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Votre partenaire est votre miroir !

 

N’est-ce pas fascinant de savoir que vous pouvez apprendre à vous connaître grâce au reflet que les autres vous renvoient ?

La théorie du miroir est un outil très puissant qui nous permet d’évoluer grâce à nos relations. Selon moi c’est l’outil le plus efficace pour devenir conscients de qui nous sommes réellement. Encore faut-il savoir et avoir envie de l’utiliser a bon escient.

Il nous est souvent difficile d’admettre et reconnaître que l’autre puisse être notre miroir surtout lorsqu’il se comporte d’une manière qui nous offusque. Comment l’autre peut-il l’être alors que nous trouvons justement son comportement désobligeant ou déplacé ? Nous n’oserions certainement pas nous comporter de la sorte, nous !

Et pourtant l’autre nous renvoie véritablement notre reflet. Il s’avère simplement que nous n’en sommes pas conscients et que la plupart d’entre nous ne savons pas interpréter cette approche. Généralement, nous avons plutôt tendance à accuser l’autre et à vouloir le changer lorsqu’il nous dérange, plutôt que d’utiliser cette occasion pour apprendre à nous connaître à travers le reflet qu’il nous renvoie.

Lorsque vous vous regardez dans un miroir et que vous y voyez un aspect de vous qui vous dérange – comme par exemple, le fait de trouver votre corps disgracieux, ou des boutons sur votre visage, ou une peau ridée – cela ne vous viendrait certainement pas à l’esprit de jeter votre miroir ou de le briser car vous savez que cela ne changerait rien aux aspects que vous venez de constater en vous. C’est pourtant ce que nous faisons la plupart du temps lorsqu’une personne nous dérange. Elle est notre miroir mais nous rejetons ce que nous voyons en elle et qui est pourtant notre reflet. En faisant cela nous ne réglons rien et l’aspect qu’elle nous renvoie et que nous possédons ne s’effacera pas pour autant. Au contraire, il continuera de persister à travers le reflet que nous renvoie cette personne ou à travers d’autres personnes qui nous dérangeront de la même manière.

Pour comprendre cette théorie il est nécessaire d’intégrer que ce n’est pas le comportement de l’autre qui est notre miroir mais l’aspect en lui qui nous dérange. C’est ce que nous lui reprochons au niveau du ÊTRE et non au niveau du FAIRE qui est notre reflet.
Nous possédons naturellement ce même aspect et très souvent nous nous contrôlons pour ne pas le montrer parce que selon notre système de valeur ce n’est pas correct d’Être ainsi, c’est ce que nous avons appris et que nous avons reçu comme enseignement.
En fait, il n’y a rien que nous ne puissions voir chez l’autre qui n’existe pas en nous et ce que nous voyons chez l’autre est encore plus accentué chez nous. Tout ce que nous voyons à l’extérieur de nous est un reflet de ce qui se passe à l’intérieur de nous.

Les aspects que nous n’aimons pas chez l’autre, nous ne les aimons pas non plus en nous. Nous avons besoin d’apprendre à devenir conscients et à aimer ces aspects en nous. Lorsque nous les aimerons en nous, nous les aimerons aussi chez les autres et les autres ne nous dérangeront plus. Nous ne remarquerons même plus ces aspects chez les autres. Nous sommes tous ici pour apprendre à nous aimer totalement et inconditionnellement, c’est-à-dire, tels que nous sommes, avec nos aspects sombres et nos aspects lumineux. C’est le seul moyen pour parvenir à la transformation. Nous ne pouvons rien transformer en nous sans en être d’abord devenus conscients, puis, l’accepter. C’est à partir de cette attitude que notre vision de la vie se transforme de manière extraordinaire.

votre-miroirLa raison pour laquelle nous ne voulons pas admettre et accepter que l’autre nous renvoie un reflet de nous-mêmes c’est parce que nous sommes persuadés que cette attitude fait de nous des êtres meilleurs que nous ne pensons l’être en réalité. Nous nous mentons à nous-mêmes ! Nous nous faisons croire que nous sommes meilleurs que ce que nous voyons chez l’autre mais ce n’est qu’une illusion et tant que nous continuerons dans cette inconscience nous n’effaceront pas notre souffrance.

Cette attitude nous garde prisonniers de notre souffrance et ne donne aucun résultat. Nous souffrons parce que nous nous renions. Tant que nous n’aimerons pas ces aspects en nous que nous rejetons, notre souffrance ne fera que grandir.

Ne pas vouloir voir l’aspect que l’autre nous renvoie c’est se renier et nous le faisons parce que nous avons des peurs. Nous avons peur d’être jugés, peur de déplaire, peur d’être abandonnés, peur d’être rejetés, peur d’être ridicules, etc. Plutôt que de fuir nos peurs, il est nécessaire d’en devenir conscients, de les reconnaître et les affronter.

