Lettre à mon corps

Bonjour mon corps, c’est ta fête aujourd’hui et je n’ai jamais vraiment pris le temps de vraiment réfléchir sur tes capacités incroyables ou sur tout ce que tu as fait pour moi depuis ma venue dans ce monde. Au contraire : je t’ai malmené, j’ai contaminé ta propre existence avec de la nourriture malsaine et avec toutes sortes d’abus.
Je ne t’ai tout simplement pas respecté.

Après des années de mauvais traitements et de négligence, tu m’as envoyé beaucoup de signes, que ce soit des maux de tête, des douleurs musculaires ou articulaires, des problèmes digestifs, des douleurs terribles lors de mes règles, de l’insomnie, de l’hypoglycémie ou de l’irritabilité. J’ai totalement ignoré les signes que tu m’envoyais. Les jours devinrent des mois; les mois devinrent des années et je n’ai pas pris le temps de m’arrêter pour t’écouter.

Lors de chaque régime pour perdre du poids, je restreignais mon apport en aliments pendant des semaines et par la suite je te nourrissais trop parce que tu étais carencé et que tu m’envoyais un signal d’alarme de manger puisque c’était urgent.

Je ne t’ai même pas donné un peu d’activité physique. Toutes les raisons étaient bonnes pour ne pas en faire. Je n’ai pas le temps, je suis fatiguée, il fait trop froid, il fait trop chaud, je n’ai pas le goût de bouger seule, etc.

Comme si ce n’était déjà pas assez, il y a aussi eu mes paroles hargneuses. Mes déceptions constantes à ton égard.

Pendant toutes ces années, je te comparais sans cesse à d’autres. J’aurais aimé que tu sois parfait, beau, en forme, super intelligent et très performant, mais moi, je ne prenais pas soin de toi et te nourrissais de n’importe quoi.

Ah j’oubliais, il y a eu aussi toutes ces émotions refoulées, cette colère, cette rancœur que je garde en dedans depuis tellement d’années et qui se retourne contre toi aujourd’hui.

 

Je suis malade

Lorsque tu es tombé malade, je t’en ai voulu, je me demandais pourquoi moi?

Pourquoi ça m’arrive à moi cette maladie? Pourtant, j’ai toujours été une bonne personne, j’ai toujours aidé les autres, bien pris soin de ma famille et de mes amis. Pourquoi tu me fais ça mon corps? Tu me déçois tellement!

 

D’accord, je prends le temps de faire une introspection.

Je réalise que je t’ai oublié. Que je me suis oubliée.

Je t’ai pris pour acquis. J’ai cru que tu me suivrais partout sans dire un mot.

Je prends conscience aujourd’hui de tous les signes que tu m’as envoyés. Je comprends que j’aurais dû prendre une pause pour comprendre tes malaises plutôt que de prendre des pilules chimiques sans réfléchir pour calmer les symptômes.

 

La promesse que je te fais

Je suis désolée de t’avoir pris pour acquis mon corps, et à partir d’aujourd’hui nous formerons une belle équipe toi et moi.

Je te promets de te nourrir correctement, de te donner tout ce que tu auras besoin que ce soit de la nourriture de qualité, ou des suppléments qui t’aideront à remonter ton énergie et à te guérir. Je prendrai le temps de te faire du bien que ce soit avec de la méditation, des massages, en marchant, en libérant mes émotions négatives ou en ayant des pensées positives.

J’ai confiance que nous pouvons aller très loin toi et moi et que si tu as tout ce dont tu as besoin comme nutriments, tu me le rendras au centuple. Je te fais confiance, mon ami.

Je ne peux pas te garantir que je serai toujours parfaite et que je ne dérogerai pas de temps en temps, le temps d’une fête ou d’un plaisir partagé avec des amis, mais la grande majorité du temps, tu seras ma priorité.

