Archives mensuelles : octobre 2016

Le temps de la gastro est de retour…

Ayez les bons réflexes pour l’éviter!

La gastro-entérite, qu’on appelle plus familièrement « gastro », est une affection saisonnière de l’automne et de l’hiver. Aussi appelée « grippe intestinale », elle n’est habituellement pas causée par le virus de la grippe mais par un autre virus.
Il arrive quand même que la gastro soit occasionnée par une infection bactérienne ou parasitaire du tube digestif.

Qu’est-ce que la gastro-entérite?

La gastro-entérite est un trouble digestif fulgurant qui cause nausées, vomissements, crampes à l’abdomen et diarrhée.
Elle est le symptôme apparent d’un problème sous-jacent. La cause majeure est très souvent le débalancement de la flore bactérienne ou appelée plus communément, la flore intestinale. Cette flore représente 70% du système immunitaire. On peut comparer la flore bactérienne à des soldats qui sont là pour nous défendre. Lorsque les soldats sont affaiblis, les intrus (microbes, bactéries, virus) peuvent entrer plus facilement dans le tube digestif.

Les symptômes

    • Diarrhée
    • Perte d’appétit
    • Crampes abdominales
  • Vomissements (à l’occasion)

Dans certains cas :

    • Nausées et vomissements apparaissant brutalement
    • Une légère fièvre (38 ºC ou 101 ºF)
    • Maux de tête
    • Chez les adultes en santé, les symptômes durent d’un à trois jours.
  • Exceptionnellement, ils peuvent persister jusqu’à sept jours.

Après contamination, les symptômes surviennent…
De 12 heures à 24 heures plus tard, si c’est un virus.
1 heure à 12 heures plus tard, si c’est une bactérie.

Comment l’éviter?

misos-compressé

La meilleure façon d’éviter la gastro est d’avoir, comme mentionné plus haut, des soldats protecteurs en santé qui sont les bonnes bactéries de notre flore bactérienne. Cette flore de bonnes bactéries est votre première ligne de défense. Lorsque vos bonnes bactéries sont en forme et en nombre suffisant, les virus et bactéries nuisibles sont expulsés très rapidement.

Au niveau alimentaire, il est très possible d’établir et de maintenir une bonne flore bactérienne. Le miso et les lactofermentations ou fermentations lactiques (pas les marinades!) sont des aliments quasi miraculeux pour la reconstitution de la flore intestinale et bactérienne en générale.

Les Aliments Massawippi sont producteurs de misos de très grandes qualités. Vous trouverez les misos dans les frigos des magasins d’alimentation naturelle de même que les lactofermentations.
Plus bas, vous trouverez aussi des suggestions de produits naturels à prendre à titre préventif et même curatif.

Laver les mains

Laver ses mains régulièrement à l’eau savonneuse (surtout avant de manger, avant de préparer les repas).
Ne pas mettre les mains dans la bouche. C’est la façon la plus courante d’attraper la gastro.

Le mal-a-dit ou la maladie qui nous parle…

Comment se fait-il que des gens qui travaillent dans un même espace n’attrapent pas tous la gastro ou le rhume ou encore la grippe ?

Bien sûr, il y a toute la mécanique physiologique, système immunitaire défaillant, mauvaise alimentation, etc, à prendre en considération. Mais encore… est-ce vraiment la seule raison ?
Et si notre corps nous parlait de ce que la tête veut exprimer ?

Dans toutes approches symboliques du mal-a-dit, chaque organe est relié à une fonction psychologique. Le type de maladie que nous développons nous mène droit sur la piste de la tension inconsciente qui nous habite. Notre psyché nous envoie trois types de messages corporels : les tensions (musculaires ou autres), les traumatismes (chocs, coupures, entorses, fractures ou autres, vont se produire en des endroits bien précis de notre corps où, conformément à ce qu’enseigne l’acupuncture, ils stimuleront ou débloqueront les énergies du point touché) la maladie (nous met dans l’obligation de nous arrêter totalement pour nous tourner vers nous-mêmes et nous interroger).

Plusieurs approches existent en ce qui a trait à l’interprétation symbolique des maladies. Je n’en prône pas une plus que l’autre. Je ne fais que vous donner une piste ou un pense-bête à propos de la relation maladie et psyché…

Et maintenant, que nous dit la gastro ?

Qu’elle est reliée au rejet d’une situation, avec colère réprimée…
À vous de voir. Est-ce que cette piste vous «parle» ?
Posez-vous des questions, même si elles ont l’air farfelu. Observez votre ressenti.
Quelles émotions surgissent ?
Autant de pistes à suivre pour votre bien-être.

Quoi faire en cas de gastro?

Cesser l’alimentation habituelle.