Lorsque votre partenaire vous dérange, demandez-vous ce que vous lui reprochez, non pas au niveau de son comportement, mais de ce qu’il EST , selon vous, lorsqu’il se comporte ainsi. La réponse que vous trouverez à ce questionnement est l’aspect que vous possédez, vous aussi. Cet aspect vous l’avez soit envers vous-mêmes, soit envers d’autres personnes, ou les deux à la fois et vous pouvez avoir cet aspect dans divers domaines et dans toute sorte de relations. Une fois que vous l’aurez reconnu, demandez-vous qu’elle est la peur inconsciente qui vous empêche de reconnaître cet aspect en vous et de l’assumer. Vous comprendrez alors pourquoi vous rejetez autant cet aspect. Ensuite essayez de vous souvenir et de devenir conscient d’une circonstance où vous avez eu ce même aspect et vérifiez quelle était votre motivation dans cette circonstance. Cela vous permettra de comprendre que la personne qui est votre miroir a elle aussi une motivation personnelle à se comporter ainsi avec vous et qu’elle n’a pas intentionnellement prévu de vous blesser.

Voici un exemple qui illustre bien cette approche : j’ai souvent attiré des partenaires à qui je reprochais leurs comportements démontrant qu’ils ne voulaient pas s’engager dans une relation durable avec moi. Un de ces comportements étaient notamment le fait qu’ils commençaient par me séduire mais qu’après la phase de séduction, lorsque j’étais prête à m’engager dans la relation, ils commençaient à prendre leur distance et c’était à ce moment là que je m’accrochais à eux de peur d’être abandonnée. Je leur reprochais donc d’ÊTRE des hommes immatures et je ne voulais pas voir que j’étais moi-même une femme immature lorsque je m’accrochai à eux.

Je le faisais parce que j’avais peur de les perdre, peur d’être abandonnée, mais je n’en était pas consciente et surtout je ne voulais pas reconnaître ni assumer cette peur en moi. Nous avons peur d’affronter nos peurs, c’est pourquoi nous les occultons. Une fois que j’en ai pris conscience et que j’ai assumé cet aspect en moi – le fait que j’étais une femme immature quand je m’accrochai – je me suis demandée quelle était ma motivation dans mon comportement et j’ai réalisé que c’était mon besoin d’Être sécurisée par mon partenaire et de fuir ma peur d’être abandonnée. En réalité mon véritable besoin était d’Être sécurisée par moi-même car aucune personne autre que nous-mêmes ne peut nous sécuriser.

C’est en questionnant de nombreux hommes ayant vécu ce genre de situation que j’ai réalisé que leur motivation dans leur comportement était également un besoin d’être sécurisés, non pas par leur partenaires, mais par rapport au fait de conserver leur liberté. Ils n’ont donc pas ce comportement avec l’intention de nous blesser mais pour répondre à leur besoins.

J’ai alors compris que l’autre est notre miroir, dans le sens où il nous montre un aspect de nous dont nous ne sommes pas conscients et que nous renions mais également dans le sens où il se permet d’agir comme nous aimerions le faire et dont nous nous donnons pas ce droit à cause de nos peurs.
Nous nous empêchons donc d’ÊTRE qui nous sommes réellement dans le moment présent. Nous faisons cela parce qu’à ce moment là nous ne sommes pas qui nous aimerions ÊTRE et nous croyons que c’est en agissant ainsi que nous finirons par le devenir. Mais c’est tout l’inverse qui se produit ! Et c’est un cercle vicieux qui se répète sans cesse dans notre Vie car nous utilisons toujours le même procédé qui ne fonctionne pas. Nous avons beau constater que ça ne fonctionne pas, nous continuons de nous comporter comme nous l’avons toujours fait.

Sachez que le seul moyen pour devenir ce que vous voulez ÊTRE c’est d’abord d’accepter d’ÊTRE ce que vous ne voulez pas ÊTRE. Il n’y a pas de transformation sans acceptation ! Vous devrez d’abord devenir conscient de qui vous êtes maintenant. Vous aimer et vous accepter tel que vous êtes maintenant, pour pouvoir devenir qui vous voulez ÊTRE.

coeur-magneticobonheurCe travail n’est possible que grâce au miroir qui nous reflète qui nous sommes dans l’instant présent. Voilà pourquoi la Vie nous envoie sans cesse nos propres reflets par le biais de personnes qui nous sont proches ou par des personnes qui croisent notre route parfois uniquement dans cet objectif. Et dans chaque histoire le mot de la fin revient encore et toujours à l’AMOUR !
L’Amour que nous avons pour nous-mêmes. Aimons-nous tels que nous sommes !

 

Cristina Marques

Cet article a été écrit par Cristina Marques. Si vous souhaitez partager cet article voici le lien complet :
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Merci de respecter la mise en forme, et de ne pas modifier le texte ni les images.
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Les apparences sont parfois trompeuses et vous empêchent d’atteindre vos objectifs.

 

Samedi dernier était une journée spéciale pour moi. Mon amoureux, moi et un groupe de ses amis avons décidé de partir une fin de semaine pour faire de la randonnée pédestre au mont Lafayette au New Hampshire aux États-Unis.

Quatorze kilomètres de montée, de roche, de branches, d’eau, de vent, de froid, de descente, mais aussi une vue à couper le souffle et un très grand défi à relever pour moi.

Cette montagne me faisait peur puisqu’on me disait que c’était de niveau difficile et qu’il fallait 4 heures environ pour faire la montée et  3 heures pour la descente.

