Archives mensuelles : décembre 2016

L’excellence? Ce n’est toujours que ce que l’on voit

Je dédie cet article à tous les étudiants et étudiantes comme ma fille, qui ont travaillé vraiment très fort pour arriver à passer au travers la session d’école. Que ce soit au primaire, au secondaire, au Cégep ou à l’université, certaines personnes doivent mettre les bouchées doubles, doivent se priver de sortie, d’aller faire du sport ou de voir la famille pour consacrer plus d’heures aux études , parce qu’elles n’ont pas la facilité à l’école que d’autres personnes ont.

Ces personnes sont fières de finir avec un 70 comme note parce qu’elles savent qu’elles ont tout donné. Pour moi un ce n’est qu’un nombre.

Sans vouloir rien n’enlever aux personnes qui ont de la facilité, réussir avec un 90 sans trop avoir étudié et avoir un 70 en ayant tout donné, pour moi la vraie championne c’est la deuxième.

Voici un excellent article à ce sujet écrit par Mario Scott ancien entraîneur d’équipes sportives.

L’excellence? Ce n’est toujours que ce que l’on voit

La perfection n’existe pas pourtant…

Nous vivons dans une société où on nous bombarde partout à coup d’«excellence », dont le synonyme est « perfection », en nous faisant croire que c’est le but ultime que nous devons tous atteindre. D’ailleurs, remarquez tous les qualificatifs utilisés pour à peu près n’importe lequel produit de consommation ou service censé nous rendre plus heureux dans la vie : meilleur, champion, super, or, maximum, la crème, suprême, améliorée, unique, quintessence… Et que dire de tous les concours, les compétitions, les défit et j’en passe… où souvent ce ne sont pas les meilleurs qui gagnent. Et le monde des affaires n’est pas en reste, on mesure le succès en réalisations financières et matérielles.

Né pour être une élite

Plusieurs personnes « naissent » championnes. Je m’explique. Mais auparavant, sachez que je n’enlève rien à ces dernières, rien, surtout pas leur mérite. Cependant, force est d’admettre que pour plusieurs personnes la vie est plutôt de leur côté, elle les a choyés. En ce sens qu’elles sont nées sous une bonne étoile.
Prenons l’exemple d’un jeune athlète et d’une virtuose du piano qui viennent au monde dans une famille bien nantie et dont un ou plusieurs membres ont déjà tracé le chemin en ayant les caractéristiques de leur future carrière. Les chances que le jeune suive ces traces bien établies sont nombreuses. Cette personne élite a l’encadrement financier, moral et psychologique afin de pouvoir atteindre cet important échelon, pour eux, qu’est l’excellence.

L’excellence ce n’est toujours que ce que l’on voit

Bien entendu, il y a tout le parcours sinueux que l’élite a parcouru et dont on ne cesse de parler une fois sur la plus haute marche du podium. Je le répète, je ne leur enlève rien et je ne juge surtout pas leur performance. Cependant, je veux faire réfléchir sur le fait que, souvent, ces champions nés dans l’élitisme de l’excellence avaient tout pour réussir : l’encadrement familial, l’argent, les gênes… Alors, j’écris bien que l’excellence ce n’est pas toujours que ce que l’on voit… Il y a malheureusement des oubliés dont les racines ne sont pas aussi éloquentes. Mais, bravo à tous! Car n’est pas champion qui veut.

Le mérite est à la hauteur du chemin parcouru

Ce que je veux souligner, c’est que le meilleur n’est pas toujours celui que l’on pense.
Le champion, le vrai, n’est pas toujours celui que l’on voit. Ceux et celles qui sont dans l’ombre de leur exploit, dont on n’entend pas souvent parler, sauf, parfois, avec cette expression consacrée : « il ou elle revient de loin »…

J’ai fait un tableau afin d’illustrer mon propos, pour rendre à César ce qui est à César.

excellence

En tant qu’ancien entraîneur d’équipes sportives, j’ai toujours eu, et j’ai encore, beaucoup plus d’admiration pour une personne que l’on attend pas là, à ce résultat, et qui travaille avec acharnement à l’atteinte de son objectif personnel, et ce, dans les limites de ses moyens.
Personnellement, j’ai toujours tenté de créer, d’obtenir, la meilleure chimie possible au sein de mon groupe de joueurs en les sensibilisant à la notion d’équipe. Tout simplement, en faisant comprendre aux joueurs élites et aux moins doués, pour ne pas dire moins nantis que chacun avait sa place et un rôle important à jouer.