Afin d’éviter la déshydratation, boire régulièrement de l’eau de riz (voir recette ci-dessous) en alternance avec du Pédialyte maison, aussitôt que l’estomac le permet.
Ces boissons faites maison empêcheront l’organisme de se déminéraliser suite à l’importante perte d’eau occasionnée par les vomissements et la diarrhée. Elles aident aussi à maintenir notre fragile équilibre électrolytique, et ce, tout particulièrement chez les enfants.

*Le Pédialyte est un produit pharmaceutique, commercialisé en Amérique du nord, ayant pour but de maintenir l’équilibre électrolytique et d’aider à éviter la déshydratation des enfants malades. Il est composé principalement de glucose, de sel, de potassium et de citrate de sodium. Ce n’est, à mon avis, pas un produit santé. Le fait-maison est bien plus adéquat et complet si l’on prend du sel de mer complet, tel celui offert par Le Paludier.

Manger des aliments spécifiques lorsque la faim réapparaît : Purée de carottes (sans lait), purée de pommes de terre (sans lait), poulet bouilli, bouillon de légumes maison, bouillon de poulet maison dégraissé. Rajoutez du miso à vos bouillons! Ensuite, ajouter des biscottes santé et du riz.

Trois jours sans vomissements ou diarrhées seront les indices de la reprise de l’alimentation habituelle. Éviter quand même les aliments gras et les viandes autres que le poulet bouilli au début de la reprise alimentaire.

Recette d’eau de riz

Porter à ébullition pendant 30 minutes, ¼ de tasse de riz brun dans 4 tasses d’eau pure, ajouter ½ c. à thé de sel de mer complet gris (mieux que le sel de table) et au moment de servir rajouter un tout petit peu de miel ou autre sucrant naturel. Filtrer au tamis, laisser tiédir et servez.

Recette de « Pédialyte » maison

Dans 2 tasses d’eau bouillie, mettre 2 c. à thé de sucre, 1/8 de c. à thé de sel de mer complet gris (mieux que le sel de table) et le jus de ½ citron frais (ou d’orange). Boire tiède.

Attention aux signes de déshydratation  – Consultez un médecin sans plus tarder !

    • Une sécheresse de la bouche et de la peau.
    • Des envies d’uriner moins fréquentes et une urine plus foncée que d’habitude.
    • Des crampes musculaires. La faiblesse.
  • Des yeux creux. Un état de choc ou un évanouissement.
N’hésitez pas à me contacter pour des suggestions de produits naturels qui pourraient vous aider.

J’espère que cet article vous a aider.

Vous aimeriez que j’écrive sur un sujet qui vous intéresse?

Écrivez-le moi dans les commentaires.

Êtes-vous bien armé pour l’Halloween ?

Quel bon moment que l’Halloween pour vous parler de sucre!

La soirée d’Halloween est un moment heureux et magique. Il y a des centaines de monstres, de sorcières et de fantômes partout dans les rues ramassant des quantités incroyables de bonbons.
Quel festin attend ces petits monstres et leurs parents bien sûr : des centaines de friandises à manger! Quel bonheur pour les enfants (petits et grands)! Tout comme une bonne partie des gens qui reçoivent ce bulletin, je suis moi-même maman d’une grande fille. Que vos enfants soient grands ou très jeunes, plusieurs passent encore l’Halloween.
Même en tant que naturopathe, je ne pourrai pas briser le bonheur de cette soirée en les empêchant de manger des bonbons. Ce qui ne veut pas dire que je ne suis pas consciente de l’effet néfaste qu’aura le sucre sur leur santé et ce, pendant des jours, voire même des semaines.

Alors que pouvez-vous faire?

Tout d’abord, voici les résultats d’une expérience révélatrice faite en laboratoire à l’université Loma, en Californie.
Des études ont prouvé que le sucre réduit la capacité des globules blancs qui représentent une bonne partie de notre système immunitaire chargé d’éliminer et de neutraliser les organismes dangereux qui entrent dans le sang.

En temps normal :

  • Un globule blanc peut vaincre 14 bactéries.
  • Cinq minutes après avoir mangé 6 cuillères à thé de sucre, un globule blanc peut vaincre 10 bactéries.
  • Cinq minutes après avoir mangé 12 cuillères à thé de sucre, il peut vaincre 5 ½ bactéries.
  • Cinq minutes après avoir mangé 18 cuillères à thé de sucre, il peut vaincre 2 bactéries.
  • Cinq minutes après avoir mangé 24 cuillères à thé de sucre, il peut vaincre ½ bactérie.