Arrivée au chalet le vendredi soir, une discussion débute en lien avec la journée du lendemain. Une personne dit : «Ça prends 8 heures pour faire le mont Lafayette», une autre personne renchérie en disant : «Je l’ai fait l’année dernière et ça m’a pris 10 heures, et elle ajoute, j’ai commencé à 8h pour sortir de la montagne à 18h».
Moi qui étais déjà inquiète de ne pas pouvoir y arriver puisque je n’avais monté que deux montagnes, une m’a pris 3 heures et l’autre 4 heures, là, j’étais découragée d’entendre ça. Je me disais en dedans : «Je n’y arriverai jamais, ça n’a pas de sens d’y aller, je vais retarder tout le monde». Ma tête part en boucle et l’anxiété se met de la partie.

22h, je vais me coucher et ma tête continue de penser aux 8 à 10 heures de marche du lendemain. C’est presque trois fois ce que j’ai fait… comment vais-je faire pour y arriver?

J’essaie de relaxer, de méditer, d’écouter de la musique. Mon hamster intérieur n’arrête pas. Je regarde l’heure, il est 23h30, je dois dormir, demain je dois être en forme, je dois me lever à 5h30. Mon petit hamster continu, 1h, 2h du matin, je ne dors toujours pas.
Il ne me reste que 3h30 à dormir, je dois dormir. Je suis presque en panique en dedans. Je pense à mon chum (Michel, mon amoureux) et à ses amis.
Qu’est-ce qu’ils vont penser de moi, je n’y arriverai pas, je ne peux pas grimper une montagne comme ça sans dormir, c’est impossible!

Je ne veux pas décevoir Michel, mais là, c’est surtout moi qui commence à être déçue de moi.

Comment vais-je faire pour lui dire qu’à cause que je n’ai pas dormi, je ne veux pas monter cette montagne? Il est tellement heureux que je sois là et je le suis aussi. Je voulais relever ce défi, mais là, je me sens mal, mon cœur bat vite.

3h30, je pense à ma fille Meggie qui passe des moments difficiles et je suis constamment en train de lui dire :«Ne lâche pas ma cocotte tu vas y arriver, une journée, une heure à la fois, ne baisse pas les bras j’ai confiance en toi», et là je me voyais lui dire : «Je n’ai pas fait la randonnée parce que je n’ai pas dormi». Quelle déception!
La fatigue l’emporte, j’éclate en sanglots.
Je me suis finalement effondrée et endormie vers 4 h je crois.

5h30, on me réveille, je suis si fatiguée!

Je dis à Michel, je n’irai pas faire la randonnée, je n’ai pas dormi et je m’en sens incapable.

Je vois la déception dans ces yeux, mais aussi beaucoup de tendresse et d’amour pour moi, s’il avait été capable, il m’aurait portée.
Après quelques minutes il me dit : «Madeleine, c’est toi qui décides et personne ici ne vas te juger, mais je te connais assez pour savoir que si tu restes au chalet, tu vas le regretter toute la journée, mais si tu essayes, peu importe le résultat, tu seras fière de l’avoir essayé. Et il ajoute, je vais rester avec toi et nous irons à ta vitesse.
Tu n’es pas obligé de faire toute la randonnée, nous pouvons en faire un bout et revenir sur nos pas. Prends quelques minutes pour y penser».

Et là, malgré la fatigue et l’insécurité, je me suis dit exactement ce que je dis à ma fille: «Essaye au moins, ne rien faire c’est une déception assurée. Essayer, peu importe le résultat, tu seras fière de l’avoir fait».

Hop, je me lève!

Après avoir pris un petit déjeuner très rapidement, me voilà au pied de la montagne à 8h prête à grimper.

J’ai commencé en me disant, un pas à la fois, une minute à la fois, je fais confiance à mon corps.

Les deux premières heures ont été très difficiles, j’avais les jambes molles, fatiguées et à bout de souffle. À plusieurs reprises j’ai failli abandonner et à chaque fois je me disais, un pas à la fois Madeleine, ne regarde pas en haut. Concentre-toi sur la prochaine roche à grimper, ne pense à rien d’autre.
Mon chum m’encourageait beaucoup aussi.

Malgré la fatigue, j’ai atteint  le premier de trois sommets à 11h.
Quelle fierté j’ai ressentie à ce moment-là! Mon premier de 3 objectifs était atteint.

Maintenant j’ai le choix de retourner sur mes pas et en 2 heures je serai en bas.
Retourner aurait été satisfaisant et j’aurais été fière de moi, mais atteindre le 2e et 3e sommet était de dépasser mes limites.

Je choisis de continuer.

Le 2e sommet a été atteint à 11h45 sans trop de difficulté, mais le 3e sommet a été plus de travail. Il ventait très fort et il faisait très froid. À 12h30 (4h30 après mon départ), j’ai touché la pancarte sur laquelle était inscrit
[symple_highlight color= »blue »]MT LAFAYETTE SUMMIT
1603M 5260FT.[/symple_highlight]

YAHOOO, J’Y SUIS ARRIVÉE!

Le sentiment profond que j’avais était plus que de la fierté, c’est le sentiment du dépassement, d’avoir été au bout de moi. J’étais tellement heureuse d’avoir réussi, et quelle vue j’avais du haut de cette montagne!