Je sensibilisais ceux dont la vie les avait affublés d’un talent inné, qu’ils avaient besoin des autres moins talentueux. Mon exemple étant de comparer le talent sportif reconnu d’un joueur, au talent, par exemple, en dessin d’un autre moins habile en sport… Chacun n’avait pas la même chance. L’un et l’autre n’était pas pour autant dépourvu de potentiel dans la vie. Il s’agissait d’amalgamer les forces aux faiblesses de l’autre. Et le tour était joué!
Le secret, et il demeure toujours d’actualité, c’est d’intégrer tout ce beau monde à un objectif commun en assimilant les distinctions particulières de tout un chacun et en les faisant surtout comprendre et accepter. L’équipe avant l’individu!

C’est dans ce contexte que j’ai pensé à ce tableau il y a une dizaine d’années. Au cours de ma vie, j’ai vite réalisé que certaines personnes atteignaient des sommets personnels remarquables dans leur vie, que ce soit au travail ou ailleurs, en ayant parcouru un chemin, très souvent, pas du tout similaire à une personne dans élite.
J’ai une admiration sans bornes pour ces « minorités invisibles ».
Invisibles? Oui! Parce que l’on en a toujours que pour l’élite éblouissante teintée d’or, en oubliant ces acharnés dans l’ombre du long parcours.

Vous êtes des champions

Je vous dis donc ceci.
Parfois, au lieu de ne pas vous sentir à la hauteur d’une personne que l’on catégorise dans d’élite, que ce soit au travail, dans votre vie, dans les sports, peu importe… persévérez, allez votre chemin en vous faisant confiance, croyez en vos moyens, croyez en vous. Vous aussi vous êtes capable d’atteindre des sommets. Il vous faudra peut-être un peu plus de temps, de recourir à plus de moyens, mais le long chemin parcouru n’en sera que plus méritoire, avec la satisfaction du devoir accompli, lorsque vous atteindrez ne serait-ce que la troisième marche du podium, ou même à côté, mais très près de celui-ci.
Car le mérite, le vrai, est à la hauteur du chemin parcouru. Vous vous direz alors : « Je viens de très loin… » Rappelez-vous-en!

Article écrit par Mario Scott

Merci pour cet article.

Pour mieux digérer le temps des fêtes

La période des fêtes a-t-elle été pour vous synonyme de fatigue et de problèmes digestifs ?

En général, ceci est dû au fait qu’en cette période nous mangeons différemment et que notre tube digestif s’en ressent. Nous mangeons à n’importe quelle heure du jour ou (beaucoup trop) tard le soir, nous mélangeons dans le même repas les gras, les protéines, le sucre, l’alcool et pour la plupart, nous mangeons beaucoup trop.

Tous ces excès occasionnent une digestion lente accompagnée de son armée de symptômes tels que la sensation de lourdeur ou de brûlures de l’estomac, rôts (rapports), flatulences, constipation ou diarrhée, etc. Pendant et après cette période festive, il est très important de supporter votre digestion, tout particulièrement si vous avez une vie sociale active.

Saviez-vous que votre digestion peut accaparer jusqu’à 80% de votre énergie ?

Alors si vous êtes déjà fatigué. Vous avez tout intérêt à prendre quelques précautions et faire très attention à votre digestion pendant la période des fêtes.

LE FOIE

Un foie lent (voir symptômes plus bas) est en général LA plus grande cause des problèmes digestifs durant la période des fêtes.
Voici quelques conseils qui vous seront utiles pour soutenir votre foie :

  • Ne mangez pas trop
  • Commencez votre repas avec des légumes crus
  • Attention aux petites bouchées servies en entrée, elles sont en général très grasses et très difficiles à digérer pour le foie
  • Préférez les fromages faibles en gras
  • L’alcool doit être consommé en quantité limitée
  • Prendre 1 c. à soupe de jus de citron frais au début et à la fin du repas dans un peu d’eau (attention pour certaines personnes, le jus de citron peut donner des douleurs articulaires s’il est pris à répétition)
  • Pas de fruits après les repas, cela ralentit énormément la digestion et fait perdre beaucoup d’énergie
  • Évitez les desserts
  • Prenez des enzymes digestives en mangeant ou à la fin du repas (voir plus bas)
  • Prenez du mahonia à feuille de houx ou une tisane qui aide le foie. Ces produits aident le foie avec la digestion des gras

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Votre partenaire est votre miroir !

 

N’est-ce pas fascinant de savoir que vous pouvez apprendre à vous connaître grâce au reflet que les autres vous renvoient ?

La théorie du miroir est un outil très puissant qui nous permet d’évoluer grâce à nos relations. Selon moi c’est l’outil le plus efficace pour devenir conscients de qui nous sommes réellement. Encore faut-il savoir et avoir envie de l’utiliser a bon escient.

