Archives de catégorie : Naturopathie

Pourquoi j’ai choisi le régime cétogène?

Depuis une dizaine d’années, et ce en mangeant très bien et en ne changeant pas mon alimentation, j’ai pris plus de 15 livres.
Je prenais de la graisse au niveau du ventre et des hanches. Moi qui ai toujours eu un ventre assez plat, j’avais un bourrelet autour de ma taille.

Lorsque l’on prend environ une livre par année on se dit que c’est parce que je vieillis et que je suis en ménopause. Pourtant, je fais plus d’exercice depuis 10 ans que dans mes 40 premières années.

En tant que naturopathe, je sais qu’il est normal de prendre quelques livres à la ménopause. Cependant, j’ai réalisé mon «pattern» de prise de poids, je me suis posée beaucoup de questions et fait des recherches pour comprendre.
J’ai compris que ce n’était pas nécessaire de manger plus pour prendre du poids. Le stress continuel que j’ai vécu il y a quelques années a causé de la résistance à l’insuline chez moi qui a causé ma prise de poids.
Le régime cétogène est en train de renverser cet état chez moi.

La deuxième raison pour laquelle j’ai choisi de m’alimenter de façon cétogène est que la science prouve de plus en plus le lien entre ce régime et les maladies neurologiques (Alzheimer, parkinson, épilepsie, SLA, etc.). Les bons gras sont essentiels pour nourrir notre cerveau.

Ma mère souffre d’Alzheimer et ma sœur est décédée en avril 2018 de la maladie SLA (sclérose latérale amyotrophique). Elle est partie comme un coup de vent en moins de 2 mois, sans rien pouvoir faire. J’ai cherché à comprendre le SLA. J’ai passé des semaines à faire des recherches et à lire des livres pour trouver un dénominateur commun qui est (et là je vulgarise un peu) : «les cellules du cerveau meurent dû à une intoxication et de l’inflammation. Une des raisons, et bien sur ce n’est pas la seule, est à cause des glucides qui font monter l’insuline, qui a son tour cause des dommages au cerveau. Plusieurs des livres et articles que j’ai lus faisaient référence au régime cétogène pour améliorer certains symptômes et prévenir les maladies neurologiques.
Pour moi, c’est la raison principale de mon choix alimentaire.
La prévention.

Un livre simple et facile à comprendre sur ce sujet si ça vous intéresse est «Le régime cétogène pour votre cerveau».

 

Ce qui c’est amélioré dans ma santé depuis que j’ai commencé ce mode de vie.

Mon sommeil

Depuis 2004, suite à un stress intense et soutenu qui a duré quelques années, mon sommeil n’était vraiment pas optimal. Certaines nuits, je me réveillais souvent sans être capable de me rendormir, d’autres nuits, je n’arrivais pas du tout à m’endormir ou encore l’anxiété prenait le dessus sans même que je sois dans un moment stressant de ma vie. À ce moment-là, si je ne prenais pas  un médicament pour l’anxiété je passais toute la nuit réveillée.

Depuis le mois de mai, je m’endors en quelques minutes et je dors toutes mes nuits profondément et je me réveille très en forme.

Ma digestion

Même si je mangeais très bien, j’avais presque chaque jour des inconforts dans l’intestin. Des ballonnements, des gonflements. Il se créait de l’air dans mon intestin qui était très désagréable. J’ai compris que c’était les glucides qui me causaient ça. Depuis que j’ai changé pour le céto, je me sens vraiment beaucoup mieux.

Mon cerveau

Dès la deuxième semaine, j’ai remarqué que mon cerveau était plus «allumé», comme s’il était plus aux aguets, plus alerte. J’ai remarqué aussi que ma mémoire et ma concentration sont différentes. Sans dire que c’est parfait,  je sens clairement une amélioration.

Mon énergie

Bien que je sois une personne en forme qui ne manquait pas d’énergie. Depuis la ménopause, mon énergie n’était plus la même. J’étais plus au ralenti, comme un peu lourde. Depuis,  je ressens une différence marquée dans celle-ci. Je me sens plus légère, comme une impression de flotter, d’être sur un nuage. Lorsque je me couche, je ne suis jamais épuisée, ni même fatiguée la plupart du temps. C’est un peu difficile à expliquer cette sensation de bien-être et de légèreté.

Perte de poids

Ce n’était pas la raison principale de ce changement alimentaire, mais c’est apprécié. Comme je l’ai mentionné plus haut, chaque année je prenais environ une livre de plus. Ayant toujours été contre les régimes amaigrissants qui causaient plus de tort que de bien au corps, je n’ai jamais rien fait d’autre que de bien manger et bouger plus. Pas de fast-food. Pas de mauvais gras. Pas de glucides raffinés. Pas de jus, boissons gazeuses ou autres. Je ne buvais que de l’eau ou presque. Pratiquement jamais de dessert.
Cependant, je prenais des collations entre les repas.
Eh bien, au mois de mai 2018 j’avais 153.3 lb (69.7 kg), en août 2018, 148 (67.28kg), en novembre 2018 j’en suis à 142.8 lb (64.9kg), en janvier 2019, j’en suis à 138.5 lb (69.95kg).
Pas beaucoup me direz- vous!
Pour moi c’est un exploit puisque j’ai de la résistance à l’insuline qui est longue à renverser.