Après cette formidable expérience, je ne douterai plus de mes capacités. J’ai remercié mon corps de m’avoir amenée en haut.

Après une pause de 40 minutes pour manger et me reposer, me voilà repartie pour la descente. Descente qui a été assez pénible puisque mes genoux et mes chevilles étaient douloureux.
Il m’a fallu 4 heures pour la descente avec quelques arrêts pour soigner mes douleurs (vive les huiles essentielles).

17h30, j’arrive au pied de la montagne. soit 9h30 plus tard. Je suis crevée, mais heureuse de mon accomplissement.

La morale de cette histoire, ne vous laissez pas limiter par les apparences, elles peuvent être trompeuses et vous empêcher d’atteindre vos objectifs.
Vous serez toujours plus fière d’essayer que de ne rien faire et d’accepter votre sort.

 

Et vous, vous est-il arrivé de vous dépasser et d’aller au-delà de vos limites? Partagez-moi vos expériences dans les commentaires.

Vous voulez grandir, attendez-vous à être attaqué!

 

Un des meilleurs jours de votre vie c’est celui où, un beau matin, vous vous réveillez en décidant de changer votre vie pour le mieux.

Vous vous imaginez alors que tout le monde sera ravi de votre décision. Malheureusement, contrairement à ce que vous pensez, plusieurs des personnes qui vous entourent ne seront pas enchantées par votre projet. Ce qui fera en sorte que votre beau désir de changement vous mettra en doute.

Malgré que vous croyez au fin fond de votre coeur que tous les gens vous souhaitent une vie heureuse, la vérité est que la plupart d’entre eux ne veulent pas que vous les surpassiez. Ils veulent plutôt que vous soyez heureux en naviguant dans les eaux moyennes sociales. Le problème avec ce niveau « moyen » est qu’il se situe aussi près du bas-fond que du haut du pavé. Lorsque vous décidez de quitter ce niveau, le voyage ne sera pas facile. Vous allez être confronté à des situations que vous n’auriez pas imaginées.

Petite histoire

Une fillette, un jour, demanda à sa mère dans la cuisine : «Maman, pourquoi les fleurs poussent-elles? ». Ce fut une journée ardue pour la mère fatiguée, un peu exaspérée de se faire demander une question de plus… d’autant plus que cela lui demandait des efforts afin de répondre adéquatement. Finalement, elle répondit tout bonnement : « Je suppose que les graines sont fatiguées d’être dans la noirceur du sol et elles décident tout simplement de sortir. ». Plus la mère réfléchissait à la réponse qu’elle avait donnée à sa fille de façon irréfléchie, et plus elle la trouvait remplie de sagesse.

En fait, c’est plein de vérité! Lorsque nous nous trouvons dans la noirceur pendant un bon bout de temps, nous devenons fatigués et malades. Nous voulons tout simplement sortir! Nous voulons quelque chose de mieux dans notre vie. Mais lorsque vous êtes la personne qui prend la décision de changer, ne soyez pas surpris si vos proches et les gens qui vous entourent deviennent vos plus virulents critiques. Lorsque vous commencez à grandir, vous recevez des messages subtils de douleur et de dégoût de la part des gens que vous laissez derrière vous en quête d’une meilleure vie. Cependant, vous recevez également des messages d’encouragement des gens qui acclament votre décision.

Ainsi va la vie!

bourgeon

Grandir

La réalité

Les personnes qui souhaitent votre succès pour une vie meilleure ne sont qu’une poignée; conséquemment vous les entendez moins. Ceux qui désirent que vous en restiez là où vous êtes (ou du moins que vous ne les dépassiez pas) sont nombreux. Vous ne le réaliserez pas avant d’avoir décidé de changer votre vie. Combien d’entre vous peuvent regarder en arrière en réalisant que la meilleure décision que vous avez prise est de justement quitter ces « vieux » amis toxiques. Quand vous vous entourez d’un nouveau groupe d’amis plus positifs qui illuminent votre existence, votre vie ne s’en porte que mieux. Mais prendre cette décision n’est pas toujours facile!

Les crabes bleus sont d’intéressantes créatures. On m’a dit que si vous voulez en conserver plusieurs dans un panier, vous devez en avoir au moins deux. Parce qu’à chaque fois que l’un d’eux va vouloir tenter de sortir, l’autre va l’agripper afin de le tirer vers le fond. Alors que si vous n’en avez qu’un seul, dans ce panier, il sortira librement.

Je crois que cette métaphore illustre bien mon propos. Si quelqu’un tente toujours de vous tirer vers le bas, il serait donc sage de limiter votre temps passé avec cette personne négative. Et, j’espère qu’aucun d’entre nous n’est cette personne qui tire les autres vers le fond.