Je te jure de toujours être reconnaissante de tout ce que tu feras pour moi à l’avenir et je n’oublierai plus jamais que tu es le transporteur de mes organes vitaux, de mon cœur et de mon âme et que grâce à toi, j’ai de très beaux enfants et une vie heureuse.

Je te remercie du fond du cœur.

Sincèrement,

Moi

Vous sensibiliser à votre corps, parfois négligé,  m’a inspiré ce texte.
Madeleine

 

Pourquoi devient-on une personne toxique?

 

À mon avis, il n’y a qu’une seule réponse à cette question. C’est tout simplement pour se protéger de l’environnement hostile qu’une personne devient manipulatrice voire toxique. Inconsciemment, il s’agit d’une façon de se reconnaître et de se valoriser. On  ne naît pas manipulateur ou toxique : on le devient.

Ce mécanisme de survie se forge dès l’enfance. Très tôt, un manipulateur reconnait les failles affectives de son parent et il va vite apprendre à le culpabiliser. Il constate rapidement que l’effet produit  lui donne du pouvoir et cela le rassure. À partir de ce constat, il tirera profit des failles des autres et de ceux qu’il juge faibles.  Avec le temps, il affinera sa technique de personne toxique et tirera avantage de ses manipulations.

Contrairement à ce que l’on peut croire, la personne toxique a rarement confiance en elle. C’est pour cette raison qu’elle prend le contrôle.

Contrôler afin de ne pas être contrôlé, c’est sa mission. Contrôler pour survivre, pour ne pas montrer ses faiblesses.

Qu’est-ce qui motive le manipulateur ?

Il a besoin de se mettre en valeur et pour ce faire il peut jouer plusieurs personnages. Il sera soit  la victime soit le dictateur. Il ne respecte pas l’autre : il a besoin de rabaisser l’autre pour se sentir fort et en contrôle. La manipulation est son arme de prédilection, il est insidieux, il ne montre pas son jeu d’emblée, tout se fait sournoisement .

Le manipulateur toxique choisit ses proies

Il observe et relève les faiblesses affectives de chaque nouvelle personne qui entre dans son environnement. Il les scrute à la loupe et après quelques semaines, il connait son plan de match. Il ne lui reste qu’à jouer les bons samaritains.

Ce narcissiste a développé l’art de faire croire à l’image d’une personne qu’il n’est pas. Il dévalorise et culpabilise  ses victimes pour se valoriser lui-même. Il se déresponsabilise de tout. Il a la conviction qu’il est supérieur aux autres.

Il détecte et il est attiré par des personnes fragiles qui ont un manque affectif.

Si vous êtes une personne avec du caractère : vous n’avez pas de difficultés à dire ce que vous pensez et vous ne laissez personne rien vous imposer, vous ne l’attirerez pas. Au contraire, il vous fuira. N’oubliez pas que le manipulateur n’a pas confiance en lui.

Une personne toxique peut-elle changer ?

Il arrive un jour que certaines personnes réalisent ce qu’elles font vivre à leur entourage. C’est à ce moment-là qu’elles peuvent  changer leur comportement. Cependant, même conscientes de leur attitude, elles ne savent pas comment arriver  à se sortir de ce schéma répétitif.

C’est tout un défi pour cette personne de s’affirmer : «Je suis toxique!». Et encore plus si elle décide d’aller consulter un professionnel pour l’aider. Admettre qu’elle a tort, c’est admettre sa vulnérabilité et ça, c’est apeurant et déstabilisant pour elle.

D’autres personnes toxiques ne pourront jamais changer.  Elles ne peuvent plus baisser le bouclier émotionnel derrière lequel elles se cachent, elles ne se voient plus autrement que ce qu’elles sont devenues. Pour elles, il est normal de se comporter ainsi.