En conclusion malgré qu’il y a certains efforts à faire pour diminuer les glucides, pour moi ce n’est que du positif.

 

 

 

 

 

Le conformiste n’est pas notre nature

Une petite animation espagnole, Alike touche nos cœurs à travers un message qui résonne avec l’expérience de chacun. Beaucoup trop souvent nous nous laissons aller sur un élan de conformité qui nuit à notre perception de nous et des autres.

Les enfants n’ont pas encore été touché par la banalité et la négativité de la vie dans nos société de consommation. Leur passion pour les petites choses de la vie peut nous réapprendre de voir ce qui est vraiment important pour notre bonheur et bien-être. Si nous faisons uniquement ce que la société attend de nous, nous risquons de perdre l’étincelle de joie et de créativité que nous portons dès notre enfance. Ce que cette belle animation nous rappelle c’est que nous pouvons observer les enfants et apprendre de leur exemple d’authenticité pour nous sortir du conformisme qui nous étouffe chaque jour.

Nous, les humains, ont la responsabilité de permettre à nos esprits de grandir et fleurir sans pour autant perdre notre joie, imagination et honnêteté d’enfant. Nous devons aussi préserver notre curiosité naturelle et la laisser rayonner de notre personne vers le monde extérieur. Nous continuons à nous battre pour des croyances qui ne nous servent plus en tant qu’individus ou société et nous sommes les seules qui peuvent changer cela. Apprenons à mettre la technologie de côté de temps en temps et sortons dehors. Soyons des personnes fortes qui savent dire oui ou non selon ce que nous trouvons juste, utile ou excitant. Nous avons la capacité d’apprendre à nous soigner des dégâts de la conformité excessive qui nous est imposé.

Source: http://luniversestennous.com

Pour mieux digérer le temps des fêtes

La période des fêtes a-t-elle été pour vous synonyme de fatigue et de problèmes digestifs ?

En général, ceci est dû au fait qu’en cette période nous mangeons différemment et que notre tube digestif s’en ressent. Nous mangeons à n’importe quelle heure du jour ou (beaucoup trop) tard le soir, nous mélangeons dans le même repas les gras, les protéines, le sucre, l’alcool et pour la plupart, nous mangeons beaucoup trop.

Tous ces excès occasionnent une digestion lente accompagnée de son armée de symptômes tels que la sensation de lourdeur ou de brûlures de l’estomac, rôts (rapports), flatulences, constipation ou diarrhée, etc. Pendant et après cette période festive, il est très important de supporter votre digestion, tout particulièrement si vous avez une vie sociale active.

Saviez-vous que votre digestion peut accaparer jusqu’à 80% de votre énergie ?

Alors si vous êtes déjà fatigué. Vous avez tout intérêt à prendre quelques précautions et faire très attention à votre digestion pendant la période des fêtes.

LE FOIE

Un foie lent (voir symptômes plus bas) est en général LA plus grande cause des problèmes digestifs durant la période des fêtes.
Voici quelques conseils qui vous seront utiles pour soutenir votre foie :

  • Ne mangez pas trop
  • Commencez votre repas avec des légumes crus
  • Attention aux petites bouchées servies en entrée, elles sont en général très grasses et très difficiles à digérer pour le foie
  • Préférez les fromages faibles en gras
  • L’alcool doit être consommé en quantité limitée
  • Prendre 1 c. à soupe de jus de citron frais au début et à la fin du repas dans un peu d’eau (attention pour certaines personnes, le jus de citron peut donner des douleurs articulaires s’il est pris à répétition)
  • Pas de fruits après les repas, cela ralentit énormément la digestion et fait perdre beaucoup d’énergie
  • Évitez les desserts
  • Prenez des enzymes digestives en mangeant ou à la fin du repas (voir plus bas)
  • Prenez du mahonia à feuille de houx ou une tisane qui aide le foie. Ces produits aident le foie avec la digestion des gras

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La grippe est à la porte… Évitez d’être son hôte!

Mieux comprendre la grippe afin de mieux l’éviter!

La grippe saisonnière, aussi appelée influenza, est de retour. Partout autour de nous, les gens se mouche, éternue, tousse, ou crache.
La grippe, causée par des virus, est une infection des voies respiratoires et des poumons qui se transmet facilement. La grippe est plus grave que le rhume. Elle est très soudaine et envahit tout le corps. Elle se manifeste par un mal de gorge, une toux, un écoulement et/ou une congestion nasale, de la fatigue, des maux de tête, des frissons souvent accompagnés de fièvre, la perte d’appétit ainsi que des douleurs musculaires et articulaires.Autres manifestations possibles : une sensation de brûlure dans les yeux, des sueurs nocturnes et une gastro-entérite virale. Après une grippe, la sensation de faiblesse, de fatigue ou même la toux peuvent durer jusqu’à trois semaines.

Saviez-vous que les personnes grippées demeurent contagieuses tant que leurs symptômes persistent?

La grippe… on évite aussi de se la partager!

Un éternuement peut envoyer plus de 5,000 gouttelettes respiratoires dans l’air à une vitesse de 75 km/h!!!