Quoique nous fassions tous face régulièrement aux difficultés et aux défis, nous réalisons presque tous que nous améliorons notre vie avec le temps. Grâce aux technologies de l’information qui nous entourent, nous vivons à une grande époque. Les opportunités de changements sont nombreuses si on souhaite une vie meilleure. Cependant, vous devez être prudent et vous rappeler que les gens avec qui vous avez des liens peuvent cesser de vous encourager, de vous supporter dans votre décision, lorsque vous vous éloignerez d’eux. Il peut s’agir d’un membre de votre famille, d’un ami, d’un collègue… Vous côtoyez beaucoup de personnes dans votre vie, certaines ont le syndrome du crabe bleu, elles ont tendance à vous attirer vers le bas, surtout lorsque vous voulez améliorer votre situation.

Ce propos ne se veut ni dur ni cruel envers qui que ce soit. Il ne s’agit tout simplement que de se réveiller si on veut s’améliorer dans une vie meilleure. Après tout ce ne sont pas les personnes négatives qui vont faire en sorte que vous obteniez une vie plus harmonieuse. Au contraire, ce sont les personnes positives dont vous devez vous entourer sur une base journalière. Portez attention avec qui vous créerez des liens cette semaine, afin de vous évader du fond du panier.

Dr. Robert A. Rohm, Ph. D.
Mars 2014

Traduit de l’anglais par Mario Scott, de l’article « When you want to grow, get ready to be attacked! », de la chronique « Tip of the week ». http://www.personalityinsights.com

Introspection sur mon rôle de mère

Ce matin j’écoutais les oiseaux chanter et je pensais à la fête des Mères qui approche. Cette réflexion m’a conduite à faire une introspection de mon rôle de mère depuis 23 ans.

Je me suis posé ces questions :
Suis-je satisfaite de moi en tant que mère?
Est-ce que j’aurais pu faire les choses différemment ?

J’ai deux filles Meggie 18 ans et Audrey 23 ans. J’ai tenté et je tente encore de leur donner le meilleur. Pas toujours le meilleur de moi, mais le meilleur pour elles.

Un jour après une altercation avec ma fille Audrey lorsqu’elle avait 17 ans, je lui ai dit : «Si tu es toujours d’accord avec moi, si tu ne m’en veux jamais, si tu n’es jamais en colère contre moi, c’est que je n’ai pas bien joué mon rôle de mère. Je suis ta mère et non ton amie. Je suis là pour mettre les limites que tu as besoin pour faire ton apprentissage, pour avoir confiance en toi, pour comprendre que dans la vie il y a des limites à respecter. Dire non à ta demande, n’a rien à voir avec l’amour que j’ai pour toi.
Si je dis oui à tout ce que tu veux, comment vas-tu apprendre où sont les limites? Comment vas-tu savoir que toi aussi tu as le droit de dire non?»

Bien sûr, à cette époque, elle n’était pas d’accord avec moi et elle a été frustrée davantage. Moi dans mon cœur de mère, je savais que j’avais raison et ça ne me dérangeait pas qu’elle se fâche après moi. Un enfant, tout comme un adolescent a besoin de limite.

Contrôler ou mettre des limites

Je fais ici une distinction importante entre gérer la vie d’un enfant ou le contrôler et mettre des limites. Contrôler ou manipuler la vie d’un enfant est en lien avec nos propres blessures à nous. Mettre des limites raisonnables pour son apprentissage, c’est l’éduquer et travailler sa confiance en lui.

Je ne vous dis pas que ce n’est pas bien d’être amie avec ses enfants, d’être leur confidente, de les soutenir et de les accompagner dans ce qu’ils vivent. Cependant, autant que possible, il ne faut pas laisser l’amitié ou la culpabilité primer, parce que dans ce cas, ce sont les émotions qui prennent le dessus et non notre rôle de mère.

Comme tous les parents du monde, j’ai fait des erreurs en tant que maman.
Est-ce que j’aurais pu faire les choses différemment ? Peut-être que oui ou peut-être pas. Comme on dit, devenir maman ne vient pas avec un manuel d’instruction et je n’ai pas eu la chance d’avoir d’exemple autour de moi.

Le plus beau cadeau que j’ai offert à mes filles

Il y a toutefois une chose que je sais. Le plus beau cadeau que j’ai offert à mes filles a été de travailler sur moi. De me libérer de mes blessures et de mes souffrances de mon passé. Ce cheminement personnel que j’ai fait, a fait de moi une meilleure mère et une meilleure personne.
Je comprends beaucoup mieux aujourd’hui comment je peux aider mes filles et je comprends aussi que malgré tout l’amour que j’ai pour elles, malgré tous les efforts que j’ai faits pour leur faire comprendre la vie, elles doivent faire des erreurs et apprendre de ça.

La route à prendre

Je vois mes filles grandir et je sais que pour le moment elles n’ont pas tout compris des messages que je leur ai partagés. Quelques fois, je vois clairement que la route qu’elles choisissent n’est pas la plus facile. J’aimerais leur dire de ne pas la prendre, mais elles doivent vivre leur vie et faire leur apprentissage et pour ça, elles doivent prendre la mauvaise route de temps en temps pour apprendre à se retrouver.

J’ai appris le détachement avec mes filles. Je les aime énormément et j’en suis vraiment fière, mais ce n’est pas ma vie, mais la leur et elles doivent faire leurs propres choix de vie.