Si vous êtes victime d’une personne toxique

Si actuellement il y a une personne toxique dans votre environnement, vous aurez compris qu’il y a des failles en vous qui attirent ce manipulateur. Il faut travailler sur la confiance en vous.
Demandez de l’aide à un thérapeute ou suivez des formations qui vous permettront de comprendre ce qui se passe en vous.
Plusieurs séminaires, formations et livres sont disponibles.

Pour vous en sortir, vous devez apprendre à ne plus avoir besoin de lui pour combler les manques affectifs en vous. Plus vous aurez confiance en vous et moins vous attirerez les personnes toxiques.

En terminant, j’ai connu personnellement une personne toxique. Le cheminement personnel que j’ai fait depuis plusieurs années m’a permis de constater que les manipulateurs toxiques sont des gens souffrants, et que les abus auxquels ils se livrent sont leur façon de survivre à leur propre souffrance intérieure, de manière inconsciente. En aucun cas je ne veux minimiser leurs  gestes et encore moins les excuser, mais pour votre paix intérieure, il est bon et important de comprendre qui ils sont.

Dans ce texte j’utilise « manipulateur » au masculin, puisque mon site est surtout consulté par des femmes, mais il peut s’agir également, bien entendu, de « manipulatrice ».

Votre frigo vous réconforte-t-il?

Ouf! quelle journée épuisante au travail!
Arrivée à la maison, je supervise les devoirs des enfants, je prépare le souper, un peu de discussion avec mon mari, je prépare les lunches du lendemain, je fais un peu de ménage… Et enfin, un peu de temps pour prendre une pause.
Je relaxe un peu et, inconsciemment, j’attends.

Personne ne m’encourage, ne me félicite : pas de merci, pas de compliment.

Je regarde le frigo dans lequel se trouvent les gourmandises : le gâteau, la crème glacée, les chocolats. Je cherche n’importe quoi qui, je crois, me fera du bien ; une récompense!
Je commence déjà à me sentir mieux.

J’en mange un peu; quel réconfort et quel bonheur! Je me sens bien, je me suis récompensée. Après tout, je le mérite!

Pourquoi est-ce si difficile pour moi de résister à cette nourriture?

Tout simplement parce que cette récompense comble un vide en vous. Cette nourriture vous apporte momentanément le réconfort, le bien être, la récompense, la douceur que vous recherchez.
C’est un combat sans fin entre la tête et les émotions présentes en vous.
De façon un peu imagée c’est comme si la tête disait : «Tu ne dois pas manger ça. Tu dois être plus forte que ça. Tu veux maigrir ou pas

Et les émotions, ou le vide intérieur, répond : «Si tu te gâtes, tu te sentiras beaucoup mieux. Tu mérites cette douceur, cette reconnaissance. Vas-y manges! »

Qui sera le plus fort vous pensez?

Le côté émotionnel prendra toujours le dessus sur votre tête. Parce que vous n’aimez pas ressentir ce sentiment de vide, de lourdeur, de solitude ou de mal être en vous.

Vous compensez le manque d’amour, de reconnaissance, d’attention, de douceur, par de la nourriture qui fait du bien. C’est de la compensation alimentaire.

«Pourtant, je mange des choses qui ne sont pas bonnes du tout pour moi», me direz-vous?
Ce n’est pas ce qui entre dans votre bouche qui est bon, mais ce que cette nourriture comble en vous. C’est l’émotion quelle vous fait vivre au moment de la manger qui est bonne, qui est douce et qui fait du bien.

Malheureusement, ce bien-être est éphémère et la culpabilité accompagnée de phrases comme: «Je m’en veux. Je devrais être capable de résister. Pourtant je suis discipliné dans beaucoup de choses, mais je suis incapable de ne pas manger le soir.» prennent le dessus assez vite.

Sachez que ce n’est pas une question de volonté ou de discipline si vous n’arrivez pas à avoir le contrôle sur votre envie de manger. Car pour la plupart des gens, c’est directement relié à un besoin primaire, un manque affectif.