Afin d’éviter la propagation, lorsque vous toussez, couvrez-vous la bouche avec le creux de votre coude. Évitez de tousser dans vos mains car vous contaminez votre environnement par la suite. Ce n’est pas pour rien que les hôpitaux demandent aux personnes qui toussent de porter un masque…
La grippe…on l’évite tout court ! Les germes et virus prospèrent lorsque les muqueuses des sinus et des voies nasales sont sèches et donc moins bien lubrifiées, alors :

    • Buvez beaucoup de liquides, particulièrement de l’eau, tout au long de la journée (vous aidera à garder vos muqueuses humides, pour mieux contrer les virus)
    • Lavez-vous les mains souvent et évitez de toucher vos yeux, votre bouche ou votre nez (ce sont des portes d’entrée du virus)
    • Renforcez votre système immunitaire
    • Ayez une saine alimentation
    • Réduisez votre consommation d’alcool, de sucre et de caféine
    • Dormez suffisamment
    • Ouvrez les fenêtres de la maison 15 minutes tous les jours (pour changer et renouveler l’air)
  • Gargarisez-vous à l’eau salée pour soulager les maux de gorge

Lorsque la grippe est installée il faut prendre des produits naturels afin que ça ne dégénère pas en infection des voies respiratoires telle la bronchite ou encore la pneumonie.

N’hésitez pas à me contacter pour des conseils sur les produits naturels.

Le temps de la gastro est de retour…

Ayez les bons réflexes pour l’éviter!

La gastro-entérite, qu’on appelle plus familièrement « gastro », est une affection saisonnière de l’automne et de l’hiver. Aussi appelée « grippe intestinale », elle n’est habituellement pas causée par le virus de la grippe mais par un autre virus.
Il arrive quand même que la gastro soit occasionnée par une infection bactérienne ou parasitaire du tube digestif.

Qu’est-ce que la gastro-entérite?

La gastro-entérite est un trouble digestif fulgurant qui cause nausées, vomissements, crampes à l’abdomen et diarrhée.
Elle est le symptôme apparent d’un problème sous-jacent. La cause majeure est très souvent le débalancement de la flore bactérienne ou appelée plus communément, la flore intestinale. Cette flore représente 70% du système immunitaire. On peut comparer la flore bactérienne à des soldats qui sont là pour nous défendre. Lorsque les soldats sont affaiblis, les intrus (microbes, bactéries, virus) peuvent entrer plus facilement dans le tube digestif.

Les symptômes

    • Diarrhée
    • Perte d’appétit
    • Crampes abdominales
  • Vomissements (à l’occasion)

Dans certains cas :

    • Nausées et vomissements apparaissant brutalement
    • Une légère fièvre (38 ºC ou 101 ºF)
    • Maux de tête
    • Chez les adultes en santé, les symptômes durent d’un à trois jours.
  • Exceptionnellement, ils peuvent persister jusqu’à sept jours.

Après contamination, les symptômes surviennent…
De 12 heures à 24 heures plus tard, si c’est un virus.
1 heure à 12 heures plus tard, si c’est une bactérie.

Comment l’éviter?

misos-compressé

La meilleure façon d’éviter la gastro est d’avoir, comme mentionné plus haut, des soldats protecteurs en santé qui sont les bonnes bactéries de notre flore bactérienne. Cette flore de bonnes bactéries est votre première ligne de défense. Lorsque vos bonnes bactéries sont en forme et en nombre suffisant, les virus et bactéries nuisibles sont expulsés très rapidement.

Au niveau alimentaire, il est très possible d’établir et de maintenir une bonne flore bactérienne. Le miso et les lactofermentations ou fermentations lactiques (pas les marinades!) sont des aliments quasi miraculeux pour la reconstitution de la flore intestinale et bactérienne en générale.

Les Aliments Massawippi sont producteurs de misos de très grandes qualités. Vous trouverez les misos dans les frigos des magasins d’alimentation naturelle de même que les lactofermentations.
Plus bas, vous trouverez aussi des suggestions de produits naturels à prendre à titre préventif et même curatif.

Laver les mains

Laver ses mains régulièrement à l’eau savonneuse (surtout avant de manger, avant de préparer les repas).
Ne pas mettre les mains dans la bouche. C’est la façon la plus courante d’attraper la gastro.

Le mal-a-dit ou la maladie qui nous parle…

Comment se fait-il que des gens qui travaillent dans un même espace n’attrapent pas tous la gastro ou le rhume ou encore la grippe ?

Bien sûr, il y a toute la mécanique physiologique, système immunitaire défaillant, mauvaise alimentation, etc, à prendre en considération. Mais encore… est-ce vraiment la seule raison ?
Et si notre corps nous parlait de ce que la tête veut exprimer ?

Dans toutes approches symboliques du mal-a-dit, chaque organe est relié à une fonction psychologique. Le type de maladie que nous développons nous mène droit sur la piste de la tension inconsciente qui nous habite. Notre psyché nous envoie trois types de messages corporels : les tensions (musculaires ou autres), les traumatismes (chocs, coupures, entorses, fractures ou autres, vont se produire en des endroits bien précis de notre corps où, conformément à ce qu’enseigne l’acupuncture, ils stimuleront ou débloqueront les énergies du point touché) la maladie (nous met dans l’obligation de nous arrêter totalement pour nous tourner vers nous-mêmes et nous interroger).