Pour terminer, je fais un retour sur les limites que j’ai mis à ma fille Audrey.
À 21 ans, donc quatre ans après cette fameuse altercation, elle est venue me voir en me disant : «Maman, tu avais raison. Un jour tu m’as dit que si je suis toujours d’accord avec toi dans ton rôle de mère, si je ne t’en veux jamais, si je ne suis jamais en colère contre toi, c’est que tu n’as pas bien joué ton rôle de mère».  Je réalise aujourd’hui que tu avais raison. Tu as bien fait de me mettre des limites et d’être autoritaire avec moi.

Et bien je venais de recevoir le plus beau cadeau qu’une mère peut recevoir.
Eh oui, je suis très satisfaite de mon rôle de mère.

Joyeuses fêtes des Mères à toutes les mamans.

Les 6 raisons pour lesquelles les femmes quittent l’homme qu’elles aiment

L’amour n’est pas motivé par les partis pris et le sectarisme, il n’a aucun programme et aucun jugement.
L’amour c’est l’amour, sans aucune définition concrète. Il fait disparaître les frontières, les murs et les inhibitions. Ceci est sans le moindre effort. Dans les rapports entre les partenaires concernés, il exige le travail, mais gagne souplesse et grâce dans une danse rythmique.
Malheureusement, lorsque ce n’est pas une danse facile, la relation prend fin de façon désastreuse. C’est durant ces moments-là que nous nous demandons, « Qu’est ce qu’il s’est passé? »
Voici 6 RAISONS pour lesquelles les femmes quittent les hommes qu’elles aiment:

1. Elles se sentent seules

Une femme a besoin de sentir qu’elle a de l’importance. Si son homme n’est pas là pour la soutenir, il n’y a absolument aucune raison de maintenir cette relation. D’une manière naturelle, les femmes font de la nurturance. Lorsqu’elles sont dans une relation, elles croient que leur homme est leur monde entier.
Les hommes ont tendance à se détacher rapidement lorsqu’ils sont à l’aise. Parfois, dans la solitude d’être avec quelqu’un qui n’est pas émotionnellement présent, la déflagration est assourdissante. Une femme se rend compte qu’il n’y a pas de place pour la futilité qui ne cesse de surgir à travers la prévention.
Quand l’amour et l’attention ne sont pas réciproques, elles réalisent qu’il n’est pas nécessaire de rester dans cette relation.

2. Elles ne font pas l’objet d’une reconnaissance

Rien n’est plus préjudiciable pour une femme que de ne pas être pleinement présent lorsqu’elle parle. Une femme est émue par les mots. Elle a besoin de sentir qu’elle est comprise, acceptée, respectée et soutenue. Lorsqu’elle partage son temps de parole avec son compagnon, c’est parce qu’elle a besoin de ressentir un lien avec lui. La galanterie est magistrale. Les femmes aiment les simples gestes d’attention, la communication et l’amour. Sortir les poubelles, faire la lessive, ou tout ce qui concède à la participation est exceptionnel dans une relation. Une femme passera à autre chose lorsqu’elle est prise pour acquise, tout en prenant son mal en patience.

3. Elles ne se sentent plus sexy

Les hommes sont des créatures sexuées. Il est évident que lorsqu’ils veulent des rapports physiques, ils sont immédiats. Une femme a besoin d’intimité, de préliminaires, de séduction, et d’avoir le sentiment d’être complètement désirée par son homme.
La routine est le baiser de la mort. Une femme veut un élan de spontanéité. Elle aspire à être charmée et courtisée. Les femmes vivent dans leur tête. Par conséquent, lorsqu’un homme n’est stimulé que par les films pour adultes ou d’autres femmes, ou qu’il veut juste passer un bon moment, cela refroidira complètement une femme.
Il arrive un moment dans la vie d’une femme où elle se rend compte si son homme la désire ou pas, ou s’il lui donne le sentiment d’être unique ou pas(dans le lit et en dehors), alors vient ensuite le moment de passer à autre chose.

4. Il y a un changement significatif de vie

La mi-vie affecte tout le monde différemment. La plupart des femmes n’exigent pas une nouvelle voiture ou de vêtements à la mode. Elles ont besoin de savoir qu’elles sont séduisantes et désirées par leur homme.
La ménopause commence à s’immiscer dans la ronde, et ce qui fut autrefois toléré ne l’est plus.
La vie change: Les enfants quittent la maison pour poursuivre des études; vient le moment pour se consacrer à temps complet aux soins requis par un parent ou un autre membre de la famille; ou la défaillance financière se présente.
Les femmes qui ont vaincu le cancer ou d’autres maladies trouvent également un bouton de ré-enclenchement qui repousse l’homme de leur vie. Une femme a besoin de savoir que ces changements dans sa vie sont encouragés avec force et dignité par son homme à ses côtés.
Quand une femme n’obtient pas de soutien, elle va rapidement désassembler sa vie pour se débarrasser de son homme.

5. Les femmes n’aiment pas quelqu’un de prévisible

Les hommes tombent dans des routines confortables. Plus ils vieillissent, moins ils veulent participer à quoi que ce soit qui ne soit pas à propos d’eux. Ceci est également la raison pour laquelle certains hommes souffrent d’une crise massive de quarantaine.
Mais, les femmes ont besoin de profiter des événements heureux. Elles ont besoin de savoir qu’elles comptent. Même un simple petit mot sur une tasse de café est suffisant pour amener de la valorisation dans une relation.
La familiarisation n’est pas quelque chose d’agréable dans la quarantaine. C’est ennuyeux. Pour une femme, un homme n’est pas une rencontre, mais un compagnon.