 

Le cercle vicieux des fameux régimes yoyo

En tant que naturopathe, j’ai vu des centaines de personnes ayant un surplus de poids qui n’aimaient pas l’image de leur corps. Elles avaient essayé tous les régimes amaigrissants disponibles sur le marché, sans succès permanent, et elles étaient découragées de toujours recommencer la même chose.

Ces personnes sont entrées dans ce que j’appelle le cercle vicieux des régimes yoyo.

En voici une description qui reflète assez bien ce que j’ai constaté chez mes clientes.

1- Je ne m’aime pas parce que je me trouve grosse.

2- J’essaye un nouveau régime amaigrissant supposément miraculeux.

3- Malgré le fait que ce régime me demande de gros efforts, je tente désespérément de continuer même si j’ai constamment faim et/ou que dans ma tête et dans mes émotions ça ne va pas bien du tout. Je deviens impatiente, irritable, susceptible, fragile émotionnellement, frustrée, en colère, etc..

4- Après quelques semaines, déterminée par ma volonté et ma motivation, le combat entre ma tête et mes émotions est très intense. Je n’en peux plus. Je me paye une petite récompense qui me fait un grand bien.
Hummmm… c’est le bonheur! Le calme en dedans s’installe, c’est réconfortant. Encore un autre petit morceau… pourquoi pas? Après tout, je le mérite.

5- Je respecte de moins en moins le régime puisque, de toute façon, aucun régime amaigrissant ne fonctionne. Et le cercle vicieux recommence.

Après plusieurs échecs de ce genre, vous constatez que les régimes amaigrissants ne sont pas efficaces pour vous. Et vous êtes, toujours, malheureuse de porter cet excès de poids.

 

Comment s’en sortir de tout ça?

Il faut travailler à la source et comprendre deux choses importantes.

La première est, pourquoi avez-vous besoin de cette nourriture de compensation ?

Pour vous aider à répondre à cette question, je vous suggère ce petit exercice.
Pendant et juste après avoir savouré votre récompense, fermez les yeux et posez-vous ces questions :

Qu’est-ce que cette nourriture m’apporte ?
Quels sont les sentiments que j’ai en la mangeant?

De la douceur, de la protection, une paix intérieure, etc.?
Est-ce pour me récompenser? Est-ce qu’elle comble une solitude, un vide en moi?
Est-ce pour oublier ou pour cesser de souffrir?

Si vous voulez cesser de faire de la compensation alimentaire, vous devez comprendre pourquoi vous le faites et trouver la source profonde, en vous, de ce conflit émotionnel. En général, cette source se trouve dans votre enfance ou votre adolescence.

Par la suite, c’est beaucoup plus facile de combler ce besoin autrement que par de la nourriture ou autre chose nocive pour vous.
La deuxième chose importante à comprendre est celle-ci.
Pourquoi voulez-vous perdre du poids?

En général, la réponse à cette question n’est pas en lien avec la première question, puisque la raison pour laquelle vous manger de façon compensatoire, c’est pour combler un vide, pour vous donner quelque chose de bon intérieurement.
Tandis que la raison pour laquelle vous voulez perdre du poids, n’est pas, en général, lier avec un besoin compensatoire à proprement parler, mais plutôt à des choix inconscients.

Voici deux exemples de croyance :

1- Dans votre enfance, votre père n’aimait pas les femmes avec un surplus de poids. Et pour ne pas lui déplaire, vous ne vouliez pas avoir de l’excès de poids.

2- Vous ne vouliez pas ressembler à votre mère qui faisait de l’embonpoint et qui était malheureuse.

Vous vivez encore aujourd’hui avec ces croyances ancrées en vous et cela vous crée un stress.
Comme les deux sujets sont complètement différents, et pour ne pas faire un article trop long, j’aborderai dans le prochain article cet autre sujet: «Pourquoi je veux perdre du poids?».
Je vous donnerai plus d’exemples pour bien comprendre.