Plusieurs approches existent en ce qui a trait à l’interprétation symbolique des maladies. Je n’en prône pas une plus que l’autre. Je ne fais que vous donner une piste ou un pense-bête à propos de la relation maladie et psyché…

Et maintenant, que nous dit la gastro ?

Qu’elle est reliée au rejet d’une situation, avec colère réprimée…
À vous de voir. Est-ce que cette piste vous «parle» ?
Posez-vous des questions, même si elles ont l’air farfelu. Observez votre ressenti.
Quelles émotions surgissent ?
Autant de pistes à suivre pour votre bien-être.

Quoi faire en cas de gastro?

Cesser l’alimentation habituelle.

Afin d’éviter la déshydratation, boire régulièrement de l’eau de riz (voir recette ci-dessous) en alternance avec du Pédialyte maison, aussitôt que l’estomac le permet.
Ces boissons faites maison empêcheront l’organisme de se déminéraliser suite à l’importante perte d’eau occasionnée par les vomissements et la diarrhée. Elles aident aussi à maintenir notre fragile équilibre électrolytique, et ce, tout particulièrement chez les enfants.

*Le Pédialyte est un produit pharmaceutique, commercialisé en Amérique du nord, ayant pour but de maintenir l’équilibre électrolytique et d’aider à éviter la déshydratation des enfants malades. Il est composé principalement de glucose, de sel, de potassium et de citrate de sodium. Ce n’est, à mon avis, pas un produit santé. Le fait-maison est bien plus adéquat et complet si l’on prend du sel de mer complet, tel celui offert par Le Paludier.

Manger des aliments spécifiques lorsque la faim réapparaît : Purée de carottes (sans lait), purée de pommes de terre (sans lait), poulet bouilli, bouillon de légumes maison, bouillon de poulet maison dégraissé. Rajoutez du miso à vos bouillons! Ensuite, ajouter des biscottes santé et du riz.

Trois jours sans vomissements ou diarrhées seront les indices de la reprise de l’alimentation habituelle. Éviter quand même les aliments gras et les viandes autres que le poulet bouilli au début de la reprise alimentaire.

Recette d’eau de riz

Porter à ébullition pendant 30 minutes, ¼ de tasse de riz brun dans 4 tasses d’eau pure, ajouter ½ c. à thé de sel de mer complet gris (mieux que le sel de table) et au moment de servir rajouter un tout petit peu de miel ou autre sucrant naturel. Filtrer au tamis, laisser tiédir et servez.

Recette de « Pédialyte » maison

Dans 2 tasses d’eau bouillie, mettre 2 c. à thé de sucre, 1/8 de c. à thé de sel de mer complet gris (mieux que le sel de table) et le jus de ½ citron frais (ou d’orange). Boire tiède.

Attention aux signes de déshydratation  – Consultez un médecin sans plus tarder !

    • Une sécheresse de la bouche et de la peau.
    • Des envies d’uriner moins fréquentes et une urine plus foncée que d’habitude.
    • Des crampes musculaires. La faiblesse.
  • Des yeux creux. Un état de choc ou un évanouissement.
N’hésitez pas à me contacter pour des suggestions de produits naturels qui pourraient vous aider.

J’espère que cet article vous a aider.

Vous aimeriez que j’écrive sur un sujet qui vous intéresse?

Écrivez-le moi dans les commentaires.

Êtes-vous bien armé pour l’Halloween ?

Quel bon moment que l’Halloween pour vous parler de sucre!

La soirée d’Halloween est un moment heureux et magique. Il y a des centaines de monstres, de sorcières et de fantômes partout dans les rues ramassant des quantités incroyables de bonbons.
Quel festin attend ces petits monstres et leurs parents bien sûr : des centaines de friandises à manger! Quel bonheur pour les enfants (petits et grands)! Tout comme une bonne partie des gens qui reçoivent ce bulletin, je suis moi-même maman d’une grande fille. Que vos enfants soient grands ou très jeunes, plusieurs passent encore l’Halloween.
Même en tant que naturopathe, je ne pourrai pas briser le bonheur de cette soirée en les empêchant de manger des bonbons. Ce qui ne veut pas dire que je ne suis pas consciente de l’effet néfaste qu’aura le sucre sur leur santé et ce, pendant des jours, voire même des semaines.

Alors que pouvez-vous faire?

Tout d’abord, voici les résultats d’une expérience révélatrice faite en laboratoire à l’université Loma, en Californie.
Des études ont prouvé que le sucre réduit la capacité des globules blancs qui représentent une bonne partie de notre système immunitaire chargé d’éliminer et de neutraliser les organismes dangereux qui entrent dans le sang.

En temps normal :

  • Un globule blanc peut vaincre 14 bactéries.
  • Cinq minutes après avoir mangé 6 cuillères à thé de sucre, un globule blanc peut vaincre 10 bactéries.
  • Cinq minutes après avoir mangé 12 cuillères à thé de sucre, il peut vaincre 5 ½ bactéries.
  • Cinq minutes après avoir mangé 18 cuillères à thé de sucre, il peut vaincre 2 bactéries.
  • Cinq minutes après avoir mangé 24 cuillères à thé de sucre, il peut vaincre ½ bactérie.