6. Leur homme n’est pas là physiquement

Les femmes tolèrent beaucoup, mais avoir un homme qui se préoccupe plus d’être en déplacement est un « non catégorique »!
Dans le monde d’aujourd’hui qui influencé par une vague de féminisme, une femme n’a pas besoin d’un homme qui prenne soin d’elle. Elle a besoin d’un partenaire qui va travailler à ses côtés et apprécier sa présence.
Quand un homme est plus intéressé à passer du temps ailleurs, et pas auprès d’elle, elle coupera les ponts.
Cela peut prendre du temps, mais plus elle remettra à plus tard cette évidence, plus la situation sera grave à la fin. Elle sait que tout est terminé au moment où il n’y a presque plus rien aussi bien sur le plan intellectuel que spirituel.
Les femmes sont en constante évolution dans notre société.

Le « besoin » d’avoir un homme est surpassé par le « désir » de partager une vie avec lui. Une femme choisira d’être seule lorsqu’il n’y a pas d’amour, d’appréciation, de toucher, de connexion spirituelle, de stimulation intellectuelle, ou de participation. Les femmes travaillent aussi dur que les hommes. Tolérer une compagnie qui ne stimule pas n’est plus à l’ordre du jour. C’est juste une confrontation à la réalité qu’il est temps de passer à autre chose.

Source de l’article : www.powerofpositivity.com

Crédit image :© Pierre-Alain D. (www.3mmi.org)

Sandra Véringa

La dépendance affective

Lorsque nous commençons dans la vie avec une carence affective, on va tout faire pour ne pas ressentir ce mal-être qui grandit au fur et à mesure que nous avançons en âge. Inconsciemment, on va compenser ces manques affectifs par autres choses. Par l’amour d’un conjoint ou d’un enfant. Par le jeu, l’alcool, la drogue, la nourriture, etc.
Tous les êtres humains ont besoin d’amour, de reconnaissance, de sécurité et d’affection. Donc, nous sommes tous dépendants de ces besoins pour vivre en équilibre et heureux. Cependant, lorsque ceux-ci nous manquent au point de nous faire souffrir, ils nous poussent à les rechercher et à les combler par quelqu’un ou quelque chose qui n’est pas toujours très sain pour nous.
Nous tombons alors dans le piège des schémas (patterns) répétitifs et de la dépendance affective.

Je vous permets de rire de mon talent ou plutôt de mon manque de talent de dessinatrice.

Dépendance affective-image

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Là où l’amour et la rancœur se rencontrent

Vous est-il déjà arrivé d’avoir envie de dire à votre mère, ou votre père, ce que vous avez sur le cœur? De régler vos comptes une fois pour toutes alors que vous êtes en colère et complètement démunie et impuissante devant eux?

Qu’auriez-vous envie de leur dire, sûrement des reproches?

Auriez-vous le goût de dire des choses comme:

  • Tu ne m’as jamais aimée, reconnue ou écoutée
  • Tu as été injuste avec moi.
  • Je t’en veux pour ce que tu m’as fait subir.
  • Pourquoi tu m’as fait vivre ça?

Avoir envie de dire ce que vous avez sur le cœur est légitime parce que vous souffrez. Cependant, posez-vous ces questions: «Pourquoi est-ce que je ressens le besoin de lui parler? Quel est mon objectif?»

  • Me libérer?
  • Me venger
  • Lui faire comprendre tout ce que j’ai vécu à cause d’elle?
  • Le ou la pousser au pied du mur afin de lui faire avouer ses torts?
  • Comprendre certaines choses?

Quelles sont les chances que vous réussissiez à passer votre message de la bonne façon?

Que votre mère ou votre père interprète correctement ce que vous voulez lui dire?
Qu’il ou elle reconnaisse ce que vous lui reprochez?
Que vous soyez en paix après vous avoir vidé le cœur?

Un parent peut nier ou chercher à fuir, surtout si vous le confrontez. Il y a de fortes possibilités que la réponse de votre parent soit: « Tu exagères, tu inventes des choses, tu dis n’importe quoi, pourquoi il y a juste toi qui me reproches ça? Demande à ta sœur, tu verras…».

Les sous-entendus

Très souvent les reproches que nous aimerions lui dire cachent des sous-entendus comme:

 «Je t’aime maman, mais j’ai tellement de colère, de rancœur ou de peur en moi  que je suis incapable de te le dire.»

«J’aurais tellement besoin que tu me prennes dans tes bras, que tu reconnaisses qui je suis, que tu me dises que tu es fière de moi et que tu m’aimes.»

 Mon exemple

Pendant plus de quarante ans, j’ai vécu ce genre de situation. J’étais en colère contre ma mère et je vivais de la rancœur parce qu’elle et mon père m’avaient abandonnée, dans un foyer d’accueil, à l’âge de trois ans.