En terminant, j’aimerais vous préciser que pour une femme, voir son corps avec un excès de poids, se sentir grosse, ne veut pas dire être obèse. Pour certaines personnes, avoir trois kilos de trop, c’est tout aussi difficile que d’en avoir trente. Les émotions vécues sont aussi pénibles à vivre pour l’une que pour l’autre.

Certains troubles de l’alimentation, comme la boulimie et l’anorexie, demandent l’aide d’un spécialiste; un médecin, un psychologue… Il est donc préférable d’en consulter un si vous souffrez d’un trouble alimentaire chronique.

La dépendance affective

Lorsque nous commençons dans la vie avec une carence affective, on va tout faire pour ne pas ressentir ce mal-être qui grandit au fur et à mesure que nous avançons en âge. Inconsciemment, on va compenser ces manques affectifs par autres choses. Par l’amour d’un conjoint ou d’un enfant. Par le jeu, l’alcool, la drogue, la nourriture, etc.
Tous les êtres humains ont besoin d’amour, de reconnaissance, de sécurité et d’affection. Donc, nous sommes tous dépendants de ces besoins pour vivre en équilibre et heureux. Cependant, lorsque ceux-ci nous manquent au point de nous faire souffrir, ils nous poussent à les rechercher et à les combler par quelqu’un ou quelque chose qui n’est pas toujours très sain pour nous.
Nous tombons alors dans le piège des schémas (patterns) répétitifs et de la dépendance affective.

Je vous permets de rire de mon talent ou plutôt de mon manque de talent de dessinatrice.

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N’hésitez pas à me laisser un commentaire, il me fera plaisir de vous répondre.

Retrouvez l’estime de vous

L’estime de soi est associée à l’image que l’on a de soi-même et l’image de soi est basée sur nos croyances, sur ce que nous croyons que nous sommes. Que pensez-vous de vous?

Vous êtes vous déjà posé cette question?
Si je traitais les autres comme je me traite moi-même, est-ce que j’aurais beaucoup d’amis? Voici un extrait de ma formation sur l’estime de soi.

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Ça me ferait plaisir de vous lire dans les commentaires plus bas.

Là où l’amour et la rancœur se rencontrent

Vous est-il déjà arrivé d’avoir envie de dire à votre mère, ou votre père, ce que vous avez sur le cœur? De régler vos comptes une fois pour toutes alors que vous êtes en colère et complètement démunie et impuissante devant eux?

Qu’auriez-vous envie de leur dire, sûrement des reproches?

Auriez-vous le goût de dire des choses comme:

  • Tu ne m’as jamais aimée, reconnue ou écoutée
  • Tu as été injuste avec moi.
  • Je t’en veux pour ce que tu m’as fait subir.
  • Pourquoi tu m’as fait vivre ça?

Avoir envie de dire ce que vous avez sur le cœur est légitime parce que vous souffrez. Cependant, posez-vous ces questions: «Pourquoi est-ce que je ressens le besoin de lui parler? Quel est mon objectif?»

  • Me libérer?
  • Me venger
  • Lui faire comprendre tout ce que j’ai vécu à cause d’elle?
  • Le ou la pousser au pied du mur afin de lui faire avouer ses torts?
  • Comprendre certaines choses?

Quelles sont les chances que vous réussissiez à passer votre message de la bonne façon?

Que votre mère ou votre père interprète correctement ce que vous voulez lui dire?
Qu’il ou elle reconnaisse ce que vous lui reprochez?
Que vous soyez en paix après vous avoir vidé le cœur?

Un parent peut nier ou chercher à fuir, surtout si vous le confrontez. Il y a de fortes possibilités que la réponse de votre parent soit: « Tu exagères, tu inventes des choses, tu dis n’importe quoi, pourquoi il y a juste toi qui me reproches ça? Demande à ta sœur, tu verras…».

