule, on le trimballe toute sa vie, on devient un « boulet » pour les hommes aussi en amour qui profitent finalement surtout si on a été jolie et sensuelle.

          Je suis très pessimiste parce que je crois que les gens ne changent pas, que les gens authentiques sont rares et que ceux qui ont beaucoup d’amis ne sont pas toujours les plus authentiques. En bref, quand on a pas été aimé, qu’on a été rejeté jeune, on le paye toute sa vie, après, o peut s’en sortir en cultivant ses talents comme je l’ai fait, étant très battante malgré les dépressions. Ma mère ou les gens toxiques que je connais misent avant tout sur le matériel. Les possessions et souvent se plaignnt de n’avoir pas d’argent. Enfin. Vous avez raision d’une certaine manière, ma mère a toujours été jalouse de moi mais ne l’admet pas.
          Dépendante par contre j en’y crois pas trop, elle a vécu très très bien sans moi pendant 35 ans, m’ayant mis à la porte à l’âge de 17 ans (mon père venait de mourir en plus j’étais desespérée mais son mec ne m’aimait pas).

          Elle semble aimer mon fils mais toujours en faire valoir me semble-t-il.
          Bref je ne sais pa ssi c’est l’approche de Noêl mais je ne suis pas hyper positive ce soir. Je trouve que c’est surtout les gens comme moi qui ont été abandonnés ou rejetés car « différents » ou « spontanés », qui sont dépendants affectifs mais dans le fond vous avez peut-être raison. Merci encore en tous les cas, je suis touchée.

          PS : ce qui est sûr c’est que les personnes toxiques ne s’en prennent pas aux gens par hasard. Ils ne s’attaquent pas quand il n’y a pas de prise. Merci encore.

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