Au début de la quarantaine, j’ai accepté ce que j’ai vécu parce que j’ai compris qu’accepter ne voulait pas dire être d’accord, mais juste reconnaître et lâcher prise sur ce qui c’était passé.

Que la colère et la rancœur que je portais en moi ne pouvaient absolument rien changer à la situation de mon enfance. J’ai été abandonnée et j’ai vécu en foyer d’accueil et c’est ma réalité.

Est-ce que je suis d’accord avec ça?

Bien sûr que non, je ne serai jamais d’accord qu’une mère ou un père abandonne son enfant, mais je peux comprendre et accepter que ça ce soit passé ainsi et que mes parents ont fait ce qu’ils ont pu avec ce qu’ils avaient. Ils n’étaient pas parfaits et moi non plus.

Pour réussir à être en paix avec une situation difficile, on doit d’abord passer par l’acceptation. Je ne parle pas ici de pardonner, mais d’accepter. Il y a une énorme différence. C’est impossible, selon moi, de pardonner si on n’a pas accepté.

Par la suite, vous serez beaucoup plus en mesure de dire les vraies choses et de la bonne façon à votre parent, et peut-être même qu’en dedans vous vous poserez cette question : À quoi ça va servir de dire des choses qui risquent de faire du mal. Est-ce que je serai plus heureuse?

Pour votre paix intérieure, je vous souhaite sincèrement d’être capable d’accepter les situations sur lesquelles vous n’avez aucun contrôle.

Et vous, avez-vous dans votre vie, eu envie de dire à votre mère ou votre père ce que vous avez sur le coeur?

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Faire le deuil d’une personne toxique

Y a t-il une personne toxique dans votre vie?

Une personne toxique fait du mal, blesse et fait souffrir une autre personne. Elle ne reconnaît jamais ses torts, ni n’éprouve aucun regret des gestes qu’elle pose.

Une personne toxique fait du chantage affectif et est insensible à sa victime.

Pour arriver à ses fins, elle peut mépriser, jalouser, rabaisser, juger, faire du harcèlement ou manipuler de toutes sortes de façon sa victime. Elle fait en sorte que tranquillement sa victime perde l’estime de soi et devienne son bouche-trou, afin de garder l’emprise sur elle.

La plus grande peur d’une personne toxique est de perdre le pouvoir qu’elle exerce sur sa victime. Elle ne souhaite aucunement la voir s’épanouir et réussir sa vie. Alors, elle sabote les efforts que cette dernière fait pour mener une vie heureuse et productive.

On peut avoir une relation toxique avec un parent, un ami, un collègue de travail, un conjoint (conjointe) ou même nos propres enfants.

C’est difficile de croire que ce sont les gens qui vous sont les plus chers, qui abusent de vous. Continuer la lecture

Pourquoi je souffre autant du décès de mon conjoint?

La perte d’un être cher n’est jamais facile, le vide causé par ce décès est immense et profond. On pense même quelquefois ne pas être suffisamment fort pour passer au travers cette peine. Certains diront que le temps arrange les choses. Je suis d’accord avec ce dicton pour la plupart des gens. C’est normal d’avoir cette douleur et cette peine et c’est normal aussi de pleurer. Le contraire le serait moins. Il faut faire face au deuil et le vivre.

La première année est bien sûr, toujours la plus difficile. Il y a son premier anniversaire de naissance sans lui, le premier Noël, sa musique, son repas, son lieu préféré,  les projets qui restent en suspend, la famille à supporter, les papiers légaux à régler, peut-être la maison et l’auto à vendre, le premier anniversaire de son décès, etc. Tout ça fait partie de la guérison. Ce sont des étapes difficiles, mais nécessaires pour atténuer sa peine et être sur la voie de la guérison.

La deuxième année,  le souvenir est toujours présent, mais la souffrance est moins grande. Lorsqu’une personne fait bien son deuil, la peine reliée au décès est de moins en moins grande et importante.

Cependant, si après une période d’environ 1 à 2 ans (cela varie pour chaque personne), la peine et la douleur sont encore vives. Si vous pleurez encore beaucoup cette personne, au point de vous isoler et d’avoir encore très mal en dedans, cette peine n’est plus tout à fait normale. Continuer la lecture

Être en paix avant le dernier voyage, est-ce possible ?

Dernièrement j’ai rencontré une dame de 87 ans. Nous avons discuté de choses et d’autres, mais le sujet qu’elle voulait vraiment discuter avec moi était comment régler le conflit dans sa famille avant de mourir.

Elle a passé au moins les 20 dernières années à essayer de les rassembler. À faire l’arbitre entre les membres de la famille. À faire semblant de ne pas être touché par ça. À ne pas montrer sa peine et même à se faire reprocher de prendre parti pour une ou pour l’autre.

Aujourd’hui à 87 ans,  son rêve est d’avoir l’harmonie dans sa famille, afin d’être en paix pour son dernier voyage me dit-elle.  Croyez-vous que c’est possible ?

Pour elle, partir en paix voulait dire que tous ses enfants, ses petits-enfants et ses arrière-petits-enfants soient réunis, en harmonie et qu’il n’y ait plus de mésentente. Son cœur de maman et de grand-maman  était blessé.

Après l’avoir écouté, je lui ai expliqué ceci. Continuer la lecture