Il nous est souvent difficile d’admettre et reconnaître que l’autre puisse être notre miroir surtout lorsqu’il se comporte d’une manière qui nous offusque. Comment l’autre peut-il l’être alors que nous trouvons justement son comportement désobligeant ou déplacé ? Nous n’oserions certainement pas nous comporter de la sorte, nous !

Et pourtant l’autre nous renvoie véritablement notre reflet. Il s’avère simplement que nous n’en sommes pas conscients et que la plupart d’entre nous ne savons pas interpréter cette approche. Généralement, nous avons plutôt tendance à accuser l’autre et à vouloir le changer lorsqu’il nous dérange, plutôt que d’utiliser cette occasion pour apprendre à nous connaître à travers le reflet qu’il nous renvoie.

Lorsque vous vous regardez dans un miroir et que vous y voyez un aspect de vous qui vous dérange – comme par exemple, le fait de trouver votre corps disgracieux, ou des boutons sur votre visage, ou une peau ridée – cela ne vous viendrait certainement pas à l’esprit de jeter votre miroir ou de le briser car vous savez que cela ne changerait rien aux aspects que vous venez de constater en vous. C’est pourtant ce que nous faisons la plupart du temps lorsqu’une personne nous dérange. Elle est notre miroir mais nous rejetons ce que nous voyons en elle et qui est pourtant notre reflet. En faisant cela nous ne réglons rien et l’aspect qu’elle nous renvoie et que nous possédons ne s’effacera pas pour autant. Au contraire, il continuera de persister à travers le reflet que nous renvoie cette personne ou à travers d’autres personnes qui nous dérangeront de la même manière.

Pour comprendre cette théorie il est nécessaire d’intégrer que ce n’est pas le comportement de l’autre qui est notre miroir mais l’aspect en lui qui nous dérange. C’est ce que nous lui reprochons au niveau du ÊTRE et non au niveau du FAIRE qui est notre reflet.
Nous possédons naturellement ce même aspect et très souvent nous nous contrôlons pour ne pas le montrer parce que selon notre système de valeur ce n’est pas correct d’Être ainsi, c’est ce que nous avons appris et que nous avons reçu comme enseignement.
En fait, il n’y a rien que nous ne puissions voir chez l’autre qui n’existe pas en nous et ce que nous voyons chez l’autre est encore plus accentué chez nous. Tout ce que nous voyons à l’extérieur de nous est un reflet de ce qui se passe à l’intérieur de nous.

Les aspects que nous n’aimons pas chez l’autre, nous ne les aimons pas non plus en nous. Nous avons besoin d’apprendre à devenir conscients et à aimer ces aspects en nous. Lorsque nous les aimerons en nous, nous les aimerons aussi chez les autres et les autres ne nous dérangeront plus. Nous ne remarquerons même plus ces aspects chez les autres. Nous sommes tous ici pour apprendre à nous aimer totalement et inconditionnellement, c’est-à-dire, tels que nous sommes, avec nos aspects sombres et nos aspects lumineux. C’est le seul moyen pour parvenir à la transformation. Nous ne pouvons rien transformer en nous sans en être d’abord devenus conscients, puis, l’accepter. C’est à partir de cette attitude que notre vision de la vie se transforme de manière extraordinaire.

votre-miroirLa raison pour laquelle nous ne voulons pas admettre et accepter que l’autre nous renvoie un reflet de nous-mêmes c’est parce que nous sommes persuadés que cette attitude fait de nous des êtres meilleurs que nous ne pensons l’être en réalité. Nous nous mentons à nous-mêmes ! Nous nous faisons croire que nous sommes meilleurs que ce que nous voyons chez l’autre mais ce n’est qu’une illusion et tant que nous continuerons dans cette inconscience nous n’effaceront pas notre souffrance.

Cette attitude nous garde prisonniers de notre souffrance et ne donne aucun résultat. Nous souffrons parce que nous nous renions. Tant que nous n’aimerons pas ces aspects en nous que nous rejetons, notre souffrance ne fera que grandir.

Ne pas vouloir voir l’aspect que l’autre nous renvoie c’est se renier et nous le faisons parce que nous avons des peurs. Nous avons peur d’être jugés, peur de déplaire, peur d’être abandonnés, peur d’être rejetés, peur d’être ridicules, etc. Plutôt que de fuir nos peurs, il est nécessaire d’en devenir conscients, de les reconnaître et les affronter.