Quelques aliments et leur équivalence en cuillère à thé de sucre:

  • Snickers, 59 g : 5 c. à thé
  • Reeses au beurre d’arachides, 42g : 4 c. à thé
  • Starburst fruit : 5 c. à thé
  • Petite boîte de raisins Sun-maid : 5 c. à thé
  • Fruit by the foot, 21g : 2 c. à thé
  • 12 onces de boisson gazeuse : 10 c. à thé
  • 8 onces de lait au chocolat : 6 c. à thé
  • 8 onces de jus : 6 c. à thé
  • ½ tasse de crème glacée : 6 c. à thé
  • 1 beigne nature : 4 c. à thé

Combien de sucre pensez-vous manger à l’Halloween?

Comme vous pouvez le constater c’est facile de se rendre à 15 ou 20 cuillères à thé de sucre. Je n’ai plus besoin de vous convaincre que le sucre n’est pas très bon pour notre système de défense. Mais nous n’allons pas gâcher la fête pour autant.

Bien sûr, je vous suggère de rester en contrôle des bonbons et de les faire disparaître discrètement après cette super soirée.
Mais l’Halloween étant ce qu’elle est, je vous ferai plutôt des recommandations pour aider à la situation.

Quelle est la solution ?

Il faut faire de la prévention et sortir l’armée de petits soldats!

Puisque le sucre a comme conséquence d’affaiblir le système immunitaire en détruisant les bonnes bactéries de l’intestin, c’est exactement là qu’il faut travailler.

Il faut prendre des bactéries amicales. Des probiotiques, vous connaissez?

Vous les connaissez peut-être sous le terme «Les capsules de yogourt»?

Je mange du yogourt me direz-vous!

Disons que les bactéries vivantes dans le yogourt, ne sont vraiment pas une bonne source. Même s’ils contiennent des bonnes bactéries, la concentration est très insuffisante et pour la majeure partie du temps, les bactéries sont mortes. Le temps de survie de la plupart des bactéries actives est très limité.

Un yogourt additionné de probiotiques doit être consommé moins d’une semaine après sa fabrication et même alors, la plupart des bactéries n’y survivent pas. Alors ne vous fiez surtout pas au yogourt pour aider votre système immunitaire.

Je vous suggère de prendre des probiotiques en capsules qui seront beaucoup plus efficaces.

Prendre des bonnes bactéries, peut vous éviter des problèmes de santé comme la gastro ou un bon rhume ou des otites chez les enfants. Je vous suggère fortement d’en prendre.

J’espère que ces conseils vous seront utiles. N’hésitez pas à me contacter, il me fera plaisir de vous répondre.

Les poux, ces bestioles si désagréables!

La saison des poux est malheureusement arrivée !

Le moment de panique qui suit la lecture de la lettre provenant de l’école est difficilement compréhensible pour quelqu’un qui n’a jamais vécu l’expérience ! Car sincèrement, c’est une expérience qui n’est pas agréable. Difficile de croire qu’un si petit être peut créer tant de tracas !

Mais qu’est-ce que cette petite bestiole ?
Selon le portail Santé Mieux Être du gouvernement du Québec, les poux sont de minuscules insectes de couleur grisâtre. Ils ont environ la taille d’une graine de sésame et sont à peine
visibles à l’œil nu. Ils se logent sur le cuir chevelu, près de la racine des cheveux, et parfois dans les sourcils. Ils ne sautent pas et ne volent pas. Leur durée de vie est environ de 20 à 30 jours.

Il est important de comprendre le « cycle de vie » du pou, car les œufs (lentes) peuvent prendre de 7 à 12 jours avant d’éclore et le cycle de vie recommence.

Les poux sont désagréables, mais ils ne sont pas dangereux. Ils ne transmettent pas de maladies et ne sont pas, contrairement à certaines croyances, causés par une mauvaise hygiène. Ils sont fréquents chez les enfants en milieu scolaire ou en service de garde, car ils se transmettent par contact direct soit de personne à personne ou encore en échangeant chapeaux, brosses à cheveux ou écouteurs.

La démangeaison du cuir chevelu est un bon indicateur de la présence de poux. Faites un bon examen de la tête de votre enfant sous un bon éclairage. Attention : les poux détestent la lumière donc ils fuiront ! Examinez donc les cheveux par sections.

Il existe plusieurs produits chimiques pour le traitement des poux. Plusieurs d’entre eux ne sont toutefois pas efficaces.
Je partage donc avec vous l’existence de produits naturels très efficaces contre ses invités indésirables.

Le « LICE STOP » de la compagnie TREEMENDA et la formule d’huiles essentielles pour les poux de la compagnie ROBERT ET FILS, sont des produits très efficaces.

Ces produits sont vendus dans les magasins de produits naturels.

Connaissez-vous d’autres produits qui fonctionnent bien? Écrivez-les dans les commentaires en bas afin d’aider les parents et les enfants à résoudre ce problème.