Quelques aliments et leur équivalence en cuillère à thé de sucre:

  • Snickers, 59 g : 5 c. à thé
  • Reeses au beurre d’arachides, 42g : 4 c. à thé
  • Starburst fruit : 5 c. à thé
  • Petite boîte de raisins Sun-maid : 5 c. à thé
  • Fruit by the foot, 21g : 2 c. à thé
  • 12 onces de boisson gazeuse : 10 c. à thé
  • 8 onces de lait au chocolat : 6 c. à thé
  • 8 onces de jus : 6 c. à thé
  • ½ tasse de crème glacée : 6 c. à thé
  • 1 beigne nature : 4 c. à thé

Combien de sucre pensez-vous manger à l’Halloween?

Comme vous pouvez le constater c’est facile de se rendre à 15 ou 20 cuillères à thé de sucre. Je n’ai plus besoin de vous convaincre que le sucre n’est pas très bon pour notre système de défense. Mais nous n’allons pas gâcher la fête pour autant.

Bien sûr, je vous suggère de rester en contrôle des bonbons et de les faire disparaître discrètement après cette super soirée.
Mais l’Halloween étant ce qu’elle est, je vous ferai plutôt des recommandations pour aider à la situation.

Quelle est la solution ?

Il faut faire de la prévention et sortir l’armée de petits soldats!

Puisque le sucre a comme conséquence d’affaiblir le système immunitaire en détruisant les bonnes bactéries de l’intestin, c’est exactement là qu’il faut travailler.

Il faut prendre des bactéries amicales. Des probiotiques, vous connaissez?

Vous les connaissez peut-être sous le terme «Les capsules de yogourt»?

Je mange du yogourt me direz-vous!

Disons que les bactéries vivantes dans le yogourt, ne sont vraiment pas une bonne source. Même s’ils contiennent des bonnes bactéries, la concentration est très insuffisante et pour la majeure partie du temps, les bactéries sont mortes. Le temps de survie de la plupart des bactéries actives est très limité.

Un yogourt additionné de probiotiques doit être consommé moins d’une semaine après sa fabrication et même alors, la plupart des bactéries n’y survivent pas. Alors ne vous fiez surtout pas au yogourt pour aider votre système immunitaire.

Je vous suggère de prendre des probiotiques en capsules qui seront beaucoup plus efficaces.

Prendre des bonnes bactéries, peut vous éviter des problèmes de santé comme la gastro ou un bon rhume ou des otites chez les enfants. Je vous suggère fortement d’en prendre.

J’espère que ces conseils vous seront utiles. N’hésitez pas à me contacter, il me fera plaisir de vous répondre.

Les apparences sont parfois trompeuses et vous empêchent d’atteindre vos objectifs.

 

Samedi dernier était une journée spéciale pour moi. Mon amoureux, moi et un groupe de ses amis avons décidé de partir une fin de semaine pour faire de la randonnée pédestre au mont Lafayette au New Hampshire aux États-Unis.

Quatorze kilomètres de montée, de roche, de branches, d’eau, de vent, de froid, de descente, mais aussi une vue à couper le souffle et un très grand défi à relever pour moi.

Cette montagne me faisait peur puisqu’on me disait que c’était de niveau difficile et qu’il fallait 4 heures environ pour faire la montée et  3 heures pour la descente.

Arrivée au chalet le vendredi soir, une discussion débute en lien avec la journée du lendemain. Une personne dit : «Ça prends 8 heures pour faire le mont Lafayette», une autre personne renchérie en disant : «Je l’ai fait l’année dernière et ça m’a pris 10 heures, et elle ajoute, j’ai commencé à 8h pour sortir de la montagne à 18h».
Moi qui étais déjà inquiète de ne pas pouvoir y arriver puisque je n’avais monté que deux montagnes, une m’a pris 3 heures et l’autre 4 heures, là, j’étais découragée d’entendre ça. Je me disais en dedans : «Je n’y arriverai jamais, ça n’a pas de sens d’y aller, je vais retarder tout le monde». Ma tête part en boucle et l’anxiété se met de la partie.

22h, je vais me coucher et ma tête continue de penser aux 8 à 10 heures de marche du lendemain. C’est presque trois fois ce que j’ai fait… comment vais-je faire pour y arriver?

J’essaie de relaxer, de méditer, d’écouter de la musique. Mon hamster intérieur n’arrête pas. Je regarde l’heure, il est 23h30, je dois dormir, demain je dois être en forme, je dois me lever à 5h30. Mon petit hamster continu, 1h, 2h du matin, je ne dors toujours pas.
Il ne me reste que 3h30 à dormir, je dois dormir. Je suis presque en panique en dedans. Je pense à mon chum (Michel, mon amoureux) et à ses amis.
Qu’est-ce qu’ils vont penser de moi, je n’y arriverai pas, je ne peux pas grimper une montagne comme ça sans dormir, c’est impossible!