Lorsque votre partenaire vous dérange, demandez-vous ce que vous lui reprochez, non pas au niveau de son comportement, mais de ce qu’il EST , selon vous, lorsqu’il se comporte ainsi. La réponse que vous trouverez à ce questionnement est l’aspect que vous possédez, vous aussi. Cet aspect vous l’avez soit envers vous-mêmes, soit envers d’autres personnes, ou les deux à la fois et vous pouvez avoir cet aspect dans divers domaines et dans toute sorte de relations. Une fois que vous l’aurez reconnu, demandez-vous qu’elle est la peur inconsciente qui vous empêche de reconnaître cet aspect en vous et de l’assumer. Vous comprendrez alors pourquoi vous rejetez autant cet aspect. Ensuite essayez de vous souvenir et de devenir conscient d’une circonstance où vous avez eu ce même aspect et vérifiez quelle était votre motivation dans cette circonstance. Cela vous permettra de comprendre que la personne qui est votre miroir a elle aussi une motivation personnelle à se comporter ainsi avec vous et qu’elle n’a pas intentionnellement prévu de vous blesser.

Voici un exemple qui illustre bien cette approche : j’ai souvent attiré des partenaires à qui je reprochais leurs comportements démontrant qu’ils ne voulaient pas s’engager dans une relation durable avec moi. Un de ces comportements étaient notamment le fait qu’ils commençaient par me séduire mais qu’après la phase de séduction, lorsque j’étais prête à m’engager dans la relation, ils commençaient à prendre leur distance et c’était à ce moment là que je m’accrochais à eux de peur d’être abandonnée. Je leur reprochais donc d’ÊTRE des hommes immatures et je ne voulais pas voir que j’étais moi-même une femme immature lorsque je m’accrochai à eux.

Je le faisais parce que j’avais peur de les perdre, peur d’être abandonnée, mais je n’en était pas consciente et surtout je ne voulais pas reconnaître ni assumer cette peur en moi. Nous avons peur d’affronter nos peurs, c’est pourquoi nous les occultons. Une fois que j’en ai pris conscience et que j’ai assumé cet aspect en moi – le fait que j’étais une femme immature quand je m’accrochai – je me suis demandée quelle était ma motivation dans mon comportement et j’ai réalisé que c’était mon besoin d’Être sécurisée par mon partenaire et de fuir ma peur d’être abandonnée. En réalité mon véritable besoin était d’Être sécurisée par moi-même car aucune personne autre que nous-mêmes ne peut nous sécuriser.

C’est en questionnant de nombreux hommes ayant vécu ce genre de situation que j’ai réalisé que leur motivation dans leur comportement était également un besoin d’être sécurisés, non pas par leur partenaires, mais par rapport au fait de conserver leur liberté. Ils n’ont donc pas ce comportement avec l’intention de nous blesser mais pour répondre à leur besoins.

J’ai alors compris que l’autre est notre miroir, dans le sens où il nous montre un aspect de nous dont nous ne sommes pas conscients et que nous renions mais également dans le sens où il se permet d’agir comme nous aimerions le faire et dont nous nous donnons pas ce droit à cause de nos peurs.
Nous nous empêchons donc d’ÊTRE qui nous sommes réellement dans le moment présent. Nous faisons cela parce qu’à ce moment là nous ne sommes pas qui nous aimerions ÊTRE et nous croyons que c’est en agissant ainsi que nous finirons par le devenir. Mais c’est tout l’inverse qui se produit ! Et c’est un cercle vicieux qui se répète sans cesse dans notre Vie car nous utilisons toujours le même procédé qui ne fonctionne pas. Nous avons beau constater que ça ne fonctionne pas, nous continuons de nous comporter comme nous l’avons toujours fait.

Sachez que le seul moyen pour devenir ce que vous voulez ÊTRE c’est d’abord d’accepter d’ÊTRE ce que vous ne voulez pas ÊTRE. Il n’y a pas de transformation sans acceptation ! Vous devrez d’abord devenir conscient de qui vous êtes maintenant. Vous aimer et vous accepter tel que vous êtes maintenant, pour pouvoir devenir qui vous voulez ÊTRE.

coeur-magneticobonheurCe travail n’est possible que grâce au miroir qui nous reflète qui nous sommes dans l’instant présent. Voilà pourquoi la Vie nous envoie sans cesse nos propres reflets par le biais de personnes qui nous sont proches ou par des personnes qui croisent notre route parfois uniquement dans cet objectif. Et dans chaque histoire le mot de la fin revient encore et toujours à l’AMOUR !
L’Amour que nous avons pour nous-mêmes. Aimons-nous tels que nous sommes !

 

Cristina Marques

Cet article a été écrit par Cristina Marques. Si vous souhaitez partager cet article voici le lien complet :
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Merci de respecter la mise en forme, et de ne pas modifier le texte ni les images.
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