En prévention :
Prendre un bon supplément de complexe B est un moyen de prévenir
Mettre une goutte d’huile essentielle de lavande derrière chaque oreille de l’enfant, avant son départ à l’école, chaque matin.
Vous pouvez également utiliser les quelques gouttes d’huile essentielle de Mélaleuca ou quelques d’huile d’arbre à thé (tee trea).
Attachez les cheveux de vos enfants
Enseignez aux enfants de ne pas échanger chapeaux et autres

Vous pouvez trouver plus de renseignements en suivant le lien suivant : http://sante.gouv.qc.ca/problemes-de-sante/poux/

La dépression saisonnière

Avez-vous le goût de vous transformer en Winnie l’ourson et d’hiberner quand l’automne arrive?
Faites-vous partie des 15 à 20% des gens qui vivent une déprime hivernale et qui ont plusieurs des symptômes suivant quand arrive l’automne?

  • Fatigue et somnolence durant le jour
  • Trouble du sommeil la nuit
  • Tristesse permanente accentuée le matin et/ ou en soirée
  • Perte d’intérêt ou de productivité
  • Augmentation des fringales (particulièrement pour les sucreries et féculents
  • Gain de poids, baisse de la libido
  • Baisse du moral
  • Plus grande irritabilité et susceptibilité
  • Les troubles de l’humeur peuvent aller d’une simple déprime appelée le « blues hivernal » jusqu’à un véritable syndrome dépressif.

Saviez-vous qu’environ 80 % des sujets atteints de troubles saisonniers sont des femmes?Cependant les enfants n’en sont pas épargnés car on estime que 2 à 3% en sont victimes à partir de l’âge de dix ans.

La dépression saisonnière, aussi appelée trouble affectif saisonnier (TAS), se présente à l’automne lorsque la lumière du jour diminue et que les journées raccourcissent.

Du «blues de l’hiver» à la dépression saisonnière

Santé du cerveau
Le «blues de l’hiver» est la forme légère de la dépression saisonnière. Les symptômes sont moins sévères, durent moins longtemps et ne nous empêchent pas de continuer à effectuer nos activités habituelles.
Contrairement à certains individus (3 à 5%) qui vivent ce phénomène plus intensément et qui sont atteints d’une véritable dépression saisonnière. Ces gens peuvent avoir de la difficulté à mener leurs activités habituelles.

La dépression saisonnière est liée à un déséquilibre biochimique provoqué par le raccourcissement des journées combiné au manque de lumière en hiver. La baisse de l’exposition solaire provoquerait des modifications hormonales, notamment une diminution de la production de sérotonine et une augmentation de la production de mélatonine (hormone du sommeil). En effet, la lumière joue un rôle important dans la régulation de l’horloge biologique interne. Cette « horloge » contrôle plusieurs fonctions du corps suivant des rythmes bien précis, comme les cycles d’éveil et de sommeil et la sécrétion de diverses hormones selon l’heure du jour.

Par exemple, après avoir pénétré dans l’œil, les rayons lumineux se transforment en signaux électriques qui, envoyés au cerveau et à la glande pinéale, agissent sur les neurotransmetteurs. Un de ces neurotransmetteurs, la sérotonine, souvent appelée « l’hormone du bonheur », régularise l’humeur et contrôle la production de la mélatonine, une autre hormone responsable des cycles éveil-sommeil.

Normalement, la sécrétion de mélatonine est inhibée durant le jour et stimulée durant la nuit. Le manque de lumière à l’automne et durant l’hiver peut être suffisamment importante pour perturber notre horloge interne et l’organisme, ainsi déphasé, sécrète alors de la mélatonine (hormone du sommeil), pendant la journée ce qui crée une réaction en chaîne. L’augmentation de la mélatonine diminue d’autant la production de sérotonine, hormone du bonheur et du bien-être.
Ceci peut créer des symptômes de dépression.

Tableau comparatif du degré de luminosité

Quelques repères des degrés de luminosité :

Journée d’été ensoleillée : de 50 000 à 130 000 lux
Journée d’hiver ensoleillée : de 2 000 à 20 000 lux
À l’intérieur d’une maison : de 100 à 500 lux
Dans un bureau bien éclairé : de 400 à 1 000 luxe .

Vous comprenez pourquoi notre cerveau est perturbé ?

Trucs et conseils pour traverser au mieux l’hiver

  • Portez des vêtements clairs et colorés
  • Travaillez le plus près possible des fenêtres bien exposées et sans rideaux
  • Utilisez un éclairage intense dans la maison et au bureau
  • Ayez recours à la luminothérapie
  • Accordez-vous de petits plaisirs quotidiens, car ils vous aident à augmenter la production de sérotonine et par conséquent, votre bien-être
  • Résistez aux envies sucrées
  • Évitez de sauter des repas
  • Limitez l’alcool, la caféine et le chocolat
  • Augmentez les aliments contenants des bons gras (poisson, graine et huile de lin, graine de chia, etc.) et réduisez les mauvais
  • Mangez beaucoup de légumes, surtout les légumes à feuilles vertes
  • Consommez des noix (non salées, ni rôties)

Optez pour une alimentation riche en tryptophanes

Le L-tryptophane est l’un des 8 acides aminés essentiels et le précurseur de la sérotonine et de la mélatonine.