Je ne veux pas décevoir Michel, mais là, c’est surtout moi qui commence à être déçue de moi.

Comment vais-je faire pour lui dire qu’à cause que je n’ai pas dormi, je ne veux pas monter cette montagne? Il est tellement heureux que je sois là et je le suis aussi. Je voulais relever ce défi, mais là, je me sens mal, mon cœur bat vite.

3h30, je pense à ma fille Meggie qui passe des moments difficiles et je suis constamment en train de lui dire :«Ne lâche pas ma cocotte tu vas y arriver, une journée, une heure à la fois, ne baisse pas les bras j’ai confiance en toi», et là je me voyais lui dire : «Je n’ai pas fait la randonnée parce que je n’ai pas dormi». Quelle déception!
La fatigue l’emporte, j’éclate en sanglots.
Je me suis finalement effondrée et endormie vers 4 h je crois.

5h30, on me réveille, je suis si fatiguée!

Je dis à Michel, je n’irai pas faire la randonnée, je n’ai pas dormi et je m’en sens incapable.

Je vois la déception dans ces yeux, mais aussi beaucoup de tendresse et d’amour pour moi, s’il avait été capable, il m’aurait portée.
Après quelques minutes il me dit : «Madeleine, c’est toi qui décides et personne ici ne vas te juger, mais je te connais assez pour savoir que si tu restes au chalet, tu vas le regretter toute la journée, mais si tu essayes, peu importe le résultat, tu seras fière de l’avoir essayé. Et il ajoute, je vais rester avec toi et nous irons à ta vitesse.
Tu n’es pas obligé de faire toute la randonnée, nous pouvons en faire un bout et revenir sur nos pas. Prends quelques minutes pour y penser».

Et là, malgré la fatigue et l’insécurité, je me suis dit exactement ce que je dis à ma fille: «Essaye au moins, ne rien faire c’est une déception assurée. Essayer, peu importe le résultat, tu seras fière de l’avoir fait».

Hop, je me lève!

Après avoir pris un petit déjeuner très rapidement, me voilà au pied de la montagne à 8h prête à grimper.

J’ai commencé en me disant, un pas à la fois, une minute à la fois, je fais confiance à mon corps.

Les deux premières heures ont été très difficiles, j’avais les jambes molles, fatiguées et à bout de souffle. À plusieurs reprises j’ai failli abandonner et à chaque fois je me disais, un pas à la fois Madeleine, ne regarde pas en haut. Concentre-toi sur la prochaine roche à grimper, ne pense à rien d’autre.
Mon chum m’encourageait beaucoup aussi.

Malgré la fatigue, j’ai atteint  le premier de trois sommets à 11h.
Quelle fierté j’ai ressentie à ce moment-là! Mon premier de 3 objectifs était atteint.

Maintenant j’ai le choix de retourner sur mes pas et en 2 heures je serai en bas.
Retourner aurait été satisfaisant et j’aurais été fière de moi, mais atteindre le 2e et 3e sommet était de dépasser mes limites.

Je choisis de continuer.

Le 2e sommet a été atteint à 11h45 sans trop de difficulté, mais le 3e sommet a été plus de travail. Il ventait très fort et il faisait très froid. À 12h30 (4h30 après mon départ), j’ai touché la pancarte sur laquelle était inscrit
[symple_highlight color= »blue »]MT LAFAYETTE SUMMIT
1603M 5260FT.[/symple_highlight]

YAHOOO, J’Y SUIS ARRIVÉE!

Le sentiment profond que j’avais était plus que de la fierté, c’est le sentiment du dépassement, d’avoir été au bout de moi. J’étais tellement heureuse d’avoir réussi, et quelle vue j’avais du haut de cette montagne!

Après cette formidable expérience, je ne douterai plus de mes capacités. J’ai remercié mon corps de m’avoir amenée en haut.

Après une pause de 40 minutes pour manger et me reposer, me voilà repartie pour la descente. Descente qui a été assez pénible puisque mes genoux et mes chevilles étaient douloureux.
Il m’a fallu 4 heures pour la descente avec quelques arrêts pour soigner mes douleurs (vive les huiles essentielles).

17h30, j’arrive au pied de la montagne. soit 9h30 plus tard. Je suis crevée, mais heureuse de mon accomplissement.

La morale de cette histoire, ne vous laissez pas limiter par les apparences, elles peuvent être trompeuses et vous empêcher d’atteindre vos objectifs.
Vous serez toujours plus fière d’essayer que de ne rien faire et d’accepter votre sort.

 

Et vous, vous est-il arrivé de vous dépasser et d’aller au-delà de vos limites? Partagez-moi vos expériences dans les commentaires.