Les sous-entendus

Très souvent les reproches que nous aimerions lui dire cachent des sous-entendus comme:

 «Je t’aime maman, mais j’ai tellement de colère, de rancœur ou de peur en moi  que je suis incapable de te le dire.»

«J’aurais tellement besoin que tu me prennes dans tes bras, que tu reconnaisses qui je suis, que tu me dises que tu es fière de moi et que tu m’aimes.»

 Mon exemple

Pendant plus de quarante ans, j’ai vécu ce genre de situation. J’étais en colère contre ma mère et je vivais de la rancœur parce qu’elle et mon père m’avaient abandonnée, dans un foyer d’accueil, à l’âge de trois ans.

Au début de la quarantaine, j’ai accepté ce que j’ai vécu parce que j’ai compris qu’accepter ne voulait pas dire être d’accord, mais juste reconnaître et lâcher prise sur ce qui c’était passé.

Que la colère et la rancœur que je portais en moi ne pouvaient absolument rien changer à la situation de mon enfance. J’ai été abandonnée et j’ai vécu en foyer d’accueil et c’est ma réalité.

Est-ce que je suis d’accord avec ça?

Bien sûr que non, je ne serai jamais d’accord qu’une mère ou un père abandonne son enfant, mais je peux comprendre et accepter que ça ce soit passé ainsi et que mes parents ont fait ce qu’ils ont pu avec ce qu’ils avaient. Ils n’étaient pas parfaits et moi non plus.

Pour réussir à être en paix avec une situation difficile, on doit d’abord passer par l’acceptation. Je ne parle pas ici de pardonner, mais d’accepter. Il y a une énorme différence. C’est impossible, selon moi, de pardonner si on n’a pas accepté.

Par la suite, vous serez beaucoup plus en mesure de dire les vraies choses et de la bonne façon à votre parent, et peut-être même qu’en dedans vous vous poserez cette question : À quoi ça va servir de dire des choses qui risquent de faire du mal. Est-ce que je serai plus heureuse?

Pour votre paix intérieure, je vous souhaite sincèrement d’être capable d’accepter les situations sur lesquelles vous n’avez aucun contrôle.

Et vous, avez-vous dans votre vie, eu envie de dire à votre mère ou votre père ce que vous avez sur le coeur?

Vous avez envie de suivre ce que j’écris! Je vous invite  à me rejoindre sur ma page Facebook et ne vous gênez pas pour commenter. Cliquez ici.

Un petit bonheur

Je vous partage en vidéo un de mes petits bonheurs.
Je suis désolée du bruit du vent que vous entendez dans la vidéo. C’est la première fois que je fais une vidéo à l’extérieur et je dois apprendre à travailler avec le vent.

Et vous quels sont vos petits bonheurs?

Faire le deuil d’une personne toxique

Y a t-il une personne toxique dans votre vie?

Une personne toxique fait du mal, blesse et fait souffrir une autre personne. Elle ne reconnaît jamais ses torts, ni n’éprouve aucun regret des gestes qu’elle pose.

Une personne toxique fait du chantage affectif et est insensible à sa victime.

Pour arriver à ses fins, elle peut mépriser, jalouser, rabaisser, juger, faire du harcèlement ou manipuler de toutes sortes de façon sa victime. Elle fait en sorte que tranquillement sa victime perde l’estime de soi et devienne son bouche-trou, afin de garder l’emprise sur elle.

La plus grande peur d’une personne toxique est de perdre le pouvoir qu’elle exerce sur sa victime. Elle ne souhaite aucunement la voir s’épanouir et réussir sa vie. Alors, elle sabote les efforts que cette dernière fait pour mener une vie heureuse et productive.

On peut avoir une relation toxique avec un parent, un ami, un collègue de travail, un conjoint (conjointe) ou même nos propres enfants.

C’est difficile de croire que ce sont les gens qui vous sont les plus chers, qui abusent de vous. Continuer la lecture