On le retrouve dans :

  • le riz brun entier, les arachides
  • les protéines de soja (Tofu, fèves edamame, tempeh, soya rôties, lait de soya, etc.)
  • les œufs, le poisson
  • les légumineuses
  • le chocolat, la banane
  • les produits laitiers (étant de gros producteurs de mucus qui bloquent les voies respiratoires, je ne les recommande pas en saison hivernale)
  • la viande (n’en abusez pas, la viande est très acidifiante)

Recommandations

Des séances de luminothérapie!
La luminothérapie ou traitement par la lumière intense apporte un grand soulagement des symptômes de la dépression saisonnière à des personnes qui en souffrent depuis plusieurs années, et la réponse au traitement est souvent spectaculaire. L’efficacité de la luminothérapie est établie.
Vous pouvez trouver ces lumières dans les pharmacies ou en ligne.

Voici un lien pour plus de détails sur la luminothérapie www.alpha-lite.com

N’hésitez pas à me contacter pour des suggestions de produits naturels en lien avec la dépression saisonnière.

Conclusion

Nous sommes tous plus ou moins affectés par la baisse de luminosité sans forcément en arriver à être dépressifs.
La dépression saisonnière est une vraie dépression, une maladie survenant au même moment chaque année, à l’automne ou à l’hiver, et se poursuivant jusqu’au printemps suivant.
Malgré ce que vous-même ou vos proches pouvez en penser, il ne s’agit ni de paresse, ni de faiblesse de caractère. À noter : si le mal-être se prolonge au-delà des mois d’hiver, il peut s’agir d’une dépression classique qui nécessite un traitement différent. Il est alors indispensable de consulter un spécialiste.

Mangez-vous des fruits au dessert?

Un fruit, est-ce un bon dessert ?

Beaucoup de gens pensent très bien faire en mangeant un fruit après le repas comme dessert en se disant que c’est meilleur pour la santé qu’un dessert plein de sucres ou d’additifs chimiques comme des colorants. Bien que ce soit une habitude alimentaire que beaucoup de gens aient, la réponse est non. Un fruit n’est pas un bon dessert.

Pourquoi ?

Voici le temps de digestion requis par les aliments (c’est-à-dire le temps que l’estomac a besoin pour en faire une bouillie afin de pouvoir les transférer à l’intestin).

Les matières grasses sont les aliments les plus longs à digérer : 4 à 6 heures;
Viennent ensuite les protéines animales (viandes, volailles, poisson, œufs, fromage), ainsi que les protéines végétales (légumineuses, tofu, seitan, etc.) : environ 4 heures;
Les féculents (céréales, farineux, riz, etc.) : 3 heures;
Les légumes : 2 heures;
La banane prend de 30 à 60 minutes;
Les fruits : 20 à 30 minutes;
Les melons de 10 à 15 minutes;

Les fruits transitent rapidement par l’estomac puis passent dans l’intestin. Ils ne doivent donc pas rester dans l’estomac.

Comme vous le constatez, les fruits se digèrent en 20 à 25 minutes à l’exception de la banane qui prend près d’une heure et des melons qui se digèrent en 15 minutes. C’est la raison pour laquelle on dit souvent que l’on doit manger les melons seuls. Pour ma part, je n’aime pas trop me compliquer la vie et j’inclus les melons avec les fruits.

Lorsque vous mangez des fruits après le repas. Ils restent coincés dans l’estomac et peuvent occasionner des gaz et des ballonnements, des lourdeurs digestives et de la fatigue après les repas.

Quand faut-il manger un fruit ?

Un fruit doit être mangé en collation au moins 3 heures après un repas ou idéalement 20 à 30 minutes avant un repas (à l’exception de la banane)

Idéalement, on doit toujours manger des fruits avec l’estomac vide.

Donc, prenez l’habitude de manger votre fruit lorsque vous commencez à préparer le repas.

Souffrez-vous d’intolérance au glucose (résistance à l’insuline)?

L’intolérance au glucose est l’un des symptômes de ce qu’on appelle le syndrome X ou encore résistance à l’insuline.

Presque 50 % des Américains de plus de 50 ans ont ce qu’on appelle une intolérance au glucose. La grande majorité de ces personnes ne savent même pas qu’ils ont une intolérance au glucose.

Le syndrome X, n’est pas une maladie en soi, mais bien une série de symptômes. Pour être diagnostiqué comme souffrant de ce syndrome, la médecine traditionnelle recherche ces cinq symptômes : une prise de poids abdominale, un taux de triglycérides élevé, de l’hypertension artérielle, un faible taux de bon cholestérol (HDL) et un taux de glycémie élevé.

Vous pouvez souffrir d’une intolérance au glucose (ou résistance à l’insuline) même si vous n’avez pas les quatre autres symptômes.

Je vais tenter ici d’être la plus simple possible et vulgariser ce qu’est la résistance à l’insuline, puisque c’est un sujet assez compliqué. Je commencerai par vous expliquer le processus du sucre dans le sang.

Le métabolisme du sucre

Lorsque vous mangez du sucre (ou tout ce que le corps interprète comme étant du sucre, comme par exemple la farine, certains fruits, les pâtes, les pâtisseries, les muffins, le jus, la bière, les céréales, etc.), ce sucre se transforme en glucose après un certain temps. Le temps varie selon l’aliment.

Plus les aliments sont raffinés ou transformés, plus le sucre arrive rapidement dans le sang et y arrive en grandes quantité.

Lorsqu’il y a trop de sucre dans le sang, automatiquement le cerveau réagit. Un taux de sucre trop élevé place automatiquement le corps en mode urgence, puisque ce n’est pas bon pour le cerveau.

Le pancréas reçoit  alors l’ordre de sécréter une hormone appelée insuline.
Une des fonctions de l’insuline est de prendre le sucre dans le sang et de l’envoyer dans d’autres cellules réceptrices, dont les cellules adipeuses (ou graisseuses), afin de redescendre le taux de sucre rapidement dans le sang. Si vous avez pris de la graisse à la taille à la hauteur du nombril et que normalement ce n’est pas l’endroit où vous prenez de la graisse, il y a de bonnes chances que ce soit la résistance à l’insuline qui s’installe.

On peut comparer l’insuline à une clé et la cellule réceptrice à une serrure. Donc, c’est comme s’il faut mettre la clé dans la serrure afin d’ouvrir la porte et de faire entrer le sucre dedans. Tant que nous avons la bonne clé pour aller dans la bonne serrure et que tous les deux fonctionnent bien, il n’y a pas de problème.

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La résistance à l’insuline commence lorsque la clé et la serrure ne fonctionnent plus bien ensemble.

Voici un exemple vulgarisé de résistance à l’insuline (ou intolérance au glucose).

Vous mangez quelque chose que le corps interprète comme étant du sucre, donc le taux de glucose sanguin augmente et le taux d’insuline augmente aussi. Et là, je vous demande un peu d’imagination pour vous imager la suite : l’insuline va demander à la cellule réceptrice de sucre, d’ouvrir la porte afin de mettre du sucre (glucose) dedans, mais la cellule réceptrice résiste. C’est-à-dire qu’elle n’ouvre pas la porte correctement et beaucoup de sucre reste alors dans le sang.

Le résultat est que le cerveau détecte encore trop de sucre dans le sang. Il envoie donc un autre message au pancréas de sécréter encore plus d’insuline afin de faire baisser le sucre, et le pancréas sécrète davantage d’insuline. Nous nous retrouvons donc avec beaucoup d’insuline et beaucoup de sucre dans le sang, puisque les cellules réceptrices résistent encore.

Le glucose finit par entrer, mais il en reste toujours un peu trop dans le sang. Avec le temps ça prend de plus en plus d’insuline pour faire entrer la même quantité de sucre.

Pourquoi ?

Parce que les cellules réceptrices résistent de plus en plus d’où le mot résistance à l’insulineL’intolérance au glucose veut dire que chaque fois que l’on mange du sucre (glucose), il y aura une réaction du corps comme je viens de l’expliquer, d’où le mot intolérance au glucose.

Résultat !

Il y a toujours un peu trop de sucre et d’insuline dans le sang. C’est ce qu’on appelle un état pré-diabétique. Si les habitudes alimentaires ne sont pas modifiées, il est presque inévitable que ça va conduire directement au diabète de type 2.

La résistance à l’insuline n’est pas seulement un risque élevé de développer le diabète de type 2, mais aussi un grand risque au niveau cardiaque.

Pourquoi ?

Parce que l’insuline irrite beaucoup les vaisseaux sanguins et crée beaucoup d’inflammation. Ce qui peut créer avec le temps des infarctus.

Peut-on faire de la prévention?

Très certainement, nous pouvons faire de la prévention; c’est même réversible.

Voici cinq solutions assez rapides pour éviter de se retrouver dans cet état ou de le renverser. Cliquez sur chacune.

La première consiste à manger selon les faibles index glycémiques. Vous trouverez facilement sur internet des listes d’aliments à faibles index glycémiques et je vous suggère de manger des aliments à index glycémiques de 55 et moins. Si vous avez des questions sur les index glycémiques, je vous invite à les poser dans les commentaires à la fin de cet article.

Couper le mauvais gras comme les huiles raffinées, la friture, la panure, les chips, la margarine. Le gras est presque aussi dangereux pour les diabétiques que le sucre.

Faire de l’exercice; c’est une des meilleures façons d’arriver à stabiliser et/ou à faire descendre la glycémie.

Prenez des antioxydants pour vous protéger des radicaux libres créés par le sucre et l’insuline, afin d’éviter que l’insuline irrite les artères et vaisseaux sanguins.

Je vous suggère aussi fortement de faire vérifier votre taux de sucre dans le sang; c’est très facile aujourd’hui d’avoir ce test. Vous pouvez aller dans n’importe quelle pharmacie où il y a une infirmière et vous pouvez obtenir votre taux de glycémie.

N’attendez pas qu’il soit trop tard; faites vérifier votre taux de sucre rapidement !

En terminant, je vous pose cette question:
Est-ce que votre glycémie, c’est quelque chose qui vous préoccupe?

Répondez-moi dans les commentaires ci